I p r Kf il I* Au A I riln 45rne Année. Mercredi 14 Mai 1862. N<> 4,655. "ïwii nb »M,V r. Iti'v ,M _n I fl. It-AAi FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. BULLETIN DE LA SANTÉ DU ROI. REVUE POLITIQUE. Un événement considérable que la télé graphie annonçait avant hier en termes douteux, était hier certain la Nouvelle- Orléans est prise par la flotte fédérale. La ville n'est pas encore occupée entièrement cause de l'insuffisance des forces dont les fédéraux disposent sur ce point; mais ce nouveau désastre n'en est pas moins défi nitif pour les esclavagistes. La prise de la Nouvelle Orléans est faite pour précipiter la marche des événements et hâter la chute de la confédération du Sud. Il ne faut pas se le dissimuler. Cepen dant, les plans stratégiques des confédérés ne reposant pas sur la conservation de la rivale de New-York, on doit s'attendre «ncore une résistance énergique de la part des armées du Sud. Les forces qui défendent Yorktown continuent paralyser les efforts du général Mac-Lellan etCorinth est toujours occupée par le général Beau- regard. Ce dernier a reçu des renforts du général Lowil. D'un autre côté, la flotte confédérée est arrivée devant le fort de Wright et a atta qué les canonnières fédérales. Deux grandes batailles paraissent immi nentes l'nne devant Corinth et l'autre au nord de Richmond. Les dépêches établis sent une confusion entre les généraux qui doivent prendre part ces luttes désespé rées. Les unes placent les généraux du Nord Banks et Mac Dowell devant Corinth; les autres dirigent ces mêmes officiers sur Richmond. Quoi qu'il en soit, ces deux points stratégiques sont actuellement dé fendus par des forces considérables, et, après la prise de la Nouvelle-Orléans, on pourra dire que la cause militaire et poli tique de la Confédération du Sud se trouve définitivement engagée. Presque tous les organes de la presse parisienne qui n'ont pas un caractère offi cieux, commentent la dernière note du Moniteur universel dans un sens favorable la prochaine entrée du roi Victor Em manuel Rome. On se refuse considérer celle note comme impliquant l'abandon des projets récemment attribués l'empe reur; et l'on persiste croire qué le prince Napoléon, avant de partir pour Naples, s'est mis tPaccord avec Napoléort III pouV fiâtef la solution de la question romaine. En même temps le correspondant parisien du Morning Post assure tque l'armée d'oc cupation sera hierifôt réduite en deux régiments. Totitèfois, suivant notre cor respondant,'cette tnèStir'e, si elle se réali sait, n'aurait pas une signification politique bien nette; elle aurait plutôt un caractère économiqbè et se rattacherait un système 'de réduction de dépenses proposé par la commission du Corps législatif qui exa mine en ce moment le budget. Les journaux allemands sont pleins de réflexions sur la situation politique du pays. Les organes de l'opposition insistent sur cette circonstance que pas un ministre, pas un ami du ministère n'a été élu. Quant au parti féodal, il n'est plus représenté que par huit ou dix députés qui ont l'in tention de se tenir sur la réserve. Suivant la Presse, de Vienne, l'armée de la Vénétie va se trouver réduite d'environ 15,000 hommes. Outre les 8,000 qui vont être incorporés des régiments d'autres provinces, deux brigades seront envoyées dans lés pays voisins appartenant encore au généralat du feldzeugtneslre Benedeck. MANDERENT Jean Baptiste MALOU, par la miséricorde de Dieu et la grâce du Saint Siège apostolique, Evêque de Bruges, prélat domestique de Sa Sainteté et assistant au Trône pontifical, au clergé et aux fidèles de notre diocèse, salut et bénédiction. ni-iw» ûtfc e*»W*e ""'T .viioiqM» é-Mlop 4 JIJI 4 T i) J ."''"'iiein tl eiiofi .iviu i s/c J j rj 'ildlllntl 91II0SUI (lll WKttl ÎIIBb Hl «U I -luiH 5«nii.ha3J) s Ml t. H| pp pp pp pp n Mpi pg p p pp PRIX D'ABONNEMENT rue de Lille, I Q' Il fil r<A B A S L I I 11 Pour Ypres i fr. par u. Mercredi et "i AH A A A A ^A B AA AA lll par ■r tif* A»n»n> *.-»l»-u'A b"*V>p«A ol ni ••••u'i j» u1( v »in»'iii «m >ti .Muni xoi.i n.( wi'-tti .,,1/ •I» «A l"j -oti'i 91I.1VI. «nu ".J TMi.ii.f. at 9tmin, (i| 0<, a}MBa ai ,u,p y. ,|[)|,/A Le pays apprendra avec bonheur que les der nières nouvelles delà sauté du Roi sont fort satis faisantes. Lundi soir, ffcs me'decins de S. M. consta (aient que tout danger de complication pulmouaire avait disparu;on avait l'espoir fondé qu'une nouvel le opération, ajournée depuis le milieu de la semaine précédente, serait bientôt praticable. Hier matio le Moniteur a confirmé ces bonnes nouvelles par le bulletin suivant, qui causera dans le pays une vive satisfaction Château royal <le l.arkrn, le il mai 1863. 