mÊ Mm I II VI nvn I kVlla FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. LE COCHER DU MARÉCHAL C... nouvelles diverses. Une visite au caveau funèbre du comte d'bgmont. Noos nous permettons de recommander k nos lecteurs et aux journaux du pays le récit suivaBt d'une visite que nous avons faite récemment aux restes du comte Lamoral d'Egmontqui repose, comme on sait, dans un caveau construit sous l'église de Sotlegbem. 45me Année. Mercredi 21 Mai 1862. N° 4,657. H mb pp pp M pp jb gpp pu p p pp PRIX D'ABONNEMENT Lille, H pp ^^p Jft p^® JB T p p Prar lprca p«r ta. Ir 1 II 1 MM |V MM r II Pour le Uehora i e' !,il! tfi 1 -1 xui.tA «-AsW.vt .\w>m .1 «a iirp «fin<.i-| »b fit»*»» wsl il »J M «litMui. UW m«t M»ob l|Vp»l w,«i.u 0.w„,.nn3 ah tntil »..J «rr'ala d.nol r.l I ïf»#b s Il vient de se produire en Italie une tentative d'expédition au delà des frontières, tentative qui, si elle n'avait été désavouée et réprimée par le gouvernement, aurait pu donner lieu de graves complications. A la tête du corps expé ditionnaire se trouvaient d'anciens officiers de Garibaldi. Le gouvernement a Jait opérer un grand nombre d'arrestations. Des dépêches annoncent que Garibaldi est intervenu pour obtenir la mise en liberté de ses anciens officiers, mais que Cautorité n'a point cédé. Le général de Goyon a quitté Rome II a été appelé Paris, dit une dépêche de Rome, pour conférer avec Cempereur. Le Moniteur nous fera probablement connaître bientôt si cette invita tion est un rappel, si le général est remplacé ta tête du corps d'occupation, et si M. de Lava- lette retourne décidément son poste. La Gazette de Cologne nous fournit le détail assez curieux du vote de chacun des membres de la Diète de Francfort. Ont approuvé pure ment et simplement la proposition austro- prussienne dans la question hessoise l'Autriche, la Prusse, la Bavière, ta Saxe, le ff urtemberg, les 12", 13". 15* et 17* curies; deux autres membres, Bade et grand duché de Hesse, ont approuvé, en exprimant le désir qu'on procédai promptemenl au règlement de la question prin cipale; le Luxembourg et la i6* curie, qui, d'abord s'étaient déclarés sans instructions, se sont ultérieurement ralliés la majorité. Ont volé contre: le Hanovre, qui a donné pour motif que la question de légalité de l'or donnance du 26 avril n'était pas suffisamment éclaircie; le Danemark et le Meckternbourg, qui ont soutenu la parfaite validité de la Con stitution de 1860 et de l'ordonnance qui en dérive. Aux termes d'une dépêche de Vienne, datée du 18 mai, le comte de Rechberg, ministre des affaires étrangères de l'empereur d.'Autriche, aurait été informé officiellement que l'Electeur de Hesse h se soumet aux résolutions de la Diète germanique. Cette décision de l'Elec teur termine les débats déjà engagés, et elle coupe court un conflit tout aussi grave qui Voici une histoire qui m'a été racontée comme je vais vous la dire, et elle est arrivée comme elle m'a été racontée. Ce u'esl point une invention desiinée k vous montrer comment une faute suffit k perdre souvent la vie d'un homme; c'est un fait réel ao récit duquel nous ne donnerons pas ses véritables noms, parce qu'ils révéleraient les secrets d'une famille qui lient un rang illustre dans un des principaux États de l'Allemagne. Le maréchal C (il n'était alors que général) eut un jour besoin d'où cocher. Il en fît demander un k une dame de Saint-Domingue, qui tenait un hôtel garni et qui louait en même temps des voi tures de remises. D'abord, cette dame déclara ne pouvoir lui en procurer un dont elle pût répondre; presque tous ceux qui conduisaient ses voiluies étant des cochers k la journée, et qui ne demeu raient point chez elle. Un seul, qui surveillait tons les autres, eût pu convenir au général, et c'était précisément k cause de ses bonnes qualités que cette daine désirait le garder; mais le général insistant d'autant plus vivement pour l'obtenir, la maîtresse de l'hôtel garni fiuil par le lui céder. menaçait de s'élever entre la Prusse d'une part, et le reste des confédérés allemandsde l'autre. Une correspondance, adressée de IVàshington au Moniteur universel, confirme pleinement ce qui a été dit des derniers événements d'Améri que Le correspondant du Moniteur croit que la reprise des affaires fera pour te rétablissement de l'Union plus que toutes les victoires. Déjà se dessine, dans les Etats séparatistes, la réaction des intérêts. Le Mississipi va être de nouveau ouvert au commerce Memphis et Mobile, ces intérêts ne tarderont pas capituler car si quelques riches planteurs peuvent se passer l'héroïque fantaisie de brûler leur récolte d'une année, il n'en est pas de même des petits pro priétaires, qui déjà, dans le Tennessee, vendent très aisément, même aux ennemis. La Epoca, de Madrid, dans svn numéro du 18 mai. contient quelques nouveaux détails sur les motifs qui ont porté les deux plénipo tentiaires anglais et espagnol au Mexique, séparer leur politique de celle de M. de SaHgny Le Constitutionnel vient de publier contre l'Es pagne un article fort vif, qui