de la façade et d'établir le dôme de la chapelle royale, dont les dimensiiona devront dépasser celles que prévoyait le projet primitif Catien- tion de M. le ministre de ta justice a été appelée sur la question de savoir si les piliers et massifs destinés h supporter ces masses présentaient une solidité suffisante ou s'il ne conviendrait pas de leur donner plus de résistance. D'accord avec la commission de surveillanceM. le ministre a demandé l'avis d'une commission tCingénieurs architectes. Celle ci a été d'avis qu'il serait prudent de renforcer quelques assises, ce qui peut se faire sans altérer le caractère du monument. a La commission de surveillance, tout en restant convaincue qu'il n'y aurait pas le moindre danger construire sur les massifs existants, a proposé cCadopter, comme surcroit de précaution,le par tiindiqué par les ingénieurs. m M, le ministre s'est décidé dans ce sens. (Moniteur.) Les renseignements suivants sont extraits du rapport de la chambre de commerce d'Anvers La marine nationale continue décliner aucun navire belge n'a été lancé en 1861. et par suite de pertes survenues durant cette année, Anvers ne comptait plus, au janvier 1861, que 63 navires jaugeant 23,a64 tonneaux en deux ans, Anvers avait vu disparaître le quart de ses navires, représentant le tiers du tonnage total. Comme le dit la chambre de commerce, si rien ne vient changer cet état de choses, et il est présumer que tel sera le cas, on peut prévoir le moment prochain où la marine belge aura cessé d'exister. La construction des navires Anvers a naturellement suivi le sort des armements maritimes. En revanche, le chantier de navires en Jer de la Société J. Cockerill voit tous les jours sa réputation s'étendre et ses commandes augmenter. Il a livré en 1861. douze bateaux vapeur d une Jorce réunie de 1,100 chevaux expédiés pour diverses rivières de l'Europe, plus, des dragueurs en fer, etc. Il restait en construction au 1" janvier 1863 un yacht vapeur destiné la marine impériale russe, six bateaux vapeur et neuj barges en fer. On lit dans la Saison, supplément an n* 20 de la liste des étrangers <1 Spa Mardi, le duc et la duchesse d'Aumale ont reçu les membres du collège écbe«ioal. Dans l'allocution qu'il a adressée aox nobles visiteurs, M. le bourgmestre a dit que le collège, interprète-des sentiments de la popula tion spadoise, formait des vœux sincères pour que nos eaux bieofaisaotes fussent aussi salutaires h la sauté de M"" la duchesse qu'elles l'avaient été en 1787 k l'auguste aïeul du prince, ainsi que l'atteste le monument de reconnaissance élevé k la source de la Sauveoière par les mains de ses dignes enfants. a M. le bourgmestre a ajouté qu'en vertu d'une décision prise déjk l'année dernière, le conseil communal avait chargé ie collège de la créatioo de nouvelles promenades dans le beau ravin d'Orléans, afin de consacrer la mémoire du séjoor Spa d'une famille dont nos vieillards aiment k redire les bienfaits aux nouvelles générations. a Le duc d'Aumale a répondo que bien souvent feu le roi son père aimait k leur raconter les circon stances de son séjour k Spa et leur décrire les travaux qu'il avait exécutés, lui, ses frères et sa soeur, dans le bois de la Sauveoière qu'il avait gardé le souvenir le plus agréable de la belle fête organisée dans ses promenades par Mmc de Genlis pour célébrer le rétablissement de leur mère. Aussi, a dit Soo Altesse Royale, notre première visite a t- elle été pour la Sauveoière, et ce n'est pas sans on vif sentiment d'émotion et de bonheur que nous avons admiré ces arbres majestueux plan tés par mon père, mes oncles et ma tante, a LL. AA. RR. se sont ensuite entretenues avec messieurs les membres du collège de tout ce qui intéresse l'aveoir de Spa, dont le séjour leur parait délicieux, a ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du 9 août, le sieur Decra, can didat huissier Beveren, est nommé huissier près le tribunal de première instance séant Furnes, en remplacement du sieur Marquette, démissionnaire. Par arrêté royal de la même date, le sieur Bouckenaere, greffier de la justice de paix du premier canton d'Ypres, est autorisé exercer, sous le nom de son épouse, le commerce de mercerie. Cette autorisation est révocable eo tout temps. Par arrêté royal^du 11 août, est agréée l'élection de MM. les docteurs Crocq, k Bruxelles, et Verhaeghe, k Osteode, comme membres titulai res pour remplir respectivement les places vacantes dans la première et dans la troisième section de l'Académie royale de médecine. Un arrêté royal du 11 août approuve la délibération du conseil provincial de la Flandre occidentale, tendante k obtenir l'autorisation de contiuuer la perception, pendant un nouveao terme de six années, partir du 1" janvier 1863, de cinq centimes additionnels extraordinaires au principal des contributions foncière et personnelle, pour la construction de nouvelles roules pavées et l'exécotion d'autres travaux d'utilité publique. CHRONIQUE JUDICIAIRE. On écrit de Lyon, L'affaire de la femme Favre et de ses deux complices, Favre et Chorel, l'on an cien suisse de la paroisse de Saint-Georges, l'autre, exsacristain de la paroisse de Sarin, accusés d'em- poisonoemeut sur la personne du nonagénaire Crépio, deux fois millionnaire, est fixée au samedi 2.3 cour au t. Les débats