DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Turin, 27 juilletdu soir. Le syndic de Marsala a publié la relation de la visite faite en .cette ville par Garibaldi, le 19 courant. Vienne, 26 juillet au soirJeodi, les raguse, 27 juilletLes Turcs ont subi une défaite, le 24 courant, Sagaratz. Leurs fortifica tions ont été détruites. Belgrade, 28 juillet. Les Monténégrins ont été battus sor tous les poiots. Ils sont complè tement découragés et binient leors propres villages. ANGLETERRE. toit de l'hospice des ancieos prêtres et doot des ouvriers s'étaient servi dans la journée pour peio- dre la façade. Walar attendit patiemment l'arrivée de quelques passants qu'il posta au pied del'écbelle et lui-même courut chercher la police. Les agents ne voulaient pas d'abord admettre la vérité du rapport qoe leur fit Walar. Celot- ci alors se décida courir après le voleur il grimpa sur l'échelle et fit la visite des toits et des greniers de l'bospice. Il ne découvrit rien, il descendit et proposa aux agents de faire une battue dans toute la maison. Nouvelle résistance des agents. L'ex- gendarme, sûr de trouver sou homme, alluma uoe chandelle, fit uoe nouvelle ascension, non sans péril pour ses jours, et se mit encore b la recherche do voleur. Bientôt on le vit apparaître b la fenêtre du grenier, tenant au collet on individu qui demandait grâce et le suppliait de le laisser descen dre par les escaliers de l'hospice l Non, répondait l'autre, tu descendras par où tu es monté. Il le poussa et notre coquin descendit qoelques échelons. Arrivé au milieu de l'échelle, celui-ci qui voyait au bas des agents prêts b l'empoigner, refusa de continuer sa descente. Mais notre ex-gendarme qui, de la fenêtre du grenier,surveillaitses mouvements, sécoua l'échelle, et force fut faite au voleur d'opé rer sa retraite. A dix pas do sol, il tenta un nouveau moyen de salut, il saota par-dessus la tête des agents, qui ne lui laissèrent pas le temps de se relever, et se saisireot de sa personne» Tout n'était pas eocore fini avec ce coquin. Oo le menait b la permaneoce, lorsqu'en passant sons la fausse porte de l'évêcbé, il lança un coup de pied eu pleine poitrine b l'ancien gendarme et abattit ses deux poings sur les deux agents. Ces derniers, quoiqo'étourdis, ne lâchèrent pas leur prisonnier qui fut conduit en lieu sûr. On écrit de Termonde: Hier après-midi, no soldat de oolre garnison, en remuant la terre au pied des palissades entourant la caserne, pour y trouver des vers destinés b la pêche, y trouva une assez grande quantité de pièces d'or et un poignard; il s'empressa de remettre le tout entre les mains de la justice. Les journaux ont annoncé, il y a quelques mois, qu'on caporal du 10* de ligne avait été con damné b mort par !e conseil de guerre de Gaod, pour tentative d'assassinat commise snr l'un de ses camarades, son complice dans un vol commis b Termonde chez M. V. S., agent d'assurances. Ou croit généralement ici que le poignard est l'arme avec laqoelle le crime a été commis et que l'or est le produit du vol perpétrée chez M. V. S. Il est présomahle que l'enquête b laquelle la justice va se livrer jettera quelque jour sur toute cette affaire, a Uoe voiture de troisième classe du dernier convoi de Bruxelles b Namur a failli, jeudi au soirdevenir le théâtre d'oo drame sanglant, dit VUnion de Cbarleroy. Un voyageur b qui le garde réclamait sou coopon, et qui ne prétendait pas l'exhiber, tira tout b coup de sou bâton une espèce de poignard, dont il mit la pointe sur la poitrine du fonctionnaire, le menaçant, avec une exaltation peu rassurante, de le transpercer de cette arme s'il disait no mot de plus. Le garde, sans se