Coucours de Jeux de Cartes, a 3 h., sur la Grande Esplanade. Représentation théâtrale flamande, donnée par la Société littéraire et dramatique de Vlaemsche Ster, Il la Salle de Spectacle, a 7 h. dit soir. Grand bal organisé par la Société de Saint- Sébastien, b 8 h. du soir h l'Hôtel de la Confrérie. mardi, s aout. Grande fête aérostatique. M. Glorieux s'eulèvera dans un aérostat. L'aérostat sera gonflé sur la Grand'Place et M. Glorieux preodra place dans la nacelle b 5 h. du soir. Tir a la Perche (sarbacane), organisé par la Société du Sud, rue de Lille, 13g. Grande Fête champêtre au local d'été par la Société de la Concorde, a 7 h. do soir. mercredi6 aout. A midiconcert au Parc. Jeu de Ciseaux, h 5 h., h la Place du Zaelhof. Les 3, 4, 5, 6, 7 et 10 Août, la cloche de retraite ne sera pas sonnée. Du 3 au 10 Août, la Bibliothèque et le Musée seront ouverts au public, tous les jours, le matin de 11 h. b midi et le soir de 3 5 heures. nécrologie. La veuve de l'illustre auteur de la Mécanique céleste, Mm* la marquise de Laplace,ancienne dame d'honneur de la princesse Elise, grande-duchesse de Toscane et sœur de l'empereur Napoléoo 1", vient de mourir h Paris, b l'âge de g4 ans. Lord John-Georges Beresford, archevêque d'Armegb, lord-primat de toute l'Irlande, vieot de mourir; ses revenus étaient de i5,ooo liv. st. (375,ooo fr.). nouvelles diverses. A l'occasion des Courses de chevaux qni auroot lieu b Bruges, lundi prochain, un train d'excursion sera organisé pour ce jonr sur la ligue ferrée de Poperiughe b Bruges. Le départ d'Ypres est fixé b 8,5o du matin. L'arrivée b Bruges b midi. Le retour de Bruges b 8 heures du soir. Prix des places: d'Ypres b Bruges, aller et retour. 1" cl. 4-20; 2* cl. 5-4o; 5* cl. 2-10 Avant-hier, vers 6 heures du soir, dit VImpartial de Bruges, un individu, vêtu d'une blouse, se présenta b la demeure de M"1' veuve D. Van Hollebeke, Promenade du chemin de fer. Il fut reçu par la dame qui lui demanda le but de sa visite- Cet individu ne répondit rien. Pressé par une nouvelle question, il tira tout b coup un cou teau de dessous sa blouse et en porra un violent coup b la dame. Celle-ci, fort heureusement, put reculer d'un pas et eut assez de sang-froid pour parer le coup. I.e couteau atteignit le btas de Mm' Van Hollebeke, mais la blessure qu'il occasionna n'est pas très grave. Après ce méfait, l'iuconnu prit la fuite. Malgré toutes les recherches, on n'est pas parvenu jusqu'ici b mettre la main sur le malfaiteur. La presse de Bruges annonce que l'ordre vient d'arriver au 1" régiment de cuirassiers en garnison en cette ville, de se reudre au camp de Beverloo, le 20 du mois prochain. Ou nous écrit d'Ostende, le 23 Hier, un ouvrier, pris de boisson, ayant oublié l'heure du dîner, rentra au domicile conjugal vers trois heures après-midi. N'y trouvant point le pot au feu, il profila de l'absence de sa chère moitié, qui s'était rendue au travail, pour briser tous les ustensiles du ménage. Uo seul lui restait, le poêle, et comme il lui était impossible de le détruire, ri'ayaut pas b sa disposi tion les instruments nécessaites, il prit un autre parti Puisqu'il n'y a rien b manger et qu'il n'y a pas de feu pour préparer mou dîner, dit-il, eh bien, ma foi, nous n'avons pas besoin de poêle non plus. Il le prit en effet sur le dos, et, après avoir parcouru plusieurs rues de la ville, il arriva au premier bassin de commerce, où il s'empressa de faire faire le plongeon b son fardeau; notre ivrogne faillit l'y suivre. La police était arrivée sur les lieux, où il s'était formé un grand attroupement, elle prit notre homme et l'enferma au poste des bassins, afin de lui donner le temps d'y réfléchir sur l'acte qu'il venait de commettre. Notre farceur trouva que,1a police était trop hospitalière et trop polie b son égard, car il profita de l'absence des agents, qui s'étaient rendus b la station du chemin de fer, pour enfoncer la porte et