ANTI-RHUMATISMALE
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
VÉRITABLE OUATE
ESPAGNE.
PORTUGAL.
AUTRICHE.
HONGRIE.
AMERIQUE.
DU DR. PATTISON
fr. 1-50 le paquet
80 ces le demi-paquet
EN VENTE
CHEZ M. BSCT7T3, PHARMACIEN,
il
Cette Ouate est un remède sûr et prompt
contre les douleurs Rhumatismales de
toute espèce, qu'elles aient leur siège dans
les jambes, les bras, le dos, les mains ou
dans le cou.
actuelle, a annoncé ses auiis son intention de
quitter le ministère le jour où il devra annoncer
officiellement an Parlement que l'unité doit aban
donner ses espérances sur Rome.
On lit dans le Propagateur du Nord:
Mercredi, vers cinq heures du soir, entraient en
gare deux waggons chargés de vingt et no som
miers d'orme de cinq mètres de longueur environ
sur quarante centimètres d'équarrissage. Le mo
ment, selon les expéditeurs semblait parfaitement
choisi poor jouer un tour h la douane; il était
dimanche, le temps était mauvais, la nuit appro
chait, et d'ailleurs qui aurait jamais pn supposer?...
Enfin, on avait compté sans M. Glazer, vérificateur,
qui a vieilli au service de l'administration.
a Cet intelligent employé s'avisa de frapper sur
an des sommiers, et comme le son qu'il obtint loi
parut peu naturel, il ordonna aussitôt la mise en
magasin des 21 sommiers. Ce matin, on procéda h
la vérification, et on reconnut qu'ils étaient remplis
de tabac de Belgique. Ces sommiers étaient com
plètement évidés et recouverts d'une planche qui
venait s'adapter si justement dans une mortaise
qu'il était impossible d'apercevoir les joints. Chaque
arbre contenait en moyenne 45o paquets de 200
grammes chacun, soit environ 2,5oo kilogrammes.
Il va sans dire que le destinataire, qu'on dit
être de Carvin, et qui en pareille occurreuce est
toujours un pseudonyme, se gardera bien de venir
réclamer de pareils colis.
On remarque que depuis le rapport outre
cuidant de M. Fould sur les finances, les fonds ont
baissé. Ceci a inspiré un boursier la variante
suivante une ancienne épigramme
Illustre hebraïsaut de l'Empereur des Gaules,
Tu fais baisser la rente et hausser les épaules.
Chaque jour les journaux signalent des acci
dents produits par l'huile de schiste. Nous ne
signalons que ceux qui ont les plus graves consé
quences; malheureusement ils sont assez nombreux
ponr que nous recommandions aux personnes qui
se servent de lampes alimentées par cette huile de
prendre les plus grandes précautions. Le fait
suivant prouve l'utilité de notre avis Mardi, h
cinq heures du soir, une jeune femme de viug: ans,
enceinte de cinq mois, la femme Bodmer, demeu
rant rue Traversioe-Saint-Victor, se trouvait, dit
une feuille parisienne, chez sa principale locataire
la femme F... L'obscurité étant venue, cette der
nière voulut faire allumer la lampe, qui était
alimentée par de l'huile de schiste, et elle eut
l'imprudence de confier cette tâche sa petite fille.
A peine l'enfant eut-elle approché une allumette
de la lampe, qu'il se fit one explosion. Le liquide
enflammé se répandit de tous côtés, notamment sur
la femme Bodmer qui, perdant la tête, comme
la chose arrive presque toujours en pareil cas,
s'élança dans la rue en jetant de grands cris.
Le commissaire de police du quartier Saint-
Germain-l'Auxerrois, qu'une affaire relative h ses
fonctions avait amené dans cette rue, s'empressa,
avec l'aide son secrétaire, de donner des secours h
la jeune femme. On étonffa le feu qui s'était attaché
k ses vêtemeots et h son corps; mais elle avait été si
grièvement brûlée que sa peau s'en allait de ses
tnains comme des gants qu'on en aurait ôtés.
Après avoir reçu les premiers soins d'un
médecin, la femme Bodmer a été transportée dans
un état déplorable h l'hôpital de la Pitié.
Un journal de Madrid, las Novedades, prie le
fiscal (censeur chargé de lire les journaux avant
leur publication) de vouloir bien se lever un peu
plus tôt. Il paraîtrait que ce fiscal n'est pas matinal;
>1 s'ensuit que les journaux attendent et ne peuvent
être distribués que beaucoup plus tard. Las Nove
dades regrettent fort le prédécesseur du fiscal
actuel, un M. Pedrina, qui avait la bonne habitude
de se lever lorsqu'on lui apportait on journal
h censurer. Ce petit fait permettra de juger de la
situation de la presse espagnole.
La reine de Portugal a fait, le 6, son entrée
solennelle k Lisbonne, et le même jour a eu lieu la
ratification du mariage royal. Uoe foule immense
était accourue de tous les points du royaume pour
fête l'heureuse union du roi dom Luiz avec la
princesse Marie Pie de Savoie.
Il était plus d'une heure de l'après-midi lorsque
la jeune reine a mis le pied sur le sol de sa patrie
d'adoption et a pu jouir de l'imposant spectacle
d'une population entière saluant son arrivée dans
son royaume. LL. MM., après leur débarquement,
se sont dirigées vers le pavillon royal où elles ont
reçu les hommages du corps municipal de Lisbonne.
A deux heures passées, le couple royal s'est mis
en marche pour l'église de San-Domingos où
devait avoir lieu la cérémonie religieuse. Après la
cérémonie, LL. MM. sont revenues h la place do
Commercio, et dans le pavillon royal elles ont reçu
les hommages de la troupe qui était sous les ordres
du doc de Saldanha.