laisser émouvoir, invita le furieux voyageur b remettre soo stylet dans le fourreao, mais celui-ci refusant et commençant b menacer ses voisins qui lui don naient tort, le garde l'empuigoa, se saisit adroite ment de son arme, et, arrivé b la station des Écaussines, remit l'arme et l'individu b la disposi tion du chef de cette gare qui dressa procès-verbal. Tous les voyageurs du compartiment ont recon nu que ce garde avait fait vaillamment son devoir. Un jeooe homme de Morialiné, victime du lâche et brutal attentat qui eut lieu Oiet lors de la fête communale, comme nous l'avons raconté d'après les journaux de Charleroy, a pu être reconduit chez ses parents. Les médecins espèrent le sauver. On sait que l'auteur do crise a été arrêté. Ses complices, c'est-b-dire trois jeunes gens qui accompagnaient le meortrier et qoi, parait-il, l'oot excité par lears paroles, sont en fuite. On écrit de Cou vin b la Gazelle de Huy «Les idées pbalanstériennes comptent encore des partisans. Et si beaucoup s'en tienneot b la théorie, il ea est quelques-nos qoi poussent les principes jusqu'à leurs dernières conséquences. C'est ce que prouve l'exemple que voici. Il y a quelque part, dans les environs de Coovio, one commune assez populeuse et qui a nom Cul-des Saris. Or, daos laditecommboede Cul-des-Sarts, vivaient naguère deux couples d'époox, vrais modèles de tendresse et de fidélité. Chacun de ces couples coulait eo paix des jours heureux et rappelait a s'y méprendre le lapio de la Sarcelle du tendre Florian. En ap parence, rieu n'empêchait que cet état de choses ne se prolongeât indéfiniment. Mais les lois Je l'at traction, méconnues parait-il, reprirent tout b coup leor empire. Par des causes qui ont jusqu'ici échappé aux investigations de la science, l'équilibre se rompit, les affioités entrèrent de nooveao eo jeu, et les éléments se recombioèreot daos an ordre différent. Un beau matio, l'épouse do voisio et l'époux delà voisioe, iovisiblemeot attirés l'oo vers l'autre par des forces iucoonues, se rapprochèrent pour former une nouvelle combinaison. Jusqu'ici, sauf les droits de la morale, la chose De sort pas du cadre des pbéoomèues naturels. Mais voilb que tout b tout, et après on temps normal donné b l'ébahis— seraeot et b la stupéfaction, l'époux délaissé et l'épouse abandonnée se seoteot b leur tour attirés l'un vers l'autre. Ces deux moitiés d'un même être, qoi probablement se cherchaient depuis longtemps, se retrouvent enfin, se rapprochent et reconsti tuent un nouveau tout. Depuis plus d'oo an, ces deux couples formés par substitution ou, comme diraient les chimistes, par la voie des doubles dé compositions, jouissent du plus parfait bonheur. Pour peu que ces échanges b l'amiable viennent b se généraliser, ils simplifieront singulièrement la rédactioo des actes de l'état-civil, et on pourra ré léguer la loi du divorce parmi la vieille ferraille. Les nouvelles qo'oo reçoit du Borioage ne sigoalent aucun changement daos la sitoatioo. Les ouvriers sont calmes, travaillent parloot,b l'excep tion des charbonnages des Produits et de Crachel- Picquery où le travail n'a pas encore été repris. Oo écrit de Bastogoe b VÊcho Luxem bourg Il s'est passé b H..., chef-lieu d'un de oos cantons, daos le commencement de ce mois, un fait tellement grave qu'on refuserait d'y croire s'il n'était garanti par des persoooes dignes de foi. Le médecin de la localité, appelé b cinq reprises diffé rentes par diverses personnes, a refusé ses soies b un enfant de cinq ans qui s'était empoisonné en mangeant des .fleurs et qoi a succombé après six heures d'atroces souffraoces. Ce fait, qui n'est pas unique dans la vie de cet homme de l'art, a