HOLLANDE* FRANCE. ITALIE. PRUSSE. AUTRICHE. prince-consort dans celte circonstance, et remette la fiancée son époux. Le tir la carabine qui a lieu chaque année b Wimbledou va emprunter on intérêt particulier au défi porté par le speaker, assisté de dix membres de la Chambre des communes, au lord chancelier, assisté d'un pareil nombre de lords. Les conditions du défi ont été promptemeut réglées, et les deux Chambres du Parlement ne vont pas tarder h descendre sur une arène inaccoutumée, le rifle h la main. Le chiffre des souscriptions reçues en ce momeut pour l'érection d'un monument en l'hon neur du prince Albert dépasse 49,000 livres (i,225,ooo fr.) On lit dans le Daily Thelegrapli La justice anglaise voit rarement des femmes traduites la barre des assises sous l'accusation de meurtre aussi les condamnations et partant les exécutions de femmes ne sont-elles pas fréquentes. Cepen dant le dernier supplice vient d'être infligé, h Dumfriesh une femme du nom de Mary Reed Titnney, reconnue coupable du crime d'assassinat sor la personne d'Ann Hannah, de Carpsbad. La condamnation h mort de Mrs. Timney fit une impression profonde sur les habitants du dis trictetpour éviter cet affreux spectacle delà pendaison d'une femme, une pétition fut adressée aux ministres de la Reine; mais l'arrêt de la justice devait être exécuté. L'échafaud fut dressé devant la prison de Dumfries, et le bourreau de Londres fut appelé pour remplir son terrible office. Les convulsions de la nrort ont été violentes, mais ont cessé presque aussitôt. Environ deux ou trois mille personnes assis taient b ce hideux spectacle. Après avoir été sus pendu pendant le temps légal, le corps a été dé taché et enterré dans l'intérieur de la prison. <wr^—IH—HHBPBSE— L'inauguration de la statue d'Ary Scheffer a Dordrecbt, sa ville natale, a eu lieu le 8 mai, La France et la Hollande s'étaient réunies pour élever par des dons volontaires ce monument une de leurs gloires communes. A midi, on s'est rendu sur la grande place où s'élève la statue. Le commissaire du roi et le bourgmestre présidaient la cérémonie. M. le pasteur Veder a prononcé un discours. Uoe cantate, composée pour la circonstance, a été ensuite exécutée. Le moment ou la statue a été découverte et où les traits de l'artiste se sont dessinés sur le ciel dans leur mâle et originale fermeté a été salué par d'unanimes applaudissements. MM. Louis Viardot et Heori Martin ont parlé ensuite an nom de la commission française et exprime en paroles vivement senties la part que la France prenait h la fête. Dans i'après midi, les voyageurs ont visité le musée de la ville de Dordrecbt, pleine de souvenirs d'Ary Scheffer, et la précieuse galerie de M. de Catt, l'une des plus belles de la Hollande, où se trouvent deux des chefs-d'œuvre de M. Scheffer, le Coupeur de nappe et le Larmoyeurque le public ne put malheureusement admirer lors de l'exposition qui fut faite de ces ouvrages. Ces deux grandes toiles sont peut-être celles où M. Scheffer arriva l'exécution la plus achevée. Un banquet a réuni le soir toutes les personnes qui avaient présidé 'a la fête. Des toasts pleins de sentiments généreux ont été portés. Au sujet de l'incendie de la ville d'Enschedé, on apprend encore ce qui suit: Au 3t décembre >85g, cette ville comptait 798 maisons habitées et i34 uori-habitées (parmi ces dernières des édifices publics, fabriques et écuries; de ce nombre ont été brûlées 675 maisons habitées et 116 non-habitées, de sorte que i4i maisons ont été épargnées. Parmi les édifices détruits, on compte l'Hôtel-de-Ville, 4 églises, 4 écoles, 1 maisou d'orphelins ainsi que plus de 20 fabriques.) n En ce qui regarde l'individu arrêté sous l'inculpation d'avoir mis le feu a sa demeure, voici ce qu'il paraît avoir dit b ses compagnons quelques jours avant la terrible catastrophe On ne peut obtenir de l'ouvrage, la