2 4 Paranêlé royal du i" juillet, un subside de aoo fr. est accordé la Société royale de Carabi niers de Dixmude, pour l'aider h pourvoir aux dépenses d'uu tir la cible qui sera organisé en celte ville. Par arrêtés royaux du 1" juilletles mé dailles doot la désignation suit sont accordées aux Académies et écoles de dessin ci-après, pour être remises aux élèves qui se sont le plus distingués pendant la présente aunée scolaire de 1861-1863 Flandre occidentale. 1' A l'Académie de Courtrai, 5 médailles en argent, doot 5 de grand module; 3* id. de Dixmude, 3 médailles en argent de petit module; 5* id. de Furues, 3 médailles en argent de petit module; 4" id. de Meuio, 3 médail les en argent de petit module; 5* id. de Poperiogbe, 3 médailles eu aigent de petit module; 6* id. de Wervicq, 3 médailles en argent de petit module; 7' id. d'Ypres, i3 médailles, dout 3 en vermeil, 4 en argent de grand module et 6 en argent de petit module. Par arièié royal du 3 juillet, la démission de M. C.-A. Scbotley, de ses fonctions de juge suppléant la justice de paix du canton de Oixmude est acceptée. Par ariêté royal du 3 juillet, les subsides suivauts sont alloués aux sociétés de musique de la Flandre occideutale ci-après désignées, savoir Ardoye, 5o fr.; Staden, âo; Wacken, yb; Bece- laere, 75 Gheluwe, 75; Messines, 5o; Westootre, 60 Breedeoe75; Eerneghem, 75; Handzame, 5o; Zarren, 5o; Nieuport, 76; Bruges, 100; Wervicq, 100. nouvelles diverses. Ou écrit de Poperinghe, le 4 juillet c' Les houblons de la dernière récolte sont cotés ici k fr. i55-oo les 5o kilogrammes. La crise cotounière, preuaot une exteosion incessante Gaod, augmente chaque jour les char ges de t'assisiauce. Le uombre des familles actuel lement secourues par le Cercle commercial et industriel s'élève k 3,800, et ce chiffre énorme tend grossir encore par suite d'un uouveau ralentisse ment dans le travail manufacturier. Le Cercle a distribué jusqu'ici fr. 168,891-61 de secours, et il lui reste eu caisse 55,935 fr., sans compter toutefois le produit des coucerrs militaires. Le docteur Civiale est arrivé jeudi de Paris; il a constaté que la santé de S. M. était aussi satisfaisante que possible. La convalescence suit sou cours régulier. On s'est élevé souvent, et avec raisou, contre un abus qui pteud de jour en jour des proportions plus exagérées nous voulons parler des comptes exorbitants piésetités a l'Étal par ses louruisseurs de toutes catégories, comptes généralement soldés avec une bonhomie iusouciaute, bien faite pour eucourager les opérations de celte nature. Il est admis et reçu aujourd'hui, daus un certain monde, qu'une marchandise peut être légitimement surfaite, du moment où c'est le gouvernement qui la paie. Cette manière de voir n'est pas entièrement partagée par les contribuables; et ce n'est pas sans un profond émerveillement que ceux-ci oui connu, par la séance de la Chambre de samedi dernier, le prix de revieul de quelques piètres arbustes et des quelques mètres carrés de gazon qui sont censés re présenter le règne végétal autour de la colonne du Congrès et de la statue du prince de Lorraine. Ces deux simulacres de jardinets couteot la bagatelle de fr. 8.375 4o. Un crédit extraordinaire a été voté par la Chambre pour cet objet, sans soulever d'autre opposition que quelques critiques justement sévères de M. Cuomans. Comme il n'a été tenu aucun compte des observations de cet honorable député, nous devons nous attendre voir prospérer et se développer plus que jamais le système déplo rable quelles avaient pour but de battre en brèche. Indépendance Le Moniteur publie une liste de soccessions délaissées par des militaires d'origine belge, décédés aux Iodes néerlandaises. Voici les noms de ces militaires avec l'indication des successions H. Blaockaert ou Planckaert, né k Belleghera,' fl. P. B. 1 i6-o4; H.-A.-L. Vao Aalen, né h La Haye, 13 78; E. Roefosse, né k Liège, 34 59; F.-H.-J. Rodberg, né k Ensival, 39 g3; A.-J. Van Mansvelt, né k Liège, 4o5*74; L. Clevers, né k Bruges, 9 79; E. Oosthout, né Philippeville, ii-i4; P. De Scbryverné k Sottegera, 7 36; P.-L. DeSmet, né k Isegbem, 33-86; W. Hor- selenberg, né k Gaud, 635-07. M. le ministre de la guerre vient de trans mettre k M. le bourgmestre de Gaod le relevé indi quant approximativement les sommes produites par les concerts militaires, non compris ceox qui ont été donnés k S' Nicolas, k Nieuport et k Meoin. Voici ce relevé Mous 13,001-35, Charleroy 15,565 30, Tour- nay 3,735 30, A'h 3,000, Namur i,56o, Liège t,55o, Arlon 1,833, Bruxelles 13,191-50, Lou- vain 3,177-38, Anvers 7,4 07-33, Malices 3,583-31Gaod 4,578 57, Ypres 1,736, Alost 367-30 remise k M. le bourgmestre de Gaod, Bruges 5,335-66, Osieude 1,703 3o, Courtrai 3,863-79.