l'élude de l'architecture du dessin académique et du dessin industriel. Le cours embrassera au plus deux années. t.a méthode devra avoir pour objet d'enseigner b l'élève b bien voir les corps dans l'espace, et le cours linéaire devra être complété par une théorie sommaire des ombres, au poiot de vue pratique. Mais les procédés destinés h produire l'effet des ombres seroot les plus simples possibles, de manière h ne point absorber l'attention et le travail de l'élève et b ne point le distraire de la perception de l'ensemble. L'emploi de la règle, de l'éqnerre et du compas sera rigoureusement exclu. Les auteurs qui voudront prendre part au con cours adresseront leur travail au ministre de l'inté rieur avant le 3i décembre i864. Sont également admis les ouvrages déjb publiés et les ouvrages en manuscrit. Ces derniers devront être accompagnés d'au moins deux planches gravées ou lithographiées pour servir de spécimen de l'exécution et do faire de l'auteur. Indépendamment du prix, le jury pourra pro poser des mentions honorables, s'il y a lien. Le jury chargé de juger les ouvrages des con currents se composera des membres du conseil de perfectionnement de l'enseignement des arts du dessin. Un arrêté royal do 17 septembre autorise la commission administrative de l'institution royale de Messines admettre immédiatement dans cette maison d'éducation les filles de militaires morts ou devenos invalides an service de l'État dont les noms suivent Hyacinthe Smets, Zepperen (Limbourg); Vir ginie Bachelet, a Namtir; Thérèse, Van Carpels, b Anvers; Marie Pelegrie, Renaix; Henriette Lau- reyns, h Malines; Valérie Minet, b Sombreffe; Marie Lefebvre, b Renaix; Marie Fromont, b Tongres; Thérèse Adelaer, b Gand; Céline Vanloo, b Bercbem-lez-Anvers; Philippine Gillel, b Bas- togne; Antoioette Mois, b Hasselt. nécrologie. Le dernier membre de l'ancienne famille royale écossaise des Stuarts, vient de s'éteindre. M11' Sophie Ross, dont le père a été porte-drapeau b la bataille de Culloden, est morte, il y a peu de jours, b Londres. Mm" Ross descendait en ligne directe de Walter, baron de Kincardine, petit-fils de Robert II, d'Ecosse. nouvelles diverses. On écrit de Wervicq La température actuelle est très- favorable b la coupe du tabac. Par suite des froids et de l'humidiié que nous avons ens pendant les mois de juin et de juillet, la plante est restée stalionnaire, mais elle a repris un peu de vigueur pendant la quinzaine d'août; néanmoins, nous aurons un déficit notable b constater. 4 On s'attend généralement b ce que l'on payera des prix élevés, car notre commune, comme celles de Reckem et de Comines, ne possède plus une partie de tabac des récoltes antérieures, ce qui ne s'est jamais vu chez nous. On écrit de Courtrai: Mercredi, dans l'après-dîner, une lourde pièce de plomb, tombant de la tour de S'-Martiu, a lézardé légèrement la voûte intacte jusqu'b ce jour de la nef du milieu. Le conseil communal a approuvé la proposition faite par la fabrique de l'église de S'-Martin, pour la reconstruction de la partie des toits de cette église trouvée en mauvais état. La dépense est évaluée b fr. 94,193-78; la reconstruction se fera en fer de fonte. Les travaux seroot poussés avec la pins grande activité afin de préserver les voûtes des intempéries de la saison. Le conseil a décidé qu'on offrirait le dimanche 1" octobre un banquet aux lauréats courtraisiens de l'exposition de Londres. On lit dans uoe feuille de Courtrai Le bruit est répandu, b Courtraique dans un village des environs de Waereghem, un cultivateur dont une vache avait dû être abattue, par suite d'one maladie contagieuse et pour laquelle il aurait reçu l'indemnité, aurait déterré la bête et l'aurait don née comme nourriture b ses ouvriers. Trois ouvriers seraient déjb morts. Si ce fait est exact, il demande une prompte justice. La