cherté est exorbitante, je voudrais que toute la ville fût brûlée, alors nous aurions de l'ouvrage. Le jour même de la catas trophe, avant midi, Van Voorst, retournant chez lui, aurait dit J'espère que, quand je rentrerai tantôt en ville, elle sera tout en flammes. A une heure de relevée, le garde-champêtre de l'État, Scbutslal, étant danssa chambre, laquelle avait vue sur sa demeure de Van Voorst, vit flamboyer quelque chose dans celte dernière. Il s'y rendit aussitôt et an moment qu'il y arriva, il vit la femme Van Voorst s'élancer au dehors, remettre ses che vaux, regarder en haut en s'écriant Regarde, Van Voorst, ça brûle déjb I On lit dans le Journal de l'Ain Le 5 mai, on a vu des grappes de chasselas en fleur dans les treilles de Loris le-Saulnier. Chez notrs la vigne est moins avancée, mais quelques jours de chaleor suffiront pour commencer la floraison. Les raisins de nos treilles sont nombreux et gros, et sembleot promettre une abondante récolte pour l'automne. u Sur les bords de la Saône, comme dans le Revermont et le Bugey, la vigne se préseote bien; et cette circonstance a occasionné une baisse de 5 b io fr. par pièce sur le prix des vins de 1861. Quelques propriétaires, dit I e Journal de Trévoux, ne veulent pas vendre; ils attendent, espérant une hausse: mais tout porte croire que la récolte de 1862 sera de nature b maintenir la baisse. On lit dans le Pays 0 Le départ de Naples du roi Victor-Emmanuel est fixé an 25 de ce mois. S. A. I. le prince Napoléon quittera cette ville en même temps que le Roi, son beau-père, a Oo lit dans l'Intérêt public, de Tarbes Une scène atroce, et qu'on voudrait pouvoir reporter aux siècles les plus barbares du moyen- âge, vient de se passer b X... Un jeune homme des environs de Lannemezan, d'une taille et d'une vigueur peu ordinaires, allait assez souvent b X... pour y faire la cour b une jeune fille avec laquelle il avait, paraît il, l'inten tion de se marier. Mais il n'était pas le seul amou reux delà belle un voisin de cette dernière l'aimait aussiet voyait avec rage les assiduités du jeune étranger. Il y a quelques jours, celui-ci se rendit b X..., et fut provoqoé b divers jeux de force et d'adresse par quatre 00 cinq jeunes gens. n Vainqueur b tous les jeux, le prétendu de la jeune fille se vit en butte aux insolents propos de ses rivaux. Il voulut y répondre et alors ces force nés se jetant sur lui, l'ont couché b terre et ont opéré sur son corps la mutilation la plus affreuse. Son vigoureux tempérament a résisté pendant quelques jours b l'hémorragie qui s'était déclarée mais enfin il a succombé après d'atroces souffrances. Quatre jeunes gens accusés d'être les auteurs du crime sont arrêtés. Dirigeant, dans le quartier du Palais-Royal, b Paris, un commerce d'épiceries, le sieur D... y faisait de brillantes affaires. On lui persuada que dans sa position il devait se marier. On lui proposa pour femme une jeune personne qui avait reçu une brillante éducation, mais qui, par suite de circon stances malheureuses, se trouvait sans aucune for tune. Subjugué par la beauté, l'esprit et les manières distinguées de la demoiselle, l'épicier s'empressa de conclure cette union. Pendant quelque temps, tout alla pour le mieux; mais bientôt la jeune femme se trouva déplacée dans un comptoir d'épiceries. Elle prit un grand ennni. Plus tard, elle finit par rencontrer un élégant jeune homme, qui joua piès d'elle le iô!e de con solateur, et un beau jour elle disparut avec lui en laissant b son mari un jeune enfant. Cette fugue causa au sieur D... un violent cha grin. Loin de se calmer avec le temps, sa douleur ne fil qu'augmenter il négligea ses affaires, et, après avoir vendu son fonds de commerce, il se retira dans on logement roe de Valois. Dimanche, les locataires voisins dn sieur D..., étonnés de ne pas l'avoir vu depuis quelque temps, frappèrent b porte et