soulevé contre celui-ci uoe réprobation générale. La dernière liste officielle des étrangers arri vés b Spa depuis le commencement de la saisoo eo porte le nombre b 5,03a. On lit dans le Courrier de tEscaut t 11 n'est bruit dans notre ville que d'oo horrible assassioat commis samedi vers dix beares du soir b Flobecq. M. le notaire D'Harveng eo rentrant chez lui a reçu une balle daos la tête et est tombé inanimé sur le seuil de sa maison. M. le procureur du Roi et M. le joge d'in struction se sont rendus b Flobecq poor instruire. Ou lit daos le même journal L'horrible crime commis sur M. le notaire D'Harveog de Flobecq préoccupe trop notre ville où il compte de si nom- breux amis pour que nous ne nous empressions pas de publier les dernières nouvelles qui nous sont parvenues. M.. D'Harveng n'a pas succombé so«s les coops de soo assassin. Oo espère même qo'i) st rétablira. II a été atteint au cou d'on quartier de balle. C'est sa blessure la plos grave, mais des hommes de l'art pensent qu'elle n'est pas mortelle Ce ne serait alors en quelque sorte que par miracle qu'il aurait échappé aux deux coups de feu tirés sur loi b bout portant, a Un étudiant, aspirant au diplôme de candidat en sciences natorelles, était assis, il y a quelques jours, sur la sellette académique. L'ioforluné suait b grosses gouttes. Un membre du jury, touché de compassioo, lui posa charitable, ment uoequestioo bien simple, de solutioo facile; Monsieur, demanda-t-il, pourriez-vous me dire l'effet de la chaleur sur le corps? C'est de les dilater, répondit l'interrogé. Bien, monsieur; mais veuillez me citer on> exemple? L'étudiant avait étudié le billard plus coosciens- cieusement que la physique; il était fort embar rassé. Il passait one maio dans sa chevelure, regar dait le plafond de la salle, le tapis vert de la table, et semblait absorbé dans ses peosées. Du reste, pas un root. 1 Eh bien monsieur, dit l'examioateur, voyons, répondez. Les exemples sont si nombreux! L'étudiant, après avoir réfléchi eocore quelques secondes, ne crut se pouvoir mieux tirer d'affaire que par la réponse suivante Monsieur, dit-il, en été les jours sont plus loogs qu'en hiver, parce qu'ils sont dilatés par la chaleur. En cette occasionGaribaldi a prononcé contre l'empereur des Français un discours qoi dépasse eo violence tous ses discours antérieurs. Oo assure que le ministre a envoyé immédiate ment, par voie télégraphique,on arrêté qui destitue le syndic. k 1 Le préfet de Païenne a donné sa démission, qui a été acceptée. fiançailles de l'archiduc Charles-Louis avec la priocesse Annoociade-Marie des Deux-Siciles ont été célébrées b Zurich. Les Turcs, mis eu fuite, ont été vivement pour suivis et oot éprouvé de grandes pertes. La popnlaiioo de Piperi a fait sa soumissioD. Orner-Pacha a placé des bachi - bouzouks en observation snr les frontières de la Sosoie, de la Bulgarie et de la Servie. Uoe curieuse indemnité d'expropriation vient d'être allouée en Angleterre. MM. Gatti, qui occupaient ou emplacement nommé Hongerford Hall, et y vendaient des rafraîchissements, mais principalement des glaces b on soo, se trouvent déplacés par le passage du chemin de fer de Cbariog Cross. Ils réclamaient devant la cour des shériffs un dédommagement de i3,ooo livres sterling, soit 525,000 fr. Ils estimaieot leurs bénéfices oels b 4,ooo livres ou 100,000 fr., par an. Il résultait de leors litres que la recette de fa dernière année avait été de 955 livres, sur lesquelles on avait prélevé des bénéfices considérables. Cette année, la recette en mai s'était élevée b 5,186 litres, t* w y t i t t Jp v i 4P f m J J1JU-J

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2