ITALIE. AETRICIIE. ALLEMAGNE. PRESSE. SEISSE. AMÉRIQEE. une blagoe... tabac. Rien ne semblait devoir [roubler la joie des deui amoureux, lorsque le charme fut rompu par une apparition subite et ijatteodue, l'arrivée Arcacbon de l'épouse légi time de G... Les deux femmes comparaissent, le 7 de ce mois, avec l'inconstant, devant l'autorité, qui a bien de la peine maintenir distance les deux rivales. Les faits sont expliqués et G... es! mis, sur la plainte de Louise P..., la disposition de M. le procureur impérial. Pendant que G... est emmené en prison, il se décide faire des aveux et des révélations. Oubliant tout coup son amour pour Louise, qui a eu la cruauté de le dénoncer, il raconte que, elle aussi, a quelques reproches s'adresser. Il signale l'endroit ov l'oé trouvera des objets qu'elle lui a apportés après lés avoir sous traits ses maîtres. a L'affirmation de G... est vérifiée et coohrraée par les recherches; la fille Louise P... est son tour arrêtée,et les deux prétendus soot conduits, sépa rément, dans les ptisons de Bordeaux. La femme G..., qui avait sollicité grands cris la mise eu liberté de son volage époux, est retournée dans son pays. Peur être, après réflexion, se félicite t-elle aujourd'hui de ce que la police s'est chargée de la venger. Il serait peut-être bon de dresser le compte des actes de recoooaissaoce qui arrivent h Turin. Oot reconnu le royaume d'Italie L'Angleterre, La Prusse, j Pro,es,ao,s' La Russsie, schismatique. La Turquie, tu; musulmans. L Egypte, La France, catholique. Les puissances qui n'ont pas reconnu les faits accomplis dans la Péoinsule sont ce jour Les États romain», L'Espagne, catholiques. L'Aulrtche, J Quand on envisage la question italienne son véritable point de vue, c'est-ë-dire au point de vue de l'influence catholique et des droits des petits États indépendants daos la famille des nations, on reste moins étonné eu présence des derniers actes de la reconnaissance du royaume d'Italie. Sans doute, l'observation du Droit est commune tous les peuples; ce sont les mêmes principes qui gou vernent les monarchies, quelle que soit la religion du monarque, et la Révolution est aussi funeste nu Etat protestaut ou schismatique qu'à un État catholique. Mais souvent les rivalités d'inflnence religieuse, font oublier cette commonaoté de droit, cette solidarité de principes qui unit tous les États grands et petits, et l'on a vu souvent plus d'nn État appartenant une religion se réjouir des échecs subis par nue nation appartenant nn antre culte, et aider son abaissement, sa chute, dans l'espoir d'en retirer un avantage de situation. On lit daos le fVanderer, journal de Vienne a A Czeladna (village de la Moravie) vit on paysan âgé de 147 ans, qui s'occupe encore un peu des travaux des champs. Dernièrement, le nouveau curé de Nesseldorf, qui avait vu daos le livre des baptêmes qu'il avait daus sa paroisse ud homme d'un âge si avancé, lui envoyait une voitnre en i'invitaotëdîuer. Le vieillard a accepté l'invitation, mais il a refusé la voiture et il est arrivé pied chez Sun curé. Il lui a raconté qu'il a passé dans sa chau mière la plus grande partie de sa vie, qu'il a été militaire et qu'il s'est remarié l'âge de 90 ans. Du lait et des pommes de terre sont depuis Ion gues années za priucipale nourriture. FÊTE DES TIREURS ALLEM ANDS A FRANCFORT. Le 15 a eu lieu la procession solennelle des tireurs allemands travers les principales rues de Francfort pour se rendre a la place du Tir national. Le coup d'oeil était très-pittoresque, et les dispositions générales font beaucoup d'honneur au bon goût du comité organisateur, dont les membres, cheval, ouvraient la mar che. Venaienl ensuite d'anciens Germains vêtus de peaux et armés d'épteux, des archers en costume du XII" siècle, des arbalétriers, des hommes d'armes avec le fusil mèche, des mousquetaires en costume du temps de Charles V, et enfin des tirailleurs modernes pied et cheval, le tout représentant l'institution des tireurs depuis l'époque la plus reculée jusqu'à nos jours. Des jeunes filles vêtues de blanc, tenant les coupes destinées comme prix et accompagnant un énorme bouquet porté sur un brancard, précédaient les bannières des diffé rentes sociétés de tir dont les membres se trou vaient présents la fêle. On vit défiler ensuite les diverses associations de gymnastique et de chant, enfin les tireurs allemands précédés par ceux de la Suisse et divisés par Etats et par villes, avec musiques militaires et fanfares en tète. Les tireurs de la Suisse, au nombre de plus de mille, ont été vivement acclamés par le public. Au perron de la gare, un des membres du comité, M. Sauerlunder, les avaient reçus par un discours dans lequel il a dit entre autres Nous vous remercionsfrères, d'avoir répondu notre appel et d'avoir arboré pour la première