ne reçurent pas de réponse. Ils avertirent alors le concierge; on eut recours b un serrurier, et on trouva l'ancien épicier étendu sans vie sor son lit aiosi que son petit garçon, âgé de six ans, qu'il tenait appuyé contre sa poitrine. Toutes les ouvertures avaient étécalfentrées.et près du lit était un fourneau portatif conteuant des cendres de charbon. Il est b peu près certain que quelques petits pays du Tyrol italien confinant aux provinces du royau me d'Italie se sont soulevés. Oo lit dans la Gazelle officielle du Royaume parue dimanche soir Depuis plusieurs jours, le gouvernement était informé que l'on préparait une expédition de volon taires destinée b franchir les frontières du royaume. Il savait qu'b cet effet on faisait des enrôlements clandestins, et que l'on réunissait des armes. En conséquence, il avait pris toutes les mesures voulues pour que la loi fût respectée. Le i4, un capitaine des carabiniers royaux mettait en état d'arrestationb Palazzolo, MM. Nulloet Ambiveri, ex-officiers de l'armée méridionale notoirement indiqués comme chefs de cette entreprise impru dente. Dans la nuit de ce même jour, on arrêtait aussi, b Sarnico, 55 individus qui devaient faire partie d'une colonne de volontaires, et 44 autres étaient arrêtés b Alzauo Maggiore, dans la matinée de jeudi. A Bergamo, le même jour, i5, se fit une démonstration qui, presque aussitôt, se sépara pacifiquement sans aucun désordre. n Le colonel Nullo et quelques-uns de ses com pagnons, conduits momentanément dans les prisons de Brescia amenèrent une démonstration popu laire. On tenta d'envahir les prisons, et de mettre les détenus en liberté la garde dût prendre la dé fensive et, dans le conflit, trois des agresseurs ont été blessés et uo tué. a L'autorité judiciaire informe sur ce fait. Tous les individus arrêtés se trouvent main tenant dans la citadelle d'Alexandrie. On a pris les plus énergiques mesures pour garder partout la frontière et empêcher toute tentative. Les nouvelles qui arrivent des provinces sont b cette heure parfaitement rassurantes. La convention postale conclue entre l'Autri che et l'Italie pour le rétablissement de celle qui a existé antérieurement et qui avait été provisoire ment suspendue a été mise en vigueur b partir du 15 mai. Les points stipulés dans l'ancien traité seront de nouveau observés pour toutes les provin ces composant l'Italie, excepté Romeetlesenvirons. On écrit de Berlin, le 16 mai, b la Gazette de Cologne Des ouvertures pour la composition d'un cabinet ont été faites tout récemment au prince de Hohenzollern Sigruaiingen. A la vérité, il a fait des conditions qu'un n'a pas jugées accep tables. Mais il est certain que le Roi n'a pas avec les nouveaux ministres des rapports très-intimes. Il les voit et leur parle fort rarement. Ainsi, par exemple, il n'y a encore eu ni résolution ni même conférence du ministère d'État dans la question de la Hesse électorale. La mission do général de Willisen est l'œuvre du Hoi et du ministre dans le ressort duquel rentre cette affaire. On écrit de Reichenan, le i5, b la Pressede Vienne: L'impératrice est arrivée b Payeibach ce malin avec sa mère, la duchesse Ludovic de Bavière.Toutete'ception solennelle avaitété refusée d'avance. Cependant il y avait foule b la station pour voir S. M., qui est très-malade. Il a fallu l'enlever du waggoo el la déposer dans une civière, que quatre porteurs ont emportée b la villa Wais- nix. L'empereur marchait b côté de la civière. Les enfants de LL. MM. n'arriveront que le 20 on le a4, le départ de l'impératrice ayant été lésoln précipitamment. Cette triste nouvelle, dit VOstdeutsche- Posl, doit produire une impression d'autant plus pro fonde que jusque-Ib toutes s'accordaient b dire, que l'impératrice allait bien. Par contre, on écrit de Venise, le 14, b la k

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3