FERMES, A VENDRE PRUSSE. ITALIE. DEUX BELLES ET TRÈS-BONNES L'une, d'une contenance de 27 hect. 84 a. 80 c., située Noordschote, au sud- ouest près du village; occupée par le sieur Arnaud Hosdey. Mise prix seulement 81,000 francs. L'autre, d'une contenance de 15 hect. 04 a. 75 c., située Zuidschote et Noord schote; occupée par le sieur Charles Talion. Mise prix seulement 45,000 francs. pour proclamer leur adhésion solennelle b l'Adresse de leurs collègues réunis b Rome le 8 juin 1862. La cour de cassation (chambre criminelle), a rendu samedi son arrêt dans l'affaire Mirés. Dans l'intérêt de la loi, elle a cassé l'arrêt de la cour de Dooai, contre lequel le ministère public s'était pourvu en cassation. Un cas d'hydropbobie, qui a été marqué par des circonstances assez singulières, est ainsi rap porté dans une feuille lilloise Un paysan d'une petite commune voisine de la frontière belge menait deux bœufs b l'abreuvoir. Un de ces ani maux aperçut un chien couché sous un arbre et se précipita sur lui. Le chien le mordit au museau et s'y accrocha tellement fort que le bœuf dut faire des efforts violents pour s'en débarrasser et le lancer, par dessus ses cornes, dans une mare, où il fot tué par le bouvier. De retour chez lui, cet homme s'empressa de cautériser les plaies du bœuf avec un fer rouge. Malgré celle précaution, il ne cessa de surveiller l'animal. En effet, le trente-sixième jour après la mor sure, il remarqoa qoe le bœuf, au lieu de manger avidemeot le fourrage qu'il venait de lui mettre dans la mangeoire, le prenait avec ses cornes et le foulait aux pieds. A ce premier symptôme, il s'em pressa de retirer l'autre bœuf de l'étable. L'animal, cependant, passa la nuit assez tranquillement, mais le lendemain, lorsqu'on voulut aller le voir b tra vers la claie qui fermait l'étable, il se précipitait en mugissant sur chaque personne qui se présentait, il tirait la langue et jetait de la bave. Il chercha même b atteindre une poule qoi était en haut pour faire son nid. Ne pouvaot plus douter, en voyant ces symp tômes qoi ne faisaient que s'aggraver b chaque instant, qoe l'animal fût complètement enragé, les gens de la maison, aidés de quelques voisins, lui passèrent au cou, b l'aide de fortes perches, une corde avec un nœud coulant et parvinrent b l'é trangler. L'autre bœuf est l'objet d'une surveillance de tous les instants, car on craint que quelque germe de cette terrible maladie ne soit inoculé dans son saog. On a parlé dernièrement des trouvailles de toute nature faites dans l'estomac de l'autruche morte récemment b Lyon. Voici, d'après une note adressée b la Gazette des Hôpitaux, l'énumération des objets trouvés dans l'estomac d'une autruche haute de quatre pieds, et qoi mourut b bord du brick le Jason, le 25 avril 1817, en revenant des côtes occidentales d'Afrique. On découvrit bl'aotopsie une masse volumineuse de linge, d'étoupe, de sable et de lambeaux de vêtements, dont le poids fut évalué b trois kilo grammes et demi. Ces matières enveloppaient, pour ainsi, une quantité considérable de corps étrangers de nature très diverse, qui furent recueillis et conservés dans la Musée de l'Ecole de médecine navale de Rocbeforl, où ils sont encore. On y compte: 1" Trois coius en fer pesant 55, 199 et 122 grammes, soit en total 280 grammes. 