continueront sans désemparer. On pense qu'ils dureront six jours eoviroo. M' Berryer, le défenseur des parties civiles, arrivera k Lyon le jeudi 21 août. M" Jules Favre, le conseil des accu sés, y sera a la même époque. Un incident singulier s'est produit k la séance du 28 juillet de la cour d'assises du Var. Une domestique âgée de trente huit aDS, Thérèse- Delphine Marcel, était accusée d'avoir empoisouoé soo mailre. Devant les charges accablantes portée contre elle, l'accusée venait d'avouer son crime. Les jurés se retireol dans la chambre de leurs délibérations; ils en sortent quelques iostants après, rapportant un verdict par lequel ils déclaraieot Delphine Marcel coupable du crime qui lui était reproché, saos circonstances attéouantes. La peine de mort allait être le résultat de cette décision; le plus profond silence régnait dans la salle, ou attendait le prononcé de l'arrêt, quand, en relisant la réponse du jury, la cour remarqua qu'elle n'était pas signée de son chef, et M. le président reovoya MM. les jurés dans leur chambre; ils en revinrent, rapportaot le même verdict, toujours saos circonstances atténuantes. C'en était fait du sort de l'accusée; mais M. le pré sident remarqua ODe nouvelle irrégularité dans la réponse du jury, et dut pour la seconde fois l'inviter k rentrer dans la chambre de ses délibé rations. MM. les jorés, frappés sans doute de ce fait véritablement extraordinaire que leur verdict avait toujours été imparfaitement rédigé laut qu'il avait dû entraîner la peioe de mort, n'hésitèrent pas k le modifier, et admirent en faveur de l'accusée le bénéfice des circonstances atténuantes. La fille Thérèse-Delphine Marcel fot, par soite, condamnée aux travaux forcés k perpétuité. Le Far, de Draguignan.) NOUVELLES DIVERSES. L'église de Saiot-Martio k Cour Iraiqui (,t devenue la proie des flammes, a été bâtie par S1 Eloi, en 6&0, et rebâtie au XV* siècle. Tous les ornements, les peintures, les statues sont sauvés. Les orgues qui coûtent 3o,ooo francs sont tout k fait anéanties. Oo dit que l'église était assurée pour Soo,000 fr. Une lettre de Pitthem rend compte en ces termes des derniers momeots de M. le comte de Muelenaere, l'éminent homme d'État qoe la Bel gique vient de perdre Mardi 5 août avait lieu ici le service funèbre pour le repos de l'âme de Mm> Ametlinck, veuve de M. Jean de Muelenaere, ancien juge de paix du cantou de Thielt. A cette occasion M. le comte de Muelenaere était arrivé eo notre commune vers 10 heures du matin, et ses nombreox amis et connais sances virent avec plaisir qu'il paraissait jouir d'uoe bonne santé. Ils le félicitèrent k ce sujet, espérant que le noble enfant de Pitthem vivrait encore de longues années pour rendre de nouveaux services*! Dotre commune, k notre district, k oolre chère patrie. Cette espéraoce dût bientôt s'évanouir! a A peine M. le comte de Mueleoaere était-il assis depuis une beore k table avec ses parents et amis, qu'il fut atteint d'un coup d'apoplexie. Si MM. les médecins Laodsxvveert et Van Hove n'avaient pas été présents, la mort eût été instanta née. Tous les secours de l'art forent prodigués k M. de Muelenaere, mais ils échouèrent contre les progrès de la maladie. a A 4 heures de relevée, M. le comte de Mue lenaere reçut les Sacremeots des mourants des maius de M. le curé de Pitthementouré de la famille et des prêtres qui le matin avaient offert le sacrifice de la messe pour feu M"* de Moeleuaere. a A 6 heures do soir, M. le doyeo de Thielt et M. le supérieur du Petit Séminaire de Roulers récitèrent les prières des agonisants, et entre 10 et 11 heores du soir, M. le comte de Muelenaere expira. Oo lit dans une feoille de Bruges L'ar chiduchesse Marie d'Autriche, tante de la duchesse de Brabaot, accompagnée d'une dame d'honneur, est arrivée k Rlankenberghe pour y passer la saison des bains. L'admioistratioo communale a mis k la disposition de l'archiduchesse une charmante ca bine, élégamment décorée, qu'elles fait construire tout expiés. La princesse a été très - sensible k celte attention. a Oo s'attend k Blaokenberghe k l'arrivée do duc et de la duchesse de Brabant qui viendront y visiter leur parente, a Le duc et la duchesse de Brabaot, accompa gnés de quelques persoooes de la maison royale, sont partis dimanche au soir k dix heores pour Ostende et l'Angleterre. LL. A A. RR. et I. ont pris p!ace dans le convoi royal express train k la station du chemin de fer de Dendre-et- Waes, k Laeken. Le doc et la doebesse se sont embarqués, k mi nuit, k bord du Peubis. Pendant le mois de juillet 1862, 5,898 lettres sont tombées au rebut par suite de vices d'adresse. De ce nombre 3,464 ont pu être réex pédiées aux destinataires ou restituées aox auteurs k la suite de leor ouverture; 1,434sont restées en souffrance k l'administration. Monit Un singulier incident a marqué, samedi l'après-midi, les préparatifs qui avaient précédé la plantation traditionnelle duMey-Boomt Bruxelles. Les individus qui figurent daos la cavalcade dite de S*-Laurent revêtent toujours des noiformes mili taires. Un de ces messieurs, en grande tenue de lieutenant-colonel d'infanterie, et portant une décoration, parait-il, fut rencontré par un véritable officier qui, sans y faire plus d'attention et marchant

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2