NOTARIS LAMBIN, ÉTAT-CIVIL D'YPRÉS, OOGZIEKTEN. Den Dinsdag 3n Juny 1862, HENRI VAN LERBERGHE, 3 T'YPER. ten 2 uren, in de herberg van sieur Leroy' Van Eeckete Oostvleterengehuchte Elzendamme, IlTSÏSIa, met gewin eener premie, van 9 bectaren, 91 aren, 02 c" zeer goed patrimonieel VETTE GRAS MEERSCH en ZAEILAND met een deel Gebouwen len dienste van HOFSTEDE, gelegen in de gemeenten Alveringhem en Oeren op 2 kilomelers van Forthem, gebruikt lot den 4" October 4862 door S' Maes-Moenaert, landbouwer le Alveringhem. Den MAENDAG 26" MEI 4862, len 4 uren, in de estaminet S'-Laurens, l'Yper, zal den Nolaris IaA.lASItT vnortsvaren toi den OVERSLAG der volgende HUISEiN en ERVEN binnen de zelve stad gelegen te welen 4" Vier aen een houdende HUISEKENS in het S'-Pieters Kwartier, gebruikt aen 24 francs te maende. Staet op 1,960 francs 2° Een schoon HUIS in de Grimmink- straet, by de herberg de Belle Vue, gebruikt door Sr Roffiaen, kuiper, aen 20 francs te maende. Staet maer op 3,000 francs 3° Een grool HUIS met DRY ACHTER WOONSJES en 4 aren, 01 centiare Grond en Erve, in de Rysselslraet, n° 423, ge bruikt le zamen aen 28 francs, 20 c° te maende. Staet maer op 3,100 francs Heeft de eer het Publiek kenbaer te maken dat men hem aile dagen kan raed- plegen ter zyner wooning, Stalie Plaets, N* 3, te Kortryk. De armen worden gratis gemeesterd. AUTRICHE. La Gazelle militaire confirme ei précise la rédaction de l'armée, laquelle se montera k i5,ooo hommes et 1,000 chevaux. La Banque nationale de Vienne promet une récompense, qui pourra, selon les circonstances, atteindre jusqu'au chiffre de 4,ooo florins (10,000 francs), k celui qui fera découvrir le faux rooo- nayeur Nugy, évadé le 27 avril de la prisoo de Pestb. U" vol considérable a été commis le 6 k Vienne daus le palais du prince Scbwarzenberg. Le voleur s'est introduit dans la chambre coucher et y a pris dans uoe cassette un portefeuille coo- tenant 800 florins en billets de banque; un bracelet de perles avec fermoir en brillants d'une valeur de 5,000florins; 4 colliers de perles valant 10,000 florins; 12 brillants gros comuie des poix, de 6,000 florins; 5 bracelets d'or de 5oo florins; 3 paires de boucles d'oreilles en diamants, valant 1,200 fl-; une croix de rubis, garnie de brillants, de 800 fl.; nne petite croix d'or émaillée bleu avec perles fines de 5oo il, On Ht dans la Presse, de Vienne La construction des oouveaux canons rayés poudre- coton marche rapidement, et dans le couraut de l'été,trentebatteries complètesserout réparties dans l'armée autrichienne. Les canons nnis poudre ordinaire seront successivement mis hors d'usage. Parmi les avaniages qu'offrent les nouvelles pièces, un des principaux et que l'effet est plus égal et que les projectiles atteignent le but plussûremeDt que jusqu'ici. Le meta! est moins usé par le frot tement, le recul est plus faible et il se développe moios de fumée. Ces canons sont Irès-légers on peut emporter une grande quantité de muuiiioDSk la fois dans les caissons. La poudre-cotoo est produite k l'aide de ma chines, pèse peu et se transporte facilement. A la place Schmelzer, il y aura sous peu de grandes manœuvres d'artillerie, où l'on fera l'essai des nouvelles pièces. On lit dans le Journal de Vienne: Un siognlier cas de contravention anx lois postales vient de se présenter dans la commune de War- drecqnes. Une jeune servante, qui faisait pour la première fois usage d'un timbre poste, ayant remarqué que l'image du timbre était marquée de