ÉTAT-CIVIL D'TPRES,
ALLEMAGNE.
Caorobert, né en 1809, maréchal en 1856.
Les généraux de division en activité de service,
qui ont eu un commandement en chef devant
l'ennemi, et qui peuvent seuls aux termes des rè
glements militaires, prétendre an maréchalat, sont
(flM. de Marlimprey; Cousin-Montauban comte
de Palikao; comte de Lorencez et Forey.
On lit daos l'Observateur de V Aisne
a Voici bien l'histoire de chasse la plus originale
qui puisse égayer on banquet de la Saint Hubert.
Le 12 de ce mois, vers ODze heures du soir, je
mettais, dit le narrateur du fait, mon chat dehors
avant de me coucher, tandis qu'E..., fille du
brigadier entrait daos le jardio par la porte de
derrière. En ce moment, oue poule se précipite
dans la chambre en criant, car elle était poursuivie
Ah te voilà déjà rentré toi! dis-je au chat,
et je lui lançai on coup de pied. Mais comme il
n'en tenait pas compte et que je le voyais dans
l'ombre se jeter sur la poole, je veux le preudre
avec la main il m'échappe et je suis tout saisi de
reconnaître un renard. Je m'écrie Un renard I
un renard Aussitôt le brigadiersaute en bas
de son lit, saisit son fusil... mais le renard est terré.
L'aniinal, la vue d'un second adversaire, n'a
pu sooger qu'à se dérober et voyant le brigadier
sortir de son lit, il fait on bond et l'y remplace. Il
est là sous la couvertore, les pattes et le museau sur
l'oreiller. Le brigadier en chemise, l'arme en
l'épaule, fait tableau; il est tout interloqué. Il
n'était pas commode de retirer i'apimal de sa
cachette ni de l'y enfumer. Le brigadier était donc
obliger de tuer sur son propre oreiller ce oooveau
camarade de lit. Il fait fen; la bête est atteinte
mortellement, elle a les pattes cassées, elle ne bouge
plus. Peu après, je m'approche pour prendre
maître renard, qui me lance un bon coup de dent,
car il n'était pas encore mort; je n'ai eu que le
temps de retirer ma main.
Le lendemain, lorsque cette aventure fut
connue, chacun voulut voir les trous de grains de
plomb sur l'oreiller pour s'assurer de l'exactitude
d'an fait si étrange, a
On lit dans Ie Journal de VAisne Di
manche dernier, M. Noël, ancien marchand de vin
Paris, vint au hameau de Chambardy, commune
de Dhuizy, son pays natal pour visiter ses parents.
Cet homme avait éiémordo le 18 dernier, Paris,
par nn chat atteint de la rage, et depuis quelque
temps, il se sentait indisposé. A peine arrivé, il se
trouva tout fait malade; et deux jours après, g
septembre, il est m&t daos les crises de l'bydro-
phobie.
Deux médecins de Croy et de Montreuil-aux-
Lions, appelés aoprès de lui, avaient fait faire une
application de sangsues avant que la vraie cause dn
mal eût été reconnue, et ces sangsues, ainsi que le
saog qu'elles avaient tiré, ont été jetés dans une
cour. On craint que les chiens, leschatset la volaille
du voisinage en aient mangé.
M. le commissaire de police do canton de Lisy
a consulté ce sujet un médecin dont l'opinion a
été que la rage ne peut que difficilement se com
muniquer de cette manière, attendu que le virus a
dû subir une décomposition avant son introduction
dans les animaux qui auraient pu avaler de ce sang.
Cependant, M. le maire de Dhuizy a été invité
prendre des mesures pour faire renfermer d'urgence
les animaox qui pourraient ainsi donner lieu
quelques craiutes.
Samedi dernier, vers dix heures du soir,
rapporte le Mémorial de Lille, on aperçut dans la
gare de Mouscron un globe lumineux qui répandait
une grande clarté. L'étonnement des personnes qui
purent voir ce météore ne saurait se décrire, et
plusieurs d'entre elles en furent épouvantées.
Cependant l'apparition n'a eo que peu de durée;
le globe de feu, en se rapprochant de la terre, ne
conservait presque plus d'éclat. Après sa chute, une
lumière intense, comme celle des éclairs, a été
observée dans le ciel peodaot quelques secondes.
Ou parle beaucoup.Narboone d'un sauve
tage assez curieux qui a été effectué lors d'uoe
récente inondation dont cette coottée a été affligée.
Voici ce que nous lisons dans une lettre adressée le
30 an Journal des Débats
Hier, un cocher de louage conduisait uo voya
geur sur la route de Saint-Marcel. Tont coup la
voiture est soulevée par les eaux on descend, on
dételle le cheval et 00 abandonne la voiture an
courant. Mais les voyageurs allaient périr, quand
une embarcation d'un nouveau genre se présente
devant eux.
De braves gens d'une métairie voisine, qui
avaieut vu ce qui se passait, avaient eu l'idée de
lancer l'eau un fouloir raisius (les fouloirs ont
ici la forme d'un pétrin) armés de perches eu
guise d'avirons, deux hommes avaient poussé le
fouloir jusqu'aux voyageurs eo péril, qui s'empres
sèrent d'accepter ce moyen de salut sans s'arrêter
ce qu'il pouvait avoir d'étrange et de dangereux.
A peioe cette embarcation bizarre était-elle en
mouvement, qu'on aperçoit surunarbreun individu
qui assistait ce désastre avec le plos grand sang-
froid. On lui offrit le même moyen de salut qu'aux
autres; mais il refusa, craignant, disait-il, qu'un
passager de plus ne fasse chavirer le fouloir. Il aima
mieux, aveè les vivres qu'il avait daos soo havresac,
attendre patiemment sur une branche que les eaux
eussent baissé.