fois aux rives du Mein votre drapeau, ce glorieux drapeau qui a guidé les héros de Morgarlen et de Sempach, de Moral et de Saint Jacques. Le colonel Kurz, de Berne, a répondu Chers amis!... recevez nos remerciements Nous apportons des habitudes différentes des vôtres, mais nous apportons des cœurs accessi bles et ouverts l'amitié et Vaffection. Tireurs, camaradessaluez au nom de la Suisse les tireurs allemands réunis Francfort sur les rives de ce beau Mein. Vive l'Allemagne vive la patrie commune de dos amis! quelle prospère, qu'elle se fortifie! Suisses, criez avec moi Vive l'Allemagne! Des vivats enthousiastes avaient répondu des rangs des tireurs suisses. Les Bavarois, les Autrichiens et les Tyro liens ont été reçus de la même manière. Enfin, arrivés h Rossmarkt, les tireurs rompirent les rangs pour se placer en cercle autour d'une estrade où devait avoir lieu la présentation du gonfanon du tir. Le président du comité organisateur monta alors la tri bune et prononça le discours suivant Salut vous tous, soyez les bienvenus, au nom de la ville de Francfort et du comité de ta fêle. Nous espérons et attendons que vous serez aussi prompts vous réunir quand il s'agira de combattre pour la patrie. Soyez les bienvenus frères tireurs allemands, qui êtes venus con courir la grandeur et l'union de la patrie; soyez les bienvenus, membres de l'union des tireurs allemands, la tête desquels s'est placé le noble duc, et vous, nos voisins de Suissequi nous avez fourni l'exemple pour l'organisation des tirs. J'inaugure ctite première fête du Tir fédéral; que ce soit une fête de joie et de paixt de récréation et d'enthousiasme. Vive toute la patrie allemande, vivat, vivat! a Les cris enthousiastes ont duré longtemps; après que la bannière fédérale, acclamée avec enthousiasme, fut mise sur la tribune, le duc Ernest de Saxe Cobourg prit la parole. (Noe lecteurs connaissent son discours.) Après avoir énergiquement acclamé celte allocution, le cor tège se remit en mouvement. La bannière a été portée par trois robustes brasseurs, dont la rotondité, dit le Journal de Francfort, /ait hon neur notre ville libre! Ils se sont arrêtés devant le faisceau formé avec les drapeaux et ont repris la procession par les rues. Ils se sont arrivés au Festplalz qu'à 4 heures. Le défilé a duré ainsi près de 6 heures, depuis le départ au quai inférieur au Mein jusqu'à la place du Tir. Le temps, couvert d'abord, s'est rasséréné ensuite. Un journal littéraire de Berlin, le Gartenloube, vient de publier sur la perte du navire Y Amazone un article qui produit la plus vive sensation. D'après cet article, signé d'un marin américain qui a indiqué son nom et le lieu de sa naissancela perte de ce navire serait due on complot infâme. Cet Américain raconte, en effet,que c'est l'in stigation et sous la participation d'une comtesse danoise, dont on ne dit pas le nom parce que cette dame est d'origine allemande d'un fonctionnaire danois et d'uo membre du parti féodal prussien, qu'un clipper américain, le Blaci/iatvkcapi taine Morton a passé sur Y Amazone et l'a fait sombrer. xm j-»-. il 1 1 mvw—ivmwm— Ou vient d'achever en Suisse, sur le rberoio de fer de Berne I.aozanne par Fribourg, l'exécution et la pose d'uu magnifique travail qui peu! être considéré comme une des merveilles de l'industrie moderne. C'est le viaduc de Grandfey,sur la Sorioe, 3 kilomètres de Fribourg. Ce viaduc corniste en un pont eu fer reposai)! d'une rive l'autre sor des culées en maçonnerie, e: soutenu par six piles dont la base est en maçonnerie et le reste eu fonte et en fer. Le pont, y coruptis les culées, a une longueur totale de 382 mètres 64 centimètres. Déduction faite des culées, le tablier eu fer forgé compte 333 mètres 72 centimètres. Ce tablier est un tube creux dont la trauche transversale affecte la forme d'où quadrilatère. Il douue passage aux piétons dans son intérieur, tandis que les rails du chemin de fer sont p sés sur le côté supérieur. Cette masse énorme pèse 1 million 200,000 kilogrammes. I.es piles ont une hauteur maximum de 78 mè tres, doot 34 mètres en maçonnerie et le reste en fer, soit 44 mètres. La partie eo fer se compose de colonnes eo fonte reliées entre elles par des treillis eo fer forgé. Chaque pile cootierit en poids 208,000 kilogrammes de foute et 84,000 kilogrammes de fer, ce qui donne au total 1 million 248,000 kilo grammes de foote et 5o4,ooo kilogrammes de fer. Le poids du tablier et des piles, fer et foote, donne donc 3 millions 52,000 kilogrammes environ. La maçonnerie comprend 20,000 mètres cubes. Ce viaduc n'a pas demandé moins de deux an nées de travail. Nous extrayons le curieux fait suivant d'une lettre écrite du camp du général Mac Ckllan Eu me tendant nue plantation située près du campe-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3