OOGZIEKTEN.
ÉTAT-CIVIL D'TPRES,
COMMERCE.
HENRI VAN LERBERGHE,
3
ITALIE.
ALGÉRIE.
fl.
fl.
MARCHÉ D'YPRES.
Heefi de eer het Publiek kenbaer te
maken dat men hem aile dagen kan raed-
plegen ter zyner wooning, Stalie Plaets,
N* 5, te Korlryk.
De armen worden gratis gemeesterd.
Convaincu par ce raisonnement que corro
boraient les murmures approbatifs des soldats
l'officier mit pied h terre, et suivit piteusement, au
oilieu des flots de poussièrele musicien yankee
chevauchant glorieusement avec sa grosse caisse en
croupe; celui -ci eut la générosité de oe pas la faire
porter par son colonel.
Dans une impasse boueuse, ignorante du
soleil et trop étroite pour une voiture, au dernier
étage d'one maison où l'on monte h tâtons un
escalier en pierre recouverte d'une boue séculaire,
et dans un galetas qui n'avait d'aotre ornement que
des toiles d'araignéevivait seul, dit une feuille
parisienne, un petit viellard mal vêtu, au visage
desséché, mais au fin regard, et qu'on aurait cru
très-malheureux, s'il n'avait été toujours gai et
disant qu'il ne manquait de rien. Pourtant, comme
il vivait chichement, on le traitait de vieux pingre,
de grippe-sou, de fesse-malhieuen un root, de
vieil avare, et on ne lui épargnait aucone niche h
l'occasion.
Cependant une personne se trouva qui peDsa
que le petit vieux pouvait bien B'ètre pas aussi
heureux qu'il le voolait faire croire, et que la
honte retenait peut-être sur ses lèvres un aveu
pénible. C'était une ouvrière an bon ccenr, habi
tant une petite chambre voisine. Après bien des
hésitations, elle alla frapper h la porte do vieillard,
et, avec toute sorte de délicatesse et de précautions,
elle l'interrogea sur sa position, en le suppliant de
Ini dire, b elle senle et sous le plus grand secret
promis, s'il n'avait point quelque peine h vivre
ainsi dans un si triste logis.
Elle avait le cœur si gros en l'interrogeant que
des larmes s'échappèrent de ses yeux.
Ne pleurez pas ainsi, loi dit le vieillard je
vous jure que je ne suis pas malheureux.
A partir de Ib ces deux êtres ne restèrent pas un
jour saDS se voir, et souvent le vieillard passait ses
soirées chez la jeune ouvrière.
Cela durait depuis trois ans, lorsque le bon vieox
tomba malade il y a six semaines. La jeune fille
redoubla de soins qu'il ne refusa pas, mais tout fut
inutile, et bier on portait au cimetière ses mortelles
dépouilles.
Le jour* même de sa mort, mort paisible et sans
agonie, en pleine connaissance, il avait dit h la
jeune fille en lui remettant on paqnet de papiers:
Vous porterez ceci chez le premier notaire venu
ce sont des papiers concernant ma famille et où
l'on trouvera mes dernières volontés. Cette ordre
fnt exécuté sans retard.
Le lendemain, la jeune ouvrière était appelée
chez le notaire, qui lui remettait vingt mille fraocs
et lui lisait la partie du testament qui la concer
nait et où le vieillard l'engageait h contiooer de se
bien conduire, afin de devenir la digne femme d'un
honnête homme. La jeune fille en acceptant le legs,
promit de suivre ces paternelles exhortations.
Les bonnes nouvelles touchaot la santé de Ga-
ribaldi continuent. Le moral do généralmalgré
une grande sérénité, est toujours abattu; la bles
sure qu'on dit sans danger désormais, n'en sera
pas moins fort longue b guérir.
On écrit de Batna le 15 septembre
^'Indépendant, de Constanline <1 M. Chassaing,
l'intrépide chasseur de lions vient encore
après quelques mois de repos, de se remettre en
campagne et a débuté par un fait heureux qui
ajoute sa renommée.