faire sauter la serrure. Il sortit traoquillemeul du poste et alla dépenser en bois sons l'argent qui lui restait. On écrit d'Ostende, le 22 a Ou avait sup posé il y a peu de jours que S. M. le Roi de Prusse ne viendrait pas b Ostende cet été-cimais ces rumeurs ne se basaieut que sur la nouvelle qu'eu avait donnée uo joornai de Cologne. Aucun contre- ordre n'est jusqu'à présent parvenu au propriétaire dont l'hôtel a été retenu par le roi de Prusse. La commission directrice de la Société des courses de Waeregliem informe MM. les officiers de l'armée belge qui voudraient prendre part au steeple chase militaire, qui aura lieu dans celle commuoe le 2 septembre prochain, que M. le mi nistre de la guerre a daigné, par sa lettre du 10 juin 1863, prévenir M. le président de la Société, qu'il les autorisait b prendre part b ces luttes hip piques. Elle leur rappelle eu même temps, que les inscriptions doivent se faire au plus tard le 1" août prochain. On écrit de Bruxelles b VEconomie de Tournai, que la construction de la ligue directe de Tournai b Lille se fera sous peu ce sont MM. de Rothschild qui l'entreprendront pour la partie française. Un triste accident, dont on ne voit que trop d'exemples, est arrivé jeudi b Laekeu. Quatre sous-officiers du régimeut des grenadiers étaieul montés en barquette sur le caual, lorsque, arrivés en face du château toyal, uue impulsion tiop brusque fit chavirer la faible nacelle; deux d'eutr'eux purent se sauver, les deux autres fureut ramenés ne douuant plus aucun signe de vie. De prompts secours leur fureut aussitôt prodigués par M. Brûlé, directeur de la fabrique Godin- Lemaire et par M. Neybergh, directeur de la phatmacie de la cour,qui, en l'absence du médecin, était accouru sur les lieux. Leurs efforts ne furent pas vains, car ils réussi rent b sauver l'un d'eux d'uue uioit certaine; le sergent Boulanger oe survécut malheureusement pas et ses restes fureot conduits b la caserne. Bien que le Journal de Charleroi commence le récit qu'on va lire par ces mots Ce qui suit est historique a, nous ne le reproduisons que poor égayer nos lecteurs Ce qui suit est historique: M. C. bourgmestre de M*** et négociant eu atdoi- ses, ayant b expédier des échantillons en trauce, prit quatre ardoises, les lia ensemble avec uue légète ficelle, inscrivit l'adresse du destinataire sur le paquet et le remit b sou domestique pour qu'il le portât b la station. Il lui donna en même temps uue lettre pour qu'il la jetât b la boîte de la poste. N'ayant pas de timbre chez lui, ii remit également 4o centimes b son domestique pour quHj achetât uu timbre de ce prix et l'apposât sur l'enveloppe. Eu route, le domestique oublia uo peu les recom mandations de son maître Arrivé b la poste il acheta quatre timbres b 10 centimes, défit le paquet d'ardoises, colla sur cha cune d'elles uu litubie-poste et se mit et devoir de les introduire daus la boîte. Ce ne fut pas sans peine qu'il y parvint, les ardoises élaieul plus larges que l'ouverture de la boîte, il dut les rogner pénible ment avec sou couteau. Quant b la lettre, il la jeta dans la boîte sans timbre. Lorsqu'il fut rentré b la maison, son maître lui ayant demandé s'il s'était bien acquitté de sa coin- mission, il répondit en se rengorgeant oy, mais j'ai biu yen du mau; el trau estait trop s'iroi, il a fallu biâmmiu les scardé pou les y fé passer. On lit daus uue feuille de Cbarleroy Un grand uotnbre de nos lecteurs se rappellent encore qu'il y a une dizaine d'auoées uu ouvrier de la station de Cbarleroy, le nommé Greutz, ancien gendarme, l'homme de confiauce de M. Delforge, chef de station b cette époque, avai: disparu subi tement emportant une somme de fr. 4,63o, qu'il était chargé de déposer au comptoir de la Banque nationale. Des mandats d'arrêts laucés immédiate, ment dans toutes les directions, les recherches de |a police, n'amenèrent aucun résultat et depuis loug. temps on ue songeait