— Total 76,981-09. La discussion des thèses pour l'obtention des grades en théologie et eo droit canon a commencé depuis le 34 juin k l'Université de Louvain, et attire, comme les années précédentes, un grand nombre de personnes versées dans les sciences ecclésiastiques et appartenant au clergé du pays et de l'étranger, et k différentes corporations religieu ses des Dominicains, des Jésuites, des Prémontrés, des Franciscains, etc. Les thèses pour le doctorat, de MM. Reusens et Moularl, piètres des diocèses de Maliues et de Tournay, ont été inaugurées avec un grand éclat. La promotion solennelle reste fixée au lundi 7 juillet. S. Ex. Mgr. Lodokowski, nonce de Sa Sainteté, 5. Em. le cardinal archevêque de Matines et S. Gr. Mgr. l'évêque de Toornay honoreront cette' solennité de leur présence. On sait que M. le professeur Feye doit y prononcer un discours sur la souveraineté tempoielle du Pape. On écrit de Spa, le 3o juin, au Journal de Liège: Un vol aodacieux vient d'être commis dans notre ville au milieu de circonstances curieuses que je me permets de vous rapporter, eo vous faisaot remarquer tout dlabord que ce n'est pas In première fois qu'uu vol de ce geure a lieu chez nous. Voici les faits Il y a quelques jours, deux gentlemen anglais, ou paraissant tels, se présentèrent chez un changeur et lui firent part des malheurs qu'ils venaieot d'éprouver: ils manquaient d'argeot; ils avaient perdu beaucoup; il leur était impossible de retour ner dans leur patrie, faute d'argent force leur était donc de se défaire d'une certaine quantité de marchandises dont ils étaient porteurs. a Ces marchandises consistaient en 19 montres en or de la plus grande valeur, échantillons qui leur servaient pour de grandes fournitures. Le changeur demandak voiriesraontres;il lesexamina, vérifia l'authenticité de l'or, et finit par demander le prix. Les Anglais voulaient 3,000 fr. Le chan geur marchanda; on finit par faire accord pour i,5oo fr., qui furent payés comptant. Un reçu en due et légale forme fut donné en échange par les vendeurs. Pendant que le fils du changeur écrivait le reçu, les vendeurs étrangers causaient avec le père: ils lui montraient comment ils avaient enveloppé chacune des montres daus un papier fin et comment la boite contenant les 19 précieux paquets s'ouvrait au moyen d'une petite clef dont ils lui fireut remise, La boite elle-même était renfermée daos un petit sac de voyage. Tout cela était parfaitement emballé. Quant les Anglais eurent reçu l'argent, ils laissèrent la boite ptécieose et sortirent sans hâte, sans embarras, causant de leurs malheurs et recevant les condoléances bien senties de l'acheteur. Le fils de celui-ci eut la curiosité de vérifier l'achat fait par son père: il ouvrit la boite. Maisk peine ouverte, l'espérance s'envola, comme jadis de la boite de Pandore, et au lieu des 19 montres, le jeune homme ébahi trouva 19 cailloux, parfaite ment enveloppés et d'une propreté toute ravissante de montres, pas une. Pendant leur conversation avec le changeur, les Anglais lui avaieot prouvé qu'ils étaient bien d'autres changeurs que lui ils avaient en effet changé les mootresen cailloux. a Prévenir le père, prévenir la police, l'admi nistration communale, la gendarmerie et courir après lesdits Anglais, tout fut fait, mais tout fut fait eu vaio, car jusqu'aujourd'hui on n'a pas de nou velles des fugitifs. DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Turin, 3 juillet. Un envoyé portugais est arrivé aojonrd'hui chargé de faire la demande officielle de la rnaio de la princesse Pie de Savoie pour S. M. le Roi de Portogal. Est également arrivé aujourd'hui l'envoyé de S. M. l'empereur de toutes les Russies apportant la reconnaissance officielle par le gouvernement tusse du royaume d'Italie. ANGLETERRE. Au dernier jour de la première semaine de mai, le nombre des indigents secourus k domicile et dans les maisons de charité, en Angleterre et dans la principautédeGalles,élaitde905,678 individus, 71,857 de plus que daus la semaine correspondante de 1861. Une magnifique exposition de chiens vient d'avoir lieu k Londres, dans la salle d'agriculture d'Islinglon. Autant de ladies que de gentlemen ont visité cette exhibition, dont les sujets valaient de 5 livres k 3,000 guioées. Les visiteu~s ont plus d'une fois tâté leur gousset rempli de souverains. L'exposition canine a lieu concurremment avec l'exhibition agricole de Battersea-Park etk en juger par l'afffuence des visiteurs ne présente pis un intérêt moins graod. La salle, qui n'est pas teiminée, est excellente pour une exposition comme celle-ci, et le specta cle qui s'offrait aux yeux du visiteur k son entrée était véritablement curieux. Des chiens de toute sorte, de toute forme, de toute grandeur, de toute robe et de toute valeur soot rangés le long des galeries spacieoses. Uu bruit indéfinissable offen sait les oreilles; il s'y mêlait toute la gamme de l'aboiement, c'était la Babel des chiens. Il nous serait impossible d énomcrer tous les animaux de celte magnifique exposition qu'il nous suffise de citer comme spécimens rares Captain, énorme chien appartenant k M. Berkeley et valant 5oo li». st., et Sailor, chien suffolk appartenant k M. C. Bishop et valant 1,000 liv. st. Puis c'était une foule de chiens de toute taille et de toute race, depuis le chien de Terre-Neuve le plus grand jusqu au King-Charles le plus petit, depuis les épagneuls les plus caressaols jusqu'aux terriers les plus rageurs. Ces chiens étaient distribués eu un grand nombre de classes auxquelles plus de 900 liv. st. de récompenses ont été décernées. Daily - Tel.) Le parti le plus curieux et certainement le plus extraordinaire qui occupe en ce moment les sportmen, dit le Sport, est celui d'un certain

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2