Depuis plusieurs mois déjà, les Arabes de
Tamimt, au pied du versant nord d'El Boua-
rijff. se plaignaient des déprédations d'un lion.
Chaque nuitles vols de bœufs et de chèvres
jetaient le désordre dans cette paisible agglo
mération indigène, et tous désiraient vivement
l'arrivée de Chassaing.
Ce dernier ne se fit point attendre, car le
12 de ce mois, malgré une pluie tenace et
abondante, il explorait la montagne, se faisait
rendre compte des habitudes du lion, en un
mot dressait un plan de campagne pour la nuit.
Chassaing choisit de préférence un ravin
dans les environs duquel le lion avait étranglé
peu de jours auparavant, les plus belles bêtes
d'un nombreux troupeau.
Les Arabes, sur les indications de Chas
saing, attachèrent un vieux mulet un pieu
enfoncé dans la terre, et reprirent le chemin de
leurs douars.
n La nuit vint et la pluie redoublait d'inten
sité; cette circonstance fatale contrariait les
plans de notre chasseur. Malgré cela, huit
heures, un lion s'avance directement sur le
vieux mulet, qui n'avait ni la possibilité de
fuir ni la force de se défendre et d'un coup
de mâchoire le met dans f impossibilité de se
mouvoir.
L'obscurité était telle que Chassaing ne
crut pas prudent d'ajuster son adversaire
mais le lion, ayant pour ainsi dire achevé de
dévorer sa proie, s'apprêtait partir. C'est
alors que Chassaing ajusta de son mieux et
lâcha la détente. Des cris plaintifs et saccadés
indiquaient suffisamment que l'animal était
cruellement blessé.
a Les gémissements cessèrent bientôt, mais
la prudence engageait Chassaing se défier
de l'obscurité il resta donc en embuscade jus
qu'au moment [deux heures du matin) oit la
lune, dégagée des nuages, permit de distinguer
l'ensemble du tableau. Il y avait peine dix
minutes que cette situation nouvelle était faite,
qu'une lionne gravement assise quarante
pas de la proie, vint bientôt en dévorer les
restes et prit une position qui lui devint fatale.
En effet, tournant le dos embuscade et
découvrant un peu le flanc droit, Chassaing,
sans perdre une minute, serra les deux dé
lentes la fois et fil rouler la lionne sur elle-
même. L'une des balles pointe d'acier de
cette double décharge fractura la cuisse, et
l'autre, logée dans les intestins, fît explosion et
foudroya l'animal.
Au point du jour, Chassaing suivit assez
loin les traces de sang du lionmais la pluie
avait tellement détrempé le terrain, qu'il lui
devint impossible de pousser plus avant ses
recherches.
DU 27 SEPTEMBRE AU 3 OCTOBRE INCLUS.
Naissances 5. Sexe masc. idem fém. 4.
Un mort-né du sexe féminin.
Mariages i. Libberecht, Joseph, serrurier,
et ValatensteinCéciledentellière. Depuydt,
Edouard, cultivateur, et Svvingedouw, Emerence,
couturière.
DÉCÈS 7. Dewitte, Blondine, 83 ans, den
tellière, veuve de Charles Mahieu, rue de l'Hôpital
S'-Jean. Worm, Françoise, 52 ans, journalière,
épouse de Jean- Baptiste Van Acker, rue de Meuin.
Coemelck, Pierre, 64 ans, brigadier des douanes
pensionné, époux de Pauline Degruyter, Place de
la Prison. Lieven, Benoît, 77 ans, charpentier,
époux de Cathérine Hoeydoux, Marché Bas.
Degroote, Pierre, 5i aus, journalier, époux de
Sophie Lameiie, rue de Menin. Nollef, Pierre,
44 ans, journalier, célibataire, rue de Thoorout.