plus b Greutz, qui était par. veuu fort habilement b se soustraire au châtiment qui l'attendait. Mais la police, qui se sentait humi liée d'avoir vu sa perspicaci'é et son habileté mises en défaut par un ancien gendarme, a»ait juré qu'elle mettrait la main sur le coupable el aspirait toujours au moment fortuné où elle pourrait prendre sa revanche. Il y a peu de témps, elle apprit, nous ne savons par quelle circonstance, que Greutz vivait fort paisiblement en France. Une demande d'ex tradition fut aussitôt adressée au gouvernement français, et ces jours derniers Greutz vit sa quiétude troublée par l'apparition significative de gendarmes français qui l'escortèrent jusqu'à la frontière, où il fut livré aux autorités belges. Greutz est en ce moment daus la prison de Moos et sera jugé aux prochaines assises du Hainaot. Nous apprenons, dit une feuille de Namor, que le 3* régiment de lanciers quitte notre ville le i5 du mois prochain, poor se rendre au camp de Beverloo, où doivent avoir lieu de grandes manœu vres. Trois régiments d'infanterie, quatre régiments de cavalerie légère et un régimeut de cuirassiers doivent également y prendre part. Oo écrit de Durbuy, le 1 g juillet qui casse lbs verres... s'enrichit I Voici comment .Parmi les moyens de se libérer envers ses créanciers, il en est ou que le Code civil n'a certainement pas indiqué et qui vient d'être découvert par un paysan des bords de l'Oorthe. Notre Ardennais était traqué depuis longtemps par une meurte de créanciets, et les flots du Pactole, hélas 1 oe coulaient pas chez lui. Bien des fois, il avait flairé l'odeur âcre du papier timbré et l'huissier, flanqué de ces aima bles personnages qu'on appelle des recors, allait enfin, au nom de la loi, opérer la saisie. Le pauvre débiteur, furieux de se voir enlever son chétif mobilier, s'écrie, d'une voix courroucée Du moins, tu n'auras pas ceci Et, accompagnant ces paroles d'un juron formi dable, il lance, au même instant, nn énorme coup de bâton dans on miroir antique. La glace éclate en mille pièces el, de ses débris jaillail une véritable pluie de louis d'or. L'huissier, tout ahuri, devient plus humain avec le paysan, qui ne peut en croire ses yeux, il rainasse le trésor que recélait le vieux meubles, el s'empresse d'aller auooocer cette trouvaille aux créaociets émerveilllés. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES* Londres, 23 juillet. L'Agence Reuter a reçu les nouvelles suivantes de New-York, do 11 Le président Lincoln s'est rendu au quartier général de Mac-Clellao et a adressé un court dis cours b l'armée, déclarant qu'il retournera content, parce qu'il sait que les hommes qui l'entourent prouveront qu'ils sont en état d'accomplir leur tâche et ne s'arrêteront pas avant d'être entrés a Richmond. Il a exprimé sa confiance dans l'armée et dans son général. M. Lincoln est retourné b Washington après une conférence particulière avec le géoéral Mac Clellan. Paris, 23 juillet. Le Moniteur aononce que quelques symptômes inflammatoires ont né cessité une application de sangsues b la princesse Clotilde. Oo en attend uu boo résultat. L'Impéra trice a visité la princesse. Paris, 24 juillet. Le Moniteur annonce que l'état de la princesse Clotilde était très-satis faisant hier au soir. Paris, 23 juillet, au soir. Les principales conditions du traité eùlre la France et la Cochin- chine sont une indemnité de vingt millioos; la cessioo de trois provinces; la liberté des cultes pour les chrétiens. Berlin,,23 juillet. La Chambre des députés a commencé aujourd'hui la discussion du traité de commerce avec la France. M. de Bernstorff a exprimé très-vivement le désir que ce traité fut adopté b l'unanimité. Ragusb, 21 juillet. Vendredi et samedi, les Turcs, au nombre de 5o,000 hommes, ont attaqué les Monténégrins, dont l'armée comptait environ 15,ooo hommes. Les montagnards, manquant de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2