nouvelle de l'entrée solennelle du Roi dans Bruxelles a fait tripler le nombre des habitaols accourus de tomes les provinces pour assister b ces imposantes solennités. Un singulier incident a en lieu samedi b Ixelles. Les sapeurs-pompiers volontaires exécu taient une grande manœuvre a l'établissement de la Société anonyme pour la construction d'orgues, chaussée de Wavre, lorsque au même instant un violent incendie de cheminée se déclara en face. Quelques bomrnes détachés des pompes arrêtèrent cet incendie, qui aurait pu avoir des suites sérieuses sans ce véritable hasard. Un cas d'intelligence et de sagacité de la race canine vient de se passer, il y a quelques jours, au passage d'eau d'Ahin, près de Huy. Uu petit enfant âgé d'environ deux ans, fils dn sieur D..., voulant suivre son frère, qui traversait la rivière eo bar quette, tomba dans la Meuse, profonde b cet endroit d'environ trois mètres. Un jeuoe chien, apparte nant b la race dite caniche qui jouait quelques instants auparavant avec l'enfant, se jeta dans la rivière etsaisissant le jeuoe innocent par les vêtements (près de la poitrine), ramena la victime dans les bras de sa mère, qui, elle anssi, s'était pré cipitée dans la rivière, au secours de sa progéniture. Le charançon, cet iosecte si nuisible au blé, et qui infeste les greniers de nos cultivateurs, marchands et boulangers, a résisté jusqu'à présent b toutes les recettes pharmaceutiques employées pour arrêter, en les détruisant, les énormes préju dices dont il est la cause. Uo fermier vient de trouver, assure-t-on, un excelleol moyen de chasser les charançons de son grenier. Voici comment il s'opère: il prend de la graine de chanvre, des feuilles de sureau et de l'ail; il broie le tout ensemble et le répand par petites fractions sur les planches do grenier. Assurément cet expéHient est des plus économiques, et n'exige pas de difficile préparation. La ville la plus vaste da monde n'est pas Londresdit nn journal espagnol, c'est Jeddo, capitaledo Japon. Elle renferme 1 million 5oo,000 maisons, habitées par 5 millions d'âmes. Plusieurs roes comptent 32 milles anglais de longueur. L'hydrophobie. Il est une maladie ter rible, redoutable, dont le nom seul fait trembler c'est la rage. Bien des remèdes ont été proposés déjb, mais rien de ce qui peut donner quelque es poir ne doit être négligé. Voilb pourquoi nous transcrivons ici one note émanant du gouvernement autrichien, et qui est peu connue Quand uu individu a été mordu par un ckieo, on examine la surface inférieure de la langue, où l'on doit trouver gonflées les veines sublinguales. On les ouvre et on laisse couler le saog jusqu'b ce qu'il s'arrête de lui-même. Oo donne ensuite au malade une dose do médicament suivant 25 grammes de gentiane genciana cruciata). C'est la dose la plus forte; elle devra varier suivant l'âge, la constitution do malade et l'intensité du mal; on la coupe en petits morceaux, et on la pile dans un mortier avec de l'eau, de manière b obtenir nne purée mioce. Ce remède doit être pris neuf jours de suite le malin b jeûn. Voici comineot on traite en même temps la morsure si elle est récente, on la lave avec de l'esprit de romarin et on la panse avec un emplâtre composé de deux parties de farine de seigle, une partie de bois de genièvre finement pulvérisé, et quantité suffisante d'eau-de-vie pour faire oue pâte. Si les plaies sont profondes et dangereuses, on prend parties égales des deux premières substances. Si l'hydrophobie a atteint son plus haut degré, on met d'abord le malade dans l'impossibilité de nuire, en lui appliquant la camisole de force, puis on lui administre le médicament précité, en pre nant trente grammes de racine au lien de vingt- cinq. Souvent il faut faire avaler ce remède par force. On le renouvelle au bout de trois heures. Si le malade ue reprend pas connaissance