FERMES,
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
OOGZIEKTEftl.
COMMERCËT
A VENDUE
HENRI VAN LERBERGHE,
4
DEUX BELLES ET TRES-BONNES
L'une, d'une contenance de 27 hect.
84 a. 80 c., située Noordschote, au sud-
ouest près du village; occupée par le
sieur Àmand Hosdey.
Mise prix seulement 81,000 francs.
L'autre, d'une contenance de 15 hect.
04 a. 75 c.située Zuidschole et Noord
schote; occupée par le sieur Charles
Talion.
Mise prix seulement 45,000 francs.
L'ADJUDICATION DÉFINITIVE aura
lieu en la ville d'Ypres, VHôtel rEpée
Royale, le SAMEDI! 2 JUILLET 1862, une
heure de relevée, par le ministère du
Notaire TA.lTDEB,lJiaaE.SOH,
Ypres.
Heefl de eer het l'uhliek kenbaer te
maken dal men hem aile dagen kan raed-
plegen ter zyner wooning, Stalie Plaets,
N4 5, te Kortryk.
De armen worden gratis gemeesterd.
MARCHÉ D'YPRES.
i
2 -S
de cette ville, dans la partie la plus marchande de
Broftdwby, an moment où la fonle des promeneurs
et des acheteors remplit telle grande artère de
New Y'ork, une jeune et jolie femme a tué par ja
lousie, d'un coup de pistolet, l'homme qu'elle
accusait d'aVôîr trahi son amour. Voici lés détails
circonstanciés de cette affaire, qoi a prodoit ici une
profonde émotion
M. Peter Réal, fabricant, était dans son atelier
b sntveilter les nombreux ouvriers et ouvrières
qu'il employait, quand une jeune femme, parais
sant en proie b une vive surexcitation, se présente
soudainement devant Ici et loi adresse les plus
violents reproches. Les mots de trahison et d'aban
don revenaient sans cesse dans son discours. M.
Real, pour éviter le scandale d'explicatious de
cette nature au milieu de ses ouvriers, pria son
interlocutrice de vouloir bien passer daos le couloir.
Lb il serait prêt b l'entendre. La jeune femme, sans
hésitation, s'empressa de se rendre au désir que M.
Real venait de lui manifester.
a II y avait b peine deux ou trois minutes qu'ils
étaient dans le couloir, lorsque les ouvriers enten-
dirent la détonation d'un pistolet, détonation qui
fut immédiatement suivie d'un cri d'agonie. Ceux-
ci, frappés de stupeur, accourureot au secours de la
personne qui venait d'être victime d'un crime. Ils
trouvèrent leur patron baigné dans son sang et sur
le point d'expirer. La jeune femme, ayant un
revolver b la main, dans une attitude impassible,
semblait contempler avec bonheur les souffrances
cruelles de celui qu'elles avait atteint en pleioe
poitrine. Elle était heureuse d'avoir si bien réussi
daus sa vengeance.
On s'empara aussitôt de la personne de la
jeune fille. Elle ne lit aucune résistance, a Je suis,
dit-elle, l'auteur de la mort de cet homme. Je suis
ptête b accepter la responsabilité de ce que j'ai fait.
Je me nomme Marie Stewart. Depuis quatre ans
j'étais mariée b M. Real, et pour prix de mon
amour et de mon dévouement, il m'a laissée dans
l'abandon et le besoiu, négligeant complètement
les devoirs sacrés qu'il avait b remplir envers moi.
J'ai trop longtemps souffert ses mépris et ses
infidélités. L'heure de veuger mon amour et ma
dignité était enfin arrivée! J'en ai profité.
Le matin même du meurtre, Marie Stewart
s'était ptéseniée b l'atelier de M. Real et avait
demandé avec beaucoup d'insistance a lui parler.