9 heures ilu matin. La santé du Roi s'est maintenue dans une situa tion favorable depuis hier au soir. 8 heures du soir.t, A Le Roi a passé une bonoe journée. D' KOEPL, D' WIMME'R/' Si, comme tout le faif espérer, le mieux qui, depuis quelques jours, s'est produit dans la santé do Roi, continue, il ne sera plus ultérieurement publié de Bulletin. 1 S. A- R. le duc de Brabanl esi arrivé B'uxelles dimanche soir 8 1/2 heures. Une foule coosidé- rable s'était portée la station du Midi. Le priuce a été accueilli par les acclacuaiious les plus enthou siastes répétées plusieurs reprises. Il a été visiblement ému de ces démonstrations. On lit dans la Patrie, de Bruges Nous recevons l'instant communication du présent Mandement que Sa Grandeur Monsei gneur Matou, évêque de Bruges, vient d'envoyer au clergé et aux fidèles de son diocèse pour les exhorter prier Dieu afin qu'il nous conserve encore pendant longtemps celui qui précide depuis trente ans nos destinées DE N. S. L'ÉVÉQUE DE BRUGES, QUI ORDONNE DES PRIERES PUBLIQUES, Pour la guérisou du Koi, Nos Très Chers Frères L'Apôtre nous fait un devoir de prier pour les Rois, pour les princes, pour tous ceux qui sont constitués en dignité. Or. jamais ce précepte n'est plus urgent, qu'aux jours où nous sommes menacés de perdre ceux que la Providence a placés notre tète. En ce moment la santé de S. M. le Roi des Belges inspire de vives inquiétudes. Nous vous engagions donc, N T. C. F., prier le Dieu Tout Puissant, le Maître de la vie et de la mort. Celui qui tient dans ses mains le sort des nations, afin qu'il abaisse un regard de miséri corde sur la Belgiqueet nous conserve long- I temps un Roi qui, depuis tant d'années, se con sacre au bonheur de notre pays. A cette fin, nous ordonnons tous les prêtres de notre diocèsede réciter durant le cours de la maladie de S. M. le Psaume 19 Exandiat, le verset Domine, salvam fac Regem noslrum et Dens réfugient nostrum ei irtus, après avoir célébré le S1 Sacrifice. Sera, notre présent mandement, lu au prône dans toutes les églises paroissiales, et dans les oratoires publics de notre diocèse, le Dimanche, 11 de ce mois. Fait Bruges, le 8 Mai 1862. f JEAN BAPTISTE, Évêque de Bruges. Par raaodemeni de Mgr l'évêque F> Nolf, Cban. Secret. NÉCROLOGIE. Laseroaihedernière est mort bTyrnau (Hongrie), Jobaiiu La'zkovits, attaché en qualité de bussard la personne du cardinal et primai de Hongrie Betibyauy. Il avait atteint l'âge de io5 ans et s'était remarié encore a l'âge de 82 ans; nne fille de ce dernier mariage, âgée de 18 ans, suivait le convoi. NOUVELLES DIVERSES. Le Progrès, d'Ypres, annonce que M. le com missaire d'arrondissement fait d'activés démarches pour faciliter l'organisation de deux nouveaux services de messageries entre Ypres et la frontière. L'un consisterait en une voiture b un cbeval, qui ferait la correspondance eotre Neuve-Eglise et Ypres, et partirait de Neuve Église 7 1/2 heures du matin et d'Ypres, 5 t/4 de relevée. L'autre serait une voiture deux chevaux, qui ferait un service journalier entre Ypres et Armen- tières. Cette voiture quitterait Yptes s 6 1/2 heures du matin, et Ai inentières b 6 heures du soir; elle serait eo correspondance avec le chemin de fer du Nord, et mettrait ainsi la ville d'Ypres en commu nication régnlièreavec Lille,Calais,Dunkerqiie, etc. A Ostende on a pris, mercredi dernier, les premiers bains de mer, an nombre de i3. Le service est déjb organisé sur la plage. Il y a quelques mois, lorsque le 5' bataillon de chasseurs b pied était en garnison b Vincennes, des militaires decebataillon,en assez grand nombre, étaient atteints d'une infirmité assez singulière. Le soir, b la tombée de la nuit, ils cessaient complète ment d'y voir clair, et pendant que lenrscamarades, non affectés de la même infirmité, allaient et venaient dans la caserne, ou étaient de garde, eux- mêmes ne pouvaient pas faire un seul pas sans être conduits par la main, comme s'ils eussent été aveugles. Plusieurs ras semblables se sont manifestés depuis l'arrivée du bataillon b Paris, et, lorsque la huit tombe, les hommes atteints du mal dont il s'agit sont obligés de se mettre b file les uns des autres, en se tenant par la main, taodis qu'un de leurs camarades se met b leur tête et les dirige. Du reste, les yeux des hommes affectés d'hémé- ralopie ne présentent aucun symptôme de maladie; ces hommes voient parfaitement clair dès que le jour reparaît. Cet étal de choses est, dit-nu, sans danger et De saurait manquer de s'améliorer prompteutenl, espère-t on, par suite du traitement auquel sont soumis les militaires qui éprouvent cette indisposition, que l'on étudie en ce moment avec soin dans ses canses et dans ses effets. Gazette de Bruxelles.)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1