après la seconde dose, 00 porte avec précaution une racine emière b sa bouche il la mâche avec avidité, et, s'il en avale le résidu, c'est bon signe. Chez ces malades, on n'ouvre les veines que lorsqu'ils sont plus tranquilles, et qu'ils ont en partie au moins repris connaissance. Quand |e sang a cessé de couler, on donne un peu de soupe et de bouilion. Il est ordinaire de les voir al0rs tomber dans nn profond sommeil qui dore de huit b dix heures. Pendant le sommeil, il se forme dans la bouche on mucus visqueux et qu'il est essentiel de faire cracher. Ajoutons b celte pièce deux cas de goérison assez singuliers. Uu chien enragé mordit un jour b Madrid plusieurs personnes qui, toutes, moururent de lg rage, excepté une servante qui dut son salut an hasard. Lorsque la rage se déclara chez elle, on l'enferma dans nne mansarde, où 00 loi avait jeté un peu de paille et où se trouvaient aussi des aulx que l'on y avait mis pour sécher. La malade, furieuse, cria, hurla jusque fort avant dans la nuitpuis elle se calma et le lende main matin ou l'entendit prier d'one voix faible qu'on lui ouvrit, disant qu'elle était guérie et qu'elle avait faim et soif. Ou ouvrit la porte et ou la trouva calme, en effet, mais très-faibie et les vêlements humides de sueur. Dans sa rage, elle avait déchiré les aulx et en avait beaucoup mangé, ce qui, disait-elle, avait produit eo elle une chaleur extraordinaire et l'avait fait suer, puis elle avait dormi quelques heures snr la paille. Le même fait s'était déjb produit b Alicante sur uoe jeune fille qu'on avait aussi enfermée dans un grenier où elle avait également dévoré une grande quantité d'aulx qui avait exactement donné le même résultat et amené la guérison. Ces faits ne sont-ils pas dignes d'attention,et ne méritent ils pas que les praticiens en fassent l'expérience? DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Paris, 19 septembreau soir. La France dit qne la majorité du gouvernement de Joarez a décidé de proposer au général Forey la capitulation sor la base de la remise de Puebla et de Mexico aux Français. Paris, 21 septembre. Oo lit dans le Pays: Le général Forey a été reçu avec de grandes démonstrations d'enlhoosiasme par la population martiniquaise. Sa proclamation, affichée daos tous les quartiers de Forl-de-France, a produit un effet saisissant parmi les troupes de la garnison. Turin, 22 septembre. L'abbé Stellardi est de retour de Rome il apporte uoe lettre du pape eo réponse b la princesse Pie, avec un magnifique cadeau de noces. Berlin, 22 septembre. Daos les cercles diplomatiques, ou est dans l'incertitude la plos complète sur la situation de la crise ministérielle. Jeudi prochain commenceront les discussions sur l'organisation militaire de i863. Berlin, 22 septembre. La Gazette de la Croix publie l'euirefilet suivant v Nous apprenons aujourd'hui que M. von der Heydt n'a pas donné sa démission, mais qu'il a mis son portefeuille b la disposition du roi. M. le comte de Berustoiffa a donné sa démis sion, et on suppose qu'il ira remplir les fonctions d'ambassadeur prussien b Londres. On croit, en outre, que la maladie de M. Holzbriuck l'empêchera presque de reprendre ses fonctions. ANGLETERRE. Londres compte aujourd'hui 2,8o3,ooo habi tants. Le Sun dit que la population de la métro pole anglaise a triplé depuis soixante ans; eu 1377, elle n'excédait pas 35,000 âmes: sous Jac ques I" (i6o3) elle montait b i5o,8oo âmes, en 1746, b 761,812 âmes; en 1801, b 864,845 habi tants, occupant 121,229 maisons. Maintenant le nombre des maisons est de 568,237, couvrant une superficie de 78,029 acres. Il y a soixante ans, la moyenne était de sept habitants par maison; elle est de huit aujourd'hui. Il semble que les meetings garibaldiens, qt» commencent b peine en Angleterre, embarrassent

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2