FRANCE. b Plusieurs Anglais étaient arrivés b la Spezzia; ils semblent obéir b un mot d'ordre. Le consul aoglais en résidence en cette ville, ajoute notre ESPAGNE. PORTUGAL. PRUSSE. ALLEMAGNE. HONGRIE. ééjb le cabinet de Londres. Noos en jugeons do moins aiosi par l'article suivant du New- Caille journal, que cite le Standard: L'attentiou du gouvernement anglais a été appelé* par le cabinet français, sur le langage tenu ]a semaine dernière b Newcastle, dans le meeting garibaldien, notamment par deux orateurs, le speaker et le promoteur de la première résolution qui, dans les termes les plus clairs, ont menacé l'empereur de mort. Le gouvernement, en conséquence, a annoncé qoe la loi anglaise serait rigoureusement mise b exécution pour empêcher ou punir toutes les conspirations telles que celle dans laquelle Orsini, le docteur Bernard et d'autres ont pris part, il y a quelques années, et b laquelle il a été fait si clairemeot allusion dans le meetiog en question. Cetavertissement a été donné par le gouvernement, parce que dans les cercles mazziniens on a proféré des meoaces et tramé des conspirations comme dans les meetiugs qui ont précédé l'attentat d'Or- sini. Nous devons ajouter que le gouvernement a pris des mesures pour agir contre les coupables, a Ou écrit de Cbamouoix au Globe, de Lon dres: Un accident, du caractère le plus dramati que, a eu lieu la semaine dernière dans les environs de Chamocnix. M. Longmano, le célèbre éditeor anglais, traversait avec son fils un des glaciers qui se trouvent entre Chamounix et les Graods Mulets. Tout-b-coup, M. Longmann fils disparut. On se mit b sa recherche, et les guides oe tardèrent pas b découvrir que cet infortuné jeune homme était tombé dans une crevasse profonde. On prit aussitôt des mesures pour lui porter secours. Un des guides se passa une corde sons les bras et fut descendu au fond de la crevasse, où il parvint b saisir M. Longmann par son habit, on retira la corde avec précaution; tout le monde était dans une anxiété mortelle; mais jugez de ce que dnt éprouver le malheureux père lorsque le guide reparut seulb la surface du goofre. Ses mains, trop faibles ponr un si lourd fardeau, avaient lâché prise b moitié cheminet le jeune Longmann était retombé b une profondeur plus grande encore que la pre mière fois. On eut alors recours b un autre moyen. Oo attacha une courroie b l'extrémité de la corde, et l'appareil fut lancé au jeune homme pour qu'il le fixât autour de son corps; mais il oe put en venir b bout, ses mains étant trop engourdies par le froid. Il fallut revenir au premier moyen oo autre guide, plus fort que celui qui avait si malheureuse ment échoué, fut descendu dans l'abîme, et cette fois, b l'inexprimable joie de tous les assistants, le jeune Longmann fut ramené sain et sauf et n'ayant reçu dans sa terrible chute que quelques contu- sioos. On lit dans la Patrie Unecorrespondaoce de laSpezzia,datéedu 17, nous apprend que le chirurgien anglais, attendu depnis quelques jours, était arrivé le matin même, et qu'il avait été admis immédiatement auprès de Garihaldi. Il aurait annoncé publiquement qu'il avait remis entre les mains du général 5,ooo liv. sterl. (i35,ooo fr.), non pas comme produit de souscription, mais de la part de lord Palmerston, b «Ire de témoignage de la sympathie du peuple anglais pour son entreprise contre Rome. Au départ de cette correspondance, le gendre de tiaribaldi était de retour de Caprera. Une heure lui était accordée chaque jour pour ses entrevues au Varignono. Garibaldi, aurait-il dit b des personnes digoes de foi, repousse toute amnis tie et veut être jugé. correspondant, jouit d'ailleurs de toutes sortes de privilèges. Il a une embarcation b ses ordres por tant flamme (comme bâtiment de guerre), qui lui permet d'aller et de venir dans le golfe, et, devant son yack l'Union toutes les barrières s'abaissent. On lit dans le Mémorial de Lille Un accident, dont le passé n'offre que de rares exem ples, est arrivé dans la fabrique d'huile et de tourteaux de M. Steverlynck, quai de la Basse- Oeûle. Un sieur Jean DeganJ, âgé de 34 ans, était occupé b nettoyer l'on des bancs qui reçoivent les graines pour être écrasées. Le mouleur remit en mouvement l'énorme battoir communément appelé étampequi écrase les graines, sans qoe le signal en fût donné, et le malheoreux Oegand reçut sur la tête on coup de ce battoir. Il eut la mâchoire supérieure fracassée, deux énormes trous forent ouverts dans le crâne, et l'oeil droit fut presque projeté hors de son orbite. Le blessé fut aussitôt transporté b l'hôpital; il est dans 00 état désespéré. Si rien ne vient contrarier les espérances des gourmetsles truffes do Périgord seront d'une abondance extraordinaire cette année. Les Iroffières les plus renommées présentent déjb les symptômes d'une fertilité sans exemple. Le précieux crypto game apparaît presque b la surface de la terre; il est encore loin d'avoir acquis son développement, sa couleur d'ébène marbrée de blanc et son parfum si pénétraot et si exquis. Ces qualités vont dépen dre des conditions climatériqoes de la saison. Mais ce que l'on peut prévoir dès b présent, c'est une récolte exceptionnelle. On écrit de Gospinal La distance que peut parcourir un chien courant b la poursuite du gibier est réellement considérable. Un des gardes de nos contrées a trouvé dans un des grands bois de la commune de Sart, un beau chien courant