Nous trouvons dans le Courrier des Alpes
le récit d'un événement qui a produit, sur les
habitants de la vallée de Briançon Suze, une
impression d'autant plus profonde que, grâce
l'active surveillance exercée sur les routes, ces
criminelles tentatives paraissaient appartenir
depuis longtemps au domaine de la légende
Mardi, 9 du courant, la voiture qui fait le
service de briançon Turin, après avoir relayé
Oulx, vers deux heures du matin, continua
son chemin. Quelques minutes après, environ
un kilomètre d'Oulx, derrière un détour et en
un endroit où la route est étroite et profonde
ment encaissée, bordée d'arbres, de haies épais
ses et de cloisons en bois, la voilure se heurta
contre une barre placée en travers de la route.
Avant que le conducteur et le postillon aient eu
le temps de rien apercevoir, débouchent de
chaque coté de la haie, armés de pistolets
plusieurs coups, de coutelas et de poignards,
cinq brigands qui, en un clin d'œil, cernent
la voiture de tous côtés. Un se place devant
la barrière, en tête des chevauxun autre saisit
le conducteur, descendu précipitamment de son
siège, et le tient immobile avec son pistolet sur
la gorge; un troisième surveille et tient en
respect les voyageurs du coupé, et les deux
autres remplissent le même rôle sur le derrière
de la voiture. Les voyageurs ainsi surpris,
etd'ailleurs dépourvus de tout moyen de défense,
se trouvent, pendant plus de dix minutes, la
merci des voleurs.
Dans le coupé se trouvaient des beaux -
frères, habitants notables de Briançon, et tous
deux porteurs de litres considérables de rente
piémontaise qu'ils allaient échanger Turin
contre des titres italiens. Dans la rotonde étaient
une nourrice et son enfant, un vieillard et un
malade. L'impériale était occupée par un hor
loger de Suze, qui revenait de Bardonnèche, où
il était allé vendre des montres aux ouvriers du
tunnel.
- L'un des voyageurs du coupé, qui était
éveillé et qui des premiers avait aperçu les
brigands derrière la haie, se rendant de suite
compte de la gravité du danger, prévint son
beau frère endormi, et, sans attendre aucune
sommation, sauta en bas de la voiture et remit
spontanément au chef de la bande son porte-
monnaie contenant 80 fr. en pièces d'or, en lui
disant: Laissez-moi au moins 30 fr. pour
faire ma route. L'horloger descendit son
tour de l'impériale, en laissant tomber par
terre son porte-monnaie qu'il avait voulu préa
lablement cacher dans son soulier. A peine
Vavait il ramassé, que le chef de la bande lui
dit: Toi. marchesauve-toi. Tout ceci se
passait au milieu du trouble et des émotions
des débuts de l'arrestation.
Tandis qu'un des brigands de Carrière
recueillait auprès des voyageurs de la rotonde
le peu d'argent qu'ils avaient et visitaient avec
soin ce compartiment. Vautre voyageur du
coupé enroulait dans son manteau le sac de
nuit qui contenait ses titres, prenait sur 100 fr.
que renfermait son porte-monnaie, 5o fr. dans
sa main, remettait le reste aux voleurs et
attendait sa place, au milieu de transes
faciles concevoir, les suites de cet épouvanta-
ble événement, dont le résultat final pouvait
d'un seul coup porter une atteinte désastreuse
une fortune si laborieusement et si honorable
ment acquise.
Le brigand de la rotonde avait fini sa
perquisition, tout portait croire que le coupé
et ses deux occupants allaient être minutieuse
ment fouillés, ainsi que le conducteur, auquel
on n'avait encore demandé que son immobilité
absolue, sous le canon toujours braqué A un
pistolet double coup, lorsqu enfin les voleurs,
mis en émoi par le bruit fait par l'horloger qui
revenait le long de la route, enveloppé dans son
manteau, s'assurer du sort de ses compagnons
de voyage et sans doute aussi de ses montres
laissées par Cimpériale, partirent soudaine
ment au cri de leur chef, comme une volée de
vautours effrayés ou satisfaits de leur proie.
La barre mise travers de la route fut
promptement enlevée et la voiture lancée au
grand galop dans la direction d'Exilles, où la
gendarmerie, aussitôt avertie, se mit sur-le-
champ la piste des malfaiteurs, a
Un accident est arrivé le 3 1, la ménagerie
Renz, Brème. Pendant que le dompteur était
dans la cage de la panthère, cet animal entra eo
fureur, sauta sur le gardieu, et lui déchira avec ses
griffes la poitrine et les bras. On eut beauconp de
peiue le lui arracher, et il fallut le transporter
immédiatement l'hôpital.
DU 20 SEPTEMBRE AU 26 INGLUS.
Naissances 11. Sexe masc. 3, idein féru. 8.
Un mort-né du sexe féminin.
Mariages 5 Derolè, Joseph, serrurier, et
BuseyneMariedentellière. Moreau
Abdon, messager de l'administration commu
nale, et Declercq, Barbe, boutiquière.
Berten, Emile, jardinieret Titeca, Eudoxie,
dentellière.
Décès a. Dugauquie, Désiré, 52 an?,
tailleur, époux de Marie Pallant, décédé
Holeden). Declercq, Florimond, 25 ans,
vitrier, époux de Marie Duhen, rue des Tuiles.
Feys, Charles, 17 ans, orfèvre, Marché aux
vieux Habits. Dedier, Dorothée, 75 ans,
dentellière, épouse de Jacques Declein, rue de
la Boule.
Enfants au-dessous de 7 ans 5. - Sexe
mas. 1, sexe fém. 4.