n'aurait point de sens si ce journal avait gardé quelque espoir de retenir ou de ramener Us Espagnols la Vera Cruz. Dans la séance de la Chambre des députés de Madrid, un débat s'est élevé sur une proposition de M- Castro, censurant le gouvernement propos des affaires du Mexique. Cette proposi - lion a été retirée après Us déclaraiions du ministère approuvant la conduite du général plénipotentiaire. s 7îï g- Après s'être occupée de la récente discussion du Sénat sur la reconnaissance du royaume d'Italie, la Revue des Deux Mondes s'exprime dans les termes suivants Oo comprend qu'un tel débat oe pouvait être en ce moment la préoccupation principale de la Bel gique. La maladie du roi Léopold était un incident bien autrement grave pour les intérêts de ce pays. On peut dire que le danger qui a menacé la vie du roi des Belges a causé en Europe uue émotion générale, et que les nouvelles plus favorables qui ont fait espéier le prochain rétablissement de la Quand cet homme fut ao service du géoéral,on ne remarqua rien d'extraordinaire en lui; seule ment, one politesse extiême, on soin attentifs ne jamais se mêler aux jeux des aotres domestiques, une exactitude parfaite dans l'accomplissement de ses devoirs, le rendirent précieux k son maître. Par une exception bien rare, celle préférence obtenue par le cocher n'excita pas la haine des autres do- mestiqoes. Il y avait dans cet homme un fond de tristesse si contenu, qu'on ne pouvait croire que ce ne fût par fierté qu'il se séparait de ses cainatades. A l'heure du dîner de tous, il s'asseyait silencieuse ment k table, mangeait avec sobriété, et se retirait dans son écorie aussitôt après le repas. Dans le château du général, au moment où le service des chevaux laissait k Muller beaucoup de loisirs, il n'en usait ni pour aller au cabaret ni ponr jouer, comme faisaient les autres; il s'asseyait sous quelque arbre du parc, et y faisait de longues lectures. Toutefois, ces singularités, qu'on se rappela plus tard, ne surprirent guère personne k cette époque; 00 se cooteota de dire que Muller était un ours, et 00 le laissa faire k sa guise, sans s'occuper autre ment de lui. Deux ans se passèrent k peu piès ainsi; Mu lier suivit le général partout où la guerte le conduisit; c'était veis 1807 que ceci se passait. santé de ce prince ont été reçues avec une satis faction unanime. Nous apprenons avec une vive satisfaction qui sera partagée par le pays tout entier, que Us nouvelles de la santé du Roi sont très- salisfaisantes. Voici le résultat de l'élection qui a eu lieu Anvers, pour la nomination d'un sénateur en remplacement de M. Fan Havre, démission naire. Il y a eu i5i volants, 4o billets blancs ont été déposés. La majorité absolue était de 67. Les voix se sont réparties de la manière sui vante MM. Van Havre, 3i; Vanden Berghe, 54; de Marnix, 26. Au scrutin de ballottage, le nombre des votants a été de 4o. Il y a eu 10 bulletins blancs. M. Vanden Berghe- Elsen a obtenu 93 suffrages; M. Van Havre. 7. La scieuce a constaté, après uoe longue série d'observations, que quand le ciel est serein les 1 1, 12 et t3 mai, la lune mange les nuages, c'est un sigue certain de gelée. Alors gare k la vigne, malbenr aux fruits! Si, au contraire, le temps est nuageux, les biens de la terre n'ont rien k redouter. Donc, réjouissons- nous! Depuis le commencement du mois de mai, nous avons eu de la chaleur, de la pluie avec on peu de fraîcheur le matin, et les prairies, et les seigles s'en trouvent bien. Les colzas et les navettes mû>issent, les semailles du printemps se font daDS d'excel lentes conditions. Ce caveau mesore en soperficie environ deux mètres sur quatre. A droite, en entrant, se trouve Cependant Muller avait accompagoé le général en Dalmatie; celui-ci habitait Raguse, dont l'em pereur lui avait confié le gouvernement; et ce fut dans celte ville qu'arriva la petite aveoluresnivanie. Un jour que le général-gouverneur devait avoir k sa table one grande partie des officiers de son état-major et les principaux officiers d'un corps d'armée autrichien qnise trouvait dansles environs, il fut obligé de requérir pour le service delà table tous les gens de sa maison. Muller se trouva com pris dans cette réquisition; et l'beure du dîner venue, il était dans la salle k manger, la serviette sur le bras. Le grand nombre des convives présents empêcha sans doute Muller de les remarquer chacun en particulier, car une bonne partie du dîner se passa sans qu'il montrât aocnu trouble; mais au moment du second service, comme il allait poser un plat sur la table, un des officiers- généraux étrangers se tourne un peu pour faire place k Muller, et pousse un cri de surprise eu le recon naissant. Muller, k son tour, regarde l'officier- général, pâlit comme lui, s'épouvante comme lui. Dans sa surprise il laisse échapper le plat qu'il tenait dans ses mains, et quitte la salle k manger dans un trouble qui frappe d'étonueiuent tous les convives. Tout cela avait étés! rapiJe, qu'on ne s'expliqua

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1