tellement forcé par la longue suite qu'il avait donné sans doute b un gibier de forte taille, que le pauvre animal oe pouvait plus se tenir debout. Ramené au domaine, on remarqua que ce chien portait sur la cuisse gauche une couronne et le mot Banken- heim. Tout porte croire que cet animal s'est égaré après avoir franchi la frontière prussienne, et qu'il serait mort de faim s'il n'avait été recueilli et traité avec soin. Le Mémorial des Deux - Sèvres rapporte le fait suivant Le sieur Nourrigeon, âgé de 5s ans, domicilié b Bousseau, exerce, depuis vingt-six ans, les fonctions de facteur de coupes dans la forêt deChizé; pendant cette longue période de sa vie, il a tué des centaines de vipères sans qu'il lui soit arrivé rien de fâcheux. Voulant remuer une pièce de bois, sur le par terre de la coupe en usance du canton de la Belle- Fanée. Nourrigeon a été mordu par une vipère, au pouce de la main gauche. Cet homme courageux, comprenant lé daoger qui le menaçait, a pris son couteau et a coupé la partie de son doigt où était la morsure, et s'est rendu en toute bâte b la maison forestière des Ouillières, habitée par le brigadier Baille), qui s'est empressé d'humecter la plaie avec de l'alcali volatil, et de faire prendre une goutte de cette liqueur dans un verre d'eau, au sieur Nourrigeon qui, grâce b son énergique résolulioo, est maintenant hors de daoger. 0 On nous assure que le départ de M. de Lavalelte pour la France est suspendu, pour le moment, b la suite de nouvelles instructions qu'il a reçues de Paris. (Pays On lit dans la Correspondencia, du 17 sep tembre Uoe dépêche reçue de Barcelone an nonce qu'une grande catastrophe aurait été le résultat d'une effrayante inondation. Les pertes matérielles qui en sont le résultat s'élèveraient b un chiffre considérable, et il y aurait eu 11 morts. Le mariage de S. M. le roi de Portugal avec S. A. R. la princesse Pie paraît fixé pour le 39. Le roi accompagnera sa fille jusqu'à Gênes, où la princesse s'embarquera sur l'un des navires de l'escadre portugaise partie de Lisbonne le 16. Quatre des plos beaux navires italiens, le Victor- Emmanuella Marie- Adélaïdele Duc de Gènes et l'Italie loi feront la conduite. On écrit de Berlin, b la Gazette d'Elberfeld a Dernièrement un employé de poste, qui a servi jusqu'ici daos un bureau de la province rhénane, a été attaché au bureau de poste de Berlin, avec la mission spéciale de surveiller les employés b l'ex pédition des lettres poor l'étranger. Celte mesure a été prise dans le but de découvrir les auteurs de détournements qui ont eu lieu par trop souvent daos ces derniers temps. Or, malheureusement on avait mis le loup dans la bergerie. Les employés qui devaient être surveillés ont jugé prudent de surveiller de leur côté ce surveillant, et ils n'ont pas tardé b découvrir que l'homme qui devait les contrôler faisait disparaître on assez bon nombre de lettres dans la large poche de sa redingote. On l'a arrêté il y a huit jours, et il a été proové par l'enquête qu'il faisait dans ces lettres des recher ches de valeurs et qu'il rapportait celles qui n'eu contenaient pas. n On lit dans la Gazette de Cologne Un architecte était occupé b tracer un plan dans le Jardin Zoologique; un cerf s'approche de loi par derrière, le saisit avec ses cornes et le jeta b quel ques pas de distance. Avant que l'architecte eût le temps de se rele ver, la bête s'élança de nouveau sur lui et le sou leva deux ou trois fois, après l'avoir laissé retomber b terre. Elle ne s'éloigna que lotsqu'elle entendit les cris menaçants d'un gardien qui accourait. L'architecte a été fortement contusionné. Le même jour, on signalait on autre accident. Un gardien eut l'imprudence de passer la main entre les barreaux de la cage d'un tigre, pour ouvrir le robinet du réservoir d'eau. L'auimal bondit, et d'une patte saisit le bras du gardien, tandis que de l'autre patte il tenait la tête du mal heureux serrée entre les barreaux de sa cage. Le gardien ne fut sauvé que par un de ses camarades, qui survint et repoussa le tigre avec une barre de fer, qu'on tient constamment rougie an feu, b proximité de la ménagerie des bêtes fé roces. Le gardien avait été fort maltraité; les griffe* du tigre lui avaient profondément labouré la joue et enlevé la peau de la main. On écrit de Prague, b IOstdeutsche-Postque le doyen du chapitre de la cathédrale de Prague vient d'être victime d'une fatale erreur. Étant sorti de sa chambre la nuit pour satisfaire un be soin naturel, b son retour il se trompa et entra par une porte qui conduisait dans le cbccur de la cha pelle. Le chœur est entouré d'une petite balustrade sur laquelle on avait jeté un matelas. Le doyen, croyant se remettre sur son lit, s'y jeta, et fut pré cipité, d'une hauteur de quatre mètres environ, du chœur dans la chapelle. En tombant, il se cassa la cuisse gauche et le bras gauche, ce qui occasionna sa mort quelques heures après. On écrit de Pesth L'espérance qu'avaient donnée nos vignes ne nous a pas fait défautla récolte de vins en Hongrie sera au moins égale b celle de i834. Les plus petits ceps portent cinq b six grappes, les plus forts viGgt-cioq b vingt-six. Il y a des vignes tellement surchargées que le vert des feuilles se perd entièrement sous le bleu foncé des grappes. C'est actuellement une véritable émigration d'onvriers tonneliers vers la Hongrie; il

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 3