points noirs sur leslellresqu'ellerecevait, s'imagina que ce poiotillage était nécessaire pour faire tenir le timbre sur l'enveloppe, et l'imita avec une plume. Lorsque la lettre fut remise ao bureau de poste pour recevoir le cachet du directeur, on remarqua avec étonnement le bariolage qui recouvrait le timbre, et on alla aux informations pour savoir si les points faits k la plume neservaieDt pask déguiser l'empreinte réelle d'un timbre ayant servi. Il fut facile de reconnaître que la jeune servante n'avait agi que par ignorance, et l'affaire n'aura probablement pas de suites; mais nous avons cru devoir publier ce fait pour rappeler aux gens de la campagne que desemblableserreurs peuvent coûter cher k leurs auteurs. AMÉRIQUE. débâcle au canada. Nous lisons dans la Gazette de Sorel du 19 avril Nous avons k rendre compte d'un désastre épouvantable. La débâcle du Richelieu, qui d'ordinaire ne se fait presque jamais sentir, a eu lieu hier malin avec on fracas terrible. La crue extraordinaire et soudaine des eaux du Richelieu, encore grossies sans donte par celles du lac Champlain, a soulevé la glace du Richelieu avant qu'elle fût mûre, et a amené la débâcle que nous avons pu contempler hier dans toute sa grandiose horreur, et dont nous avons k raconter les déplorables conséquences. Jeudi soir, leRichelieu était libre de glace vis k-vis de la ville. Vendredi matin, le courant était très-fort et faisait présager le commencement de la débâcle. Vers neuf heures, nu énorme monceau de glace, entraîné par un fort courant, poussait devant lui plusieurs bâtiments voiles et bateaux k vapeor, et les renvoyait ainsi jnsqu'k l'entrée du Saint- Laurent. Ces bâtiments furent massés la, et, malgré tous les efforlsd'uo nombre considérable d'hommes, il fn 1 impossible d'en dégager uo seul. On se bâta aussi de préparer uri des vapeurs pour remorquer les autres. Un cultivateur demeurant près dedeux lieues de Sorel arriva alors k cheval et nous apprit que la débâcle avait fait de terribles ravages tout le long de la ri-ière Cbnmbly, que l'étUse de Saint-Ours était submergée et brisée; que la glace avait enlevé le moulin de Mm° Saini- Ours, ainsi que des quais, hangars, etc. 11 ajouta que la débâcle, k environ deux milles de Sorel, y causait de grands ravages; que la glace entraînait tout sur son passage, et que les eaux étaient exirêmement hautes. Vers midi, on apperçut de loin les énormes monceaux de glace couvrant la rivière, qni s'avan çaient avec rapidité. Quelques minutes après, ces monceaux atteignaient les premiers bâtiments qui étaient ancrés dans la rivière et les poussaient eo avant avec fracas les uns contre les autres, les en traînant tous et les massaut ainsi k la suite les uss des autres de l'endroit où les bâtiments étaient an crés jusqu'aux quais de la Compagnie de Canada. i> Ou vit alors uo affreux pèle mêle de bâtiments k voiles, bateaux k vapeur, berges, chalands, tous s'avançant, s'entrecboquant et se brisant les uns contre les autres avec un bruit terrible. C'était un spectacle désolant de voir tous ces magnifiques bateaux k vapeur tout frais peinturés, eu grande partie meubles et prêts pour la navigation, enlevés ainsi le long du rivage où ils étaient fortement amarrés, et rejeiés avec force les uns contre les autres par la glace qui s'amoncelait par-dessus en les broyant. Tous les bateanX k vapeur de la Compagnie Richelieu, qui n'étaient pas sur les chantiers, sont plus ou moins endommagés; d'autres bâtiments ont