Ou lui avait répondu qu'il était probablement
b Jersey-City, une ville dans le voisinage de New-
York. Aussitôt elle s'était rendoe au débarcadère des
bateaux de passage qui font le service entre New-
York et Jersey City. La, après avoir attendu
longtemps, elle finit par découvrir sou infidèle
ayant b sou bras une jeune femme très-élégante et
très-jolie. Elle s'approche du couple et l'apos
trophe daDS les termes les plos injurieux. M. Real
s'empresse de quitter sa compagne pour échapper
b cette scèoe de scandale. Marie Stewart, furieuse,
après avoir lancé une dernière insulte b sa prétendue
rivale, disparaît dans la foule qui s'est assemblée.
Une demi heure après, elle allait dans un
magasin d'armorier et demandait b voir des revol
vers. a Je suis artiste dramatique, disait elle, j'ai
besoin d'un pis'olet de poche très petit, d'une
forme assez élégante, p"ur figurer sur une toilette
de femme. Après avoir fait son choix et payé au
marchand 6 dollars, prix de soo acquisition, elle
s'est déclarée fort inexpérimentée sur les armes a
feu et elle s'est fait donner une leçon de tir avec le
pistolet chargé b blanc.
Il est certain, d'après !es faits constatés par
l'enquête du coroner, que le meurtre du fabricant
Real a été prémédité par Marie Stewart. Celle-ci,
aptès avoir, sons le coup de son crime, accepté
hautement la responsabilité de son action, et exprimé
sa satisfaction d'avoir accompli sa teDgeance, a,
depuis, cherché b atténuer ce qu'elle a fait. Elle
dit que son pistolet était parti malgré elle. Cette
défense est peu acceptable. On a trouvé, en effet,
daos les papiers de M. Real des lettres de Marie
Stewart, dont dèox entre autres sont pleines dè
menaces et d'injures.
a Le frère de la victime prétend que le mariage
dont parle Marie Stewart n'a jamais existé. M.
Real avait des relatibos d'amitié avec cette jeune
fille. Il lui donna de l'argent b plusieurs reprises,
mais il ne la traitait pas comme une maîtresse en
titre, eocore moins comme une femme légitime.
Marie Stewart n'a en mains aucun document de
nature b établir son mariage avec M. Real. Elle a
remis b celui-ci, il y a plusieurs mois, le ceriificat
que loi avait délivré le ministre qui avait célébré
le mariage II loi serait impossible de faire connaître
le nom et le domicile de ce dernier.
a Le jury a rendu un vèrdict d'accusation contre
Marie Stewart. Elle a confié sa défense b deux
avocats distingués.
La vengeance de cette jeune femme a produit
foi, ainsi que je trous l'ai dit, une profonde émotion.
Ce draine a été le grand événement de la semaine.
Des syiiipathies assez nombreuses existent en faveur
de Marie Stewart. Si elle parvient b établir soo
mariage, il est très probable qu'elle sera acquittée.
Il est avéré que M. Real menait une vie de désordre
et traitait Marie Stewart avec beaucoup de froideur
et de dédain. Aux Etats-Unis tout est matière b
paris. Des paris se font de plusieurs côtés sur
le résultat des poursuites dirigées contre celte
jeune fille. Il y a plus de parieurs pour l'acqnitte-
meot que pour la condamnation, a
DU 28 JUIN AU i JUILLET INCLUS.
Naissances 9. Sexe masc. 5, idein fém. 4.
Mariages 3. Vanuxem,Honoré, colporteur,
et Verbeke, Rosalie, dentellière. Casier, Pierre,
tailleur de pierres, et Seys, Emerence, dentellière.
Debuysere, Aloïse, boulanger,et Casier, Marie,
domestique.
DÉCÈS 3. Ruffelct, Louis, 78 aos, sans
profession, veuf de Marie Meyer, rue des Boudeurs.
Deleye, Thérèse, 61 ans, dentellière, épouse de
Joseph Laurie, rue de Menin. Dntro, Oratien,
80 ans, sans profession, veuf de Natalie Vande-
woestyoe, rue de Dixniode.