Knockaert, Rosalie, 09 ans, couturière, céliba
taire, rue de Thourout.
COXJRTRAI39 SEPTEMBRE.
Froment, prix moyeu par hect.
fr.
a3-oo.
Froruenl rouge.
at-a5.
Seigle.
i3-66.
Fèves.
00-00.
Avoine.
8-66
Pommes de terre par (ioo kilo.)
5-oo.
Beurre par i|3 kilogra.
1-08.
Huile de colza, par io3 kilo.
64-5o.
Huile de lin
64-08.
ROULERS, 3o SEPTEMBRE.
Froment(i86a), prix moyeu par 1 ija hect. fr.
w
1
O
O
Froment rouge.
3i-jo.
Seigle.
2I-5O.
Avoine.
ta-5o.
Huile de colza, par io3 kilo.
64-10.
Huile de lin.
65-10.
FURNESi» OCTOBRE.
Froment, par sac de i45 litres,
fr.
37-75-
Froment, (1863).
OQ-OO.
Seigle.
33-00.
Escourgeon (i8fia).
19-00.
Avoine.
»3-oo.
Fèves.
30-^5.
POPERINGHE, 3 OCTOBRE.
Froment, prix moyen par hectolitre
fr.
a 1-98.
Seigle id. id.
i3-5o.
Avoine id. id.
q
7-5O.
Fèves id. id.
s
i8-5O.
Pois id. id.
a
20-00.
Pommes de terre par too kilogr.
6-00.
Beurre par kilogr
M
2-ÎO.
Houhlou les 5o kilogrammes.
1)
110 115.
ÉTAT Indiquant les quantités et le pris moyen
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles, vendus le 4 COTOBHE 4 8SS, au marché
de cette ville 1
NATURE
QUANTITÉS
PRIX
M l
>- --
DES
VENDUES.
WDTEIW
i i
par 100
s» -a
0 t.
Grain» et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
2 -s
Froment
84,600
31 - 7 5
77 60
18,900
20 75
73 60
i,5oo
18 - 5o
46
Pois
800
24-00
80
i Féveroles.
i,5oo
22-00
80
Pommes de terre.
io,4oo
5-75
225 OO
Gedekoreerd door Z. M. de Koning
der Belgen*
REEL- EN OOGMEESTER DER BURGERLYKE GODSIIUIZEX
DER STAD KORTRYK,
Cette combinaison nouvelle, basée sor
des principes nou connus des mé
decins anciens, remplit avec un bon
heur remarquable toutes les conditions
du problème de la médication purga
tive. A l'opposé des autres purgatifs,
celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est
pris avec de très bons aliments et des
boissons fortifiantes. Il ne manque pas
son effet, comme cela arrive souvent
i l'eau de Sedlitz et d'autres purga
tifs. La dose est facile i régler selon l'âge ou la force des in
dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé
bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour se
purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le niieui. selon
ses occupations habituelles. La fatigue de la purgation étant
complètement annulée par l'effet de la bonne alimeiilinii pres
crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que
cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moyen,
do rencontrent pins de malades hésitant se purger, sons pré
texte de mauvais goût, on par la crainte de s'alfaiblir. La lon
gueur dn traitement n'est plus un obstacle, et lorsque le mal
exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite. 011
n'est plus retenu par ta crainte d'être obligé de renoncer avant
la fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand
il s'agit de maladies sérieuses, telles que tumeurs,engorgements,
affections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés in
curables, mais qui cèdent une purgation régulière et long
temps réitérée. Voir le Manuel de la médication purgative du
docteur Déliant, volume de 264 pages, donné gratuitement.
Paris, pharmacie du D' Dehaut, et dans toutes les bonnes
pharmacies de l'Enrope. 5 fr. et 2 fr. 50 cent.
Déposé la Pharmacie de FRYSOU-VANOCTUIVE,
rue de Uixmude, 35, Ypies.