sombré et ont disparu sous la glace. Pas un n'a échappé complètement an désastre. Quelques-uns sont littéralement broyés.L'œil nedislinguepartout que des ruines amoncelées les unes sur les autres, et au loin la glace amassée par monceaux. Entre 4 et 5 heures, la glace refoula davan tage; les amarres qui retenaient eDcorelesbâtiments se cassèrent et tous furent poussés vers le Saint- Laorant. Lk plusieurs sombrèrent le Castor, le Dau>u et un des drudges disparurent complè tement. Le Napoléon fnt coulé; le Montréal, I*Ava- bian, le Kamasta et plusieurs autres bâtiments furent précipités dans le Saint-Laurent k travers la glace. Une foule nombreuse couvrait les quais et les cris se mêlaient an craquement des amarres et des bâtiments broyés. Le vapeur Unité a aussi sombré. Il est impossible de calculer exactement les dommages causes jusqu'à présent. Jamais pareille débâcle n'a eo lieu ici, et ou ne la prévoyait pas. La Gazette de Richmond publie au compte rendu des désastres éprouvés par le Merrimac dans le premier combat. Dans certaines parties, dit-elle, sous le coup du boulet, les plaques avaient été enfoncées les unes daos les autres; en d'autres points el'es avaient été brisées, mais nulle part elles n'avaient été traversées, et le dommage a été réparé en enlevant les plaques atteintes et en les rempla çant par d'antres. L'éperon qui a été fait d'acier fondu a été brisé quaud il a abordé le Monitor, mais on a pu eu adopter on autre plus solide. Dans le second combat, la frégate a eo k soutfiir de l'explosion d'un canon comme nous l'avons annoncé. Voici quelques détails k ce sujet Deux hommes ont été tués, et cinq ou six blesse's par les éclats, le navire sérieusement endommagé. Tout est réparé maintenant; on a descendu la cuirasse k trois pieds plus bas sous l'eau et immergé la frégate d'un pied de plus. De celte façon, on doit être presqu'au ras de la mer. Les confédérés disent que maintenant le Merrimac défie tout adversaire, b l'exception du sloop cuirassé le Galena, arrivé depuis vingt-quatre beores seulement, k Hampton- Roads. Ou annonce encore qu'on a organisé k bord du Merrimac un équipage d'abordage qui, au lieu d'être armé de fusils, de sabres et de haches, portera des marteaux et des pinces pour sauter k bord du Monitor et briser en un instaul la machine qui sert k mouvoir la tour. Le Monitor a prévu le cas,dit-on, et s'est ménagé des moyens de résistance. DU 10 MAI AU 16 INCLUS. Naissances 11. Sexe tnasc. 5, idem fém. 6. Mort nés. 2 du sexe féminin. Mariages 3. Dekneuvel, Jacques, tailleur, et Peraers, Eugénie, dentellière. Leroy, Martin, barbier,et Dehaene,Isabelle,repasseuse.Gryson, Louis, rubauier et Decoester, Julie, dentellière. Décès 7. Dubois, Pierre, 76 ans, sans pro fession, époux de Rosalie Duprez, rue de Dixmude. Laire, Julie, 21 ans, repasseuse, célibataire, rue de la Bouche. Gillioen, Romain, 66 ans, ca ba- retier, époux de Françoise Looten, rue du Verger. Legraverand, Martin, 87 ans, propriétaire, époux de Julie Courtens, rue des Recoliets. Casier, Pierre, 6t ans, receveur des contributions, célibataire, rue de Dixmude. Forreï, Sylvie, 9 ans, S' Jacques lez-Ypres. Heuuebel, Marie, 80 ans, sans profession, veuve de Bernard Leleu, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans 4. - Sexe mas. sexe fém. 4. STUDIE VAN IJEN Gedekoreerd door Z. III. de Koning der Belgen, HEEL- EN OOGMEESTER DER Bl'RGERLYKE GODSIIl I7.EN DER STAD KORTRYK,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3