2° Neuf pièces de monnaie de billon anglaises, trois de deux pence (du poids et des dimensions des anciens décimes français) et six d'un penny. Ces dernières sont plus ou moins corrodées, et c'est b peine si l'on peut reconnaître sur l'une d'elles l'effigie du roi d'Angleterre George III. Cette effigie est assez nette, au cootraire, sur deux des premières, où on peut lire sans peine les millésimes 1797 et 1809. Toutes ces pièces de monnaie pèsent ensemble to5 grammes; 3* Une charnière en cuivre légèrement oxydée; du poids de 36 grammes; 4* Deux clefs de fer, encore unies par dn fort galon de fil; 5° Vingt clous, ou débris de clous de fer; 6° Dix septcloos de cuivre de dimensions variées; 7* Vingt-quatre petits objets aussi en cuivre, tels que boulons d'habits, parties de sonnette, parcelles de feuilles métalliques, etc. Un des boutons appartenait b l'uniforme des artilleurs anglais, un autre au corps royal africain de la même nation. Ce dernier porte au centre une couroune royale; 8* Vingt-six morceaux de fer très-oxydés; 9* Une balle de plomb; 10' Douze petits caillous arrondis et brillants; 10* Vingt-six menus débris, parmi lesquels on doit signaler dix perles assez grosses, provenant de verroteries très en faveur chez les nègres. Tous ces objets donqent un poids total de 728 grammes, qui, additionnés au chiffre indiqué pour le linge et les débris de vêtements, forment un ensemble de 4 kilogrammes 228 grammes. On a découvert b Winningen on homme de plus de 60 ans, qui était déjb séquestré depuis six ans par sa femme, aidé par son fils, dans une chambre. De l'eau et du pain constituaient sa nourriture. On dit que plusieurs officiers prussiens vont assister b la campagne des Français au Mexique. Rome, a4 juin 1862. Des salves d'artillerie tirées sur les parapets du château S'-Ange ont salué l'aube du 21, jour anniversaire du couron nement de Pie IX. Il y a eu chapelle papale au Vatican avec le cérémooial ordinaire la messe a été célébrée poutificalemeot par le cardinal-archevê que de Bordeaux. Aptès la chapelle, le Pape a reçu la visite et les félicitations du Sacré-Collège, du corps diplomatique, du prince assistant au trône, des collèges de la Prélature, du cooseil d'État, de la consolte des finances, des officiers supérieurs de la garde noble, de la garde palatine et de la garni son de Rome tant française que pontificale, ainsi que de la municipalité. Des lettres particulières annoncent que cet anni versaire a été célébré dans les provinces avec l'enthousiasme et l'entraiu des plus belles années du pontificat de Pie IX. La nuit dernière a été une nuit de tumulte tout pacifique le bas peuple 8 coutume de se rendre b minuit, le malin de la S'-Jean, sur la place et dans les environs de S1- Jean de Latran et d'y rester jus qu'au point du jour. Ou y allait, il y a bien long temps, pour assister au sabal des sorcières slreghe sur la pelouse déserte qui 6'étend entre les basili ques de S,e-Croix de Jérusalem et de S'-Jean et on se munissait do balai magique pour galopper avec elles si elles en faisaient l'invitation. Aujourd'hui, on n'ose plus dire qu'on croit au sabatmais la coutume s'est conservée chez le peuple des Monli, de la Regola et du Transtevere qui va se promener sur la pelouse, chanter, jouer de la mandolina, vendre et acheter des bouquets de fleurs et manger le traditionnel plat d'escargots dans quelque ta verne de ces hautes régions. Ce divertissement tout populaire est si enraciné dans les mœurs de la basse classe qoe l'époux doit stipuler le jour de ses noces qu'il y conduira sa femme si elle le requiert. Tout s'est du reste passé avec le plus grand ordre et une gravité qui n'abandonne jamais les Romains de la vieille roche, même quand ils s'amusent. A dix heures le Pape est sorti du Vaticao en train nobile pour aller tenir chapelle papale b S'- Jean de Latran cérémonie qui a lieu toutes les années. Une foule considérable s'y était transportée bien avant l'heure le long chemin qu'avait a parcourir le cortège pontifical depuis S'-Pierre jusqu'à S1 Jean était semé de sable jaune et occupé de distance en distance par des piquets de troupes. La ville est sous one pénible impression l'au torité française tend b absorber peu b peu l'autorité locale et b s'y substituer dans une foule de cas où les conventions inventées par M. de Goyon ne lui accordent