SITUÉES DANS LES COMMUNES DE
NOORDSCHOTE ET ZC1DSCIIOTE.
Cette combinaison nouvelle, basée sjr
des principes non connus des mé.
decins anciens, remplit avec on bon.
henr remarquable tontes les conditions
du problème de la médication purga.
tire. A l'opposé des autres purgatifs
celui-ci n'opère bien que lorsqu'il e5j
pris avec de très bons alimentsei deg
boissons fortifiantes. Il nê manque pas
son effet, comme cela arrive souvent
i l'eau de Sedlilz et d'autres pnrgn.
tifs. La dose est facile régler selon l'âge ou la force des in.
dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé.
bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour se
purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon
ses occupations habituelles. La fatigue de fa pnrgation étant
complètement annulée par l'effet de la bonne atimenlion près,
•rite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que
cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moyen,
ne rencontrent plus de malades hésitant se purger, sous*prc!
texte de mauvais goût, on par la crainte de s'affaiblir. La lon
gueur du traitement n'est plus un obstacle, et lorsque le mal
exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite, en
n'est plus retenu par la crainte d'être obligé de renoncer avant
la fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quami
il s'agit de maladies sérieuses, telles que lumeurs,engorgement^
affections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés in!
curables, mais qui cèdent one purgation régulière et long,
temps réitérée. Voir le Manuel de la médicnlioH purgative da
docteur Rehaut, volume de 264 pages, donné gratuitement.
Paris, pharmacie du D' Rehaut, et dans toutes les bonnes
pharmacies de l'Enrope. 5 fr. et 2 fr. 50 cent.
Déposé la Pharmacie de FR YSOC - V ANOtTTRIVE
rue de Dixmiute, 35, 4 Ypres.
Ccdekoreerd door T. M. de Koning
der Belgen)
HEEL- EN 00GMEESTER DER BIRGERLYKE GODSUl'IZEN
DER STAD RORTRYK
COUKTKA1, 3o JUIN.
Froment, prix moyrn par i i|2 hect. fr.
Froment rouge.
Seigle.
Fèves.
Huile de colxnpar ^8 doubles litres. fl.
Huile de lin
ROULEKS, i" JUILLET.
Froment blanc, prix moyeu par i ija hecl. fr.
Froment rouge.
Seigle.
Huile de colza, par 4$ doubles litres, fl.
Huile de lin.
iFUKNESa JUILLET.
Froment, par sac de i45 litres, fr.
Seigle.
Escourgeon.
Avoine.
Fèves.
POPEI1INGHE, 4 JUILLET.
Froment, prix moyen par hectolitre fr.
Seigle id. id.
Avoine id. id. -
Fèves id. id.
Pois id. id. n
Pommes de terre par ioo kilogr.
Beurre par kilogr
Houblou les 5o kilogrammes
38-no.
33-5o.
23-50.
27 -5o.
f>7-oo.
5j-io.
37-50.
3^-5o.
a5-5o.
68-1 o.
55 o5
3S-oo-
v 4 5
1983.
4 00.
a3-5o.
35-73.
*6-00.
9-3D.
10 5o.
18-75.
8-ob.
i5-oo.
ÉT AT Indiquant le. quantité» et le prix moyen;
des Grains, Fourrâmes et autres produits agri
coles, vendus le S JIIU.IT au marché
de cette ville
NATURE
QUANTITÉS
PRIX
è- •-
DES
VEWOUES.
w« a:.V
O O 1
V
par 100
M M 1
fi
Grains et Denrée».
Kilogrammes.
kilogrammes.
Fioment
35,311
32 98
77 CO
2,392
24-45
73 60
600
20-00
46
1 Pois
210
25 80
84
Féveroles.
i,o5o
23-33
84
Pommesde terre.
5,4oo
6-25
Paille
227-00
éditeur.