pas une immixtion aussi illimitée. Ces prétendues conventions ont pour but de prévenir les froissements, les collisions et les fausses inter- préteotious de la compétence respective de chaque autorité: elles auraient été faites après la levée de l'état de siège et le rétablissement de la police ro maine et rien ne les aurait modifiées ou abolies. Hier, un zouave pontifical (un Breton) sortait d'un magasio de la rue Condotti où il avait acheté des mosaïques, des presse-papier et d'autres objets de ce genre, ornés du portrait de Pie IX. Passe one patrouille française composée d'on gendarme, accompagné de trois soldats dont l'un qui suit b une assez grande distance pour qu'on soit en droit de douter qu'il fasse partie de la patrouille. Le zouave passe h côté de ce soldat en admirant ses emplettes; te soldat l'insulte et profère quelques paroles injurieuses b l'adresse du Pape. Pour avoir simplement répondu b ce manant qu'il se mêlait Ib de choses qui ne le regardaient pas, le Bieton est arrêté sous prétexte qu'il a insulté la patrouille et on le conduit d'abord b fa place où il passe une nuit au corps de garde, puis an château S'-Ange. La police militaire l'avait condamné séance te nante b huit jours de cachot. Ce n'est pas tout le lendemain matin le général de Mootebello a doublé la peine après avoir lu le rapport. J'oubliais de vous dire que la gendarmerie française a exigé qu'il mit son oniforme de zouave pour se rendre de la place au château. I.e t4 du mois de juin dernier, S. M. Fran çois II a reçu au Quirinal l'épée d'honneur que le cardinal Wismano, assisté de deux évêques d'An gleterre a remise b l'aoguste exilé au nom d'une notable portion de l'aristocratie anglaise. Le four reau de cette épée est eo velours bleu semé de fleors de lys d'or. La lame, soperbement damas quinée, porte aussi b travers ses riches dessins le signe héraldique de la maison de Bourdon. La trinacria et le cheval foogenx, emblèmes allégo riques du pays uapolitain, figurent au haot de la lame avec cet exergue Il diritro non puo non trionfare (Le droit finit loujoors par triompher.). La poignée est en or massif incrusté de pierres pré- cieuses. Sur les deux faces de la garde l'artiste a fort heoreosemeot reproduit eo relief l'image de saint Janvier. L'antique écusson des Bourboos brille b la sous-garde. L'extrémité de la poignée est un ravissant sujet représentant la Vierge Im maculée dans un temple. A cette épée d'honneur, d'une valeur inestimable, non-seulement par l'idée qu'elle résume, mais aussi comme œuvre d'art, était joint un magnifique livre de prières qoe le cardinal Wisemaon a eu l'honneur de remettre b la reioe Marie-Sophie. LL. MM. ont accueilli ces nouvelles marques de dévouement sympathique qu'elles inspirent en Angleterre avec la plus gracieuse bienveillance; elles ont surtout paru touchées des termes de l'adresse qoi accompagnait ce précieux envoi. Parmi les signatures qui couvrent l'adresse de l'aristocratie anglaise au roi et b la reioe des Deox- Siciles, figurent aussi celles de plusieurs riches banquiers et de certains membres do Parlement. On va jusqu'à dire qu'un grand personnage faisant partie do ministère anglais se serait discrètement mêlé aux signataires de l'adresse sous l'anonyme N. N., que le cardinal Wisemann n'aurait dévoilé qu'au Roi seul. On écrit de Turin, 26 juin, b l'Union v La position du ministère devient de plus en plus cri tique, et une dissolution des Chambres paraît im minente pour échapper pendant quelque temps aux difficultés qui l'environnent SITUÉES DANS LES COMMUNES DE NOORDSCIIOTE ET ZE1DSCIIOTE. L'ADJUDICATION DÉFINITIVE aura lieu en la ville d'Ypres, l'Hôtel rEpée Royale, le SAMEDI 12 JUILLET 1862, une heure de relevée, par le ministère du Notaire TAHDBRWEaœa.BGSS, Ypres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3