La nuit était venue lorsque LL. MM. se sont
rendues au palais, escortées par la cavalerie; il était
près de sept heures lorsque le cortège royal est
arrivé h Ajuda. La ville alors s'est illuminée comme
par enchantement. On remarquait surtout la splen
deur des illuminations do pavillon royal, des
galeries latérales, de la place de Dom-Pedro, de
l'arsenal de marine, des théâtres Doua-Maria, etc.,
etc. Les navires de guerre dans le Tage étaient
pavoisés et illuminés. Dans beaucoup d'endroits on
avait entremêlé les drapeaux de Savoie et de Por
tugal. Les tues étaient encombrées de monde et la
circulation difficile.
LL. MM. ont honoré de leur présence le théâtre.
La famille royale de Portugal et le prince Humbert,
frère de la reine, assistaient h cette représentation,
h laquelle se trouvait aussi le corps diplomatique.
A leur entrée dans la salle, LL. MM. oot été
accueillies par les cris de Vive le roi! Vive
la reine! On a écrié aussi Vive le roi Victor-
EmmanuelVive l'Italie!
L'orchestre a exécuté des fanfares et des airs
nationaux. Le roi a ordonné que le 16 octobre fut
jour de fête comme était l'anniversaire de la nais
sance de S. M. la reine, son épouse bien aimée. La
suspension du deuil de la cour sera prolongée par
ordre du roi jusqu'au jour anuiversaite de la nais-
sauce de la reine. (Diario.)
La crainte de l'hydrophobie devient one manie
h Vienne. En voici un exemple Le 11 après-midi,
une dame se promenait au Belvederegarten, en
conduisant trois petits chiens en laisse. Soigneuse
de la santé de ses favoris, elle avait avec elle nne
grande bouteille pleine d'eau et tout moment elle
leur présentait de l'eau dans un verre. Les chiens
ne sont pas toujours disposés h boire de l'eau;
aussi l'un d'eux ayant refusé plusieurs fois, sa
maîtresse fut saisie de crainte, et emportant ses
trois chiens dans ses bras, elle courut, malgré les
éclats de rire de tous les témoins, vers sa demeure,
où elle voulait faire examiner avec soin ses chiens
par un vétérinaire.
Les nouvelles de Hongrie sont désolantes. Dans
la capitale chaqne jour nouvelles faillites des plus
grandes maisons; dans les comitats, brigandage et
borreursà fairedresser les cheveux. Dansle Somogy
et Falla, 2 ti milles carrés avec 54o,ooo habitants,
Palko et son lieutenant, le cruel Illesz, inspirent
une terreur si graude que beaucoup de propriétai
res louent leurs terres k vil prix pour se réfugier k
Pesth avec leurs familles. Un paysan qui avait fait
prendre un bandit a été massacré avec les siens, et
sa propriété incendiée au moment même où le bri
gand venait d'être pendu.
On lit dans le Courrier des Etats-Unis
u Voici une anecdote assez piquante, si elle est
vraie. Un jeune homme de New-York, nommé
Gould, d'humeur martiale, mais un peu naïf,
comme sont beaucoup de héros, a gagné, la semaine
dernière, one paire d'épaulettes d'une façon singu
lière. Il appartenait autrefois k on régiment engagé
pour trois mois et s'était bien conduit k Sull's-Run.
Il y a quelques jours, des camerades, enrôlés dans
uo régiment de Broeklyo, voulurent lui persuader
de faire comme eux, mais il refusa, attendu qu'il
lui aurait fallu renoocer k une place de i,5oo
dollars par an. La raison était bonne; mais les
camarades ne se tinrent pour battus, et lui donnè
rent l'assoraoce qu'en raison de ses services passés,
il obtiendrait une commission de lieutenant s'il
voulait entrer dans le régiment. A ce prix, il
accepta, mais k la condition qu'on lui montrerait la
commission.
Quelques jours se passèrent, au bout desquels
Gould reçut d'Albany par la poste un superbe
parchemin, avec timbres et cachets, loi conférant
le titre désiré. Le lendemain, nouveau pli, renfer
mant une lettre par laquelle le nouvel officier
était invité k se rendre au quartier général de
Washington.
Enchanté de sa bonne fortune, le lieutenant
s'empressa de se faire faire, moyennant 100 dollars,
uu uniforme complet, avec lequel il va se présenter
devant le gouverneur Morgan. Mais, déception!
on ne savait rien de son affaire. Sa commission était
écrite sur un cadre officiel, mais elle était fausse; la
lettre fausse aussi. Bref, tout ceci était une plaisan
terie, et Gould eo était pour ses 100 dollars.
De fait, la plaisanterie était un peu forte; on
en rit d'abord, mais le panvre garçon était dans
l'embarras; outre son argent, il avait perdu sa
place. On s'informa, on prit intérêt k sa position;
c'était, après tout, uo jeune homme de bonne
famille, instruit, et qui s'était réellement fait
distinguer comme un bon et brave soldat. Il n'eu
fallut pas davantage pour lui concilier toutes les
sympathies, et fioalemeol le gouverneur Morgan lui
donna une commission de second lieutenant. Le
plus piquant de l'affaire, c'est que cette faveur
a été accompagnée d'une satisfaction qui y ajoute
un nouveau prix. Gould a été envoyé en service
précisément dans la compagnie k laquelle appar
tiennent les aruis qui lui ont fait cette bonne farce.
Rira bien qui rira le deruier.
DU H AU 18 OCTOBRE INCLUS.
Naissances 10. Sexe rnasc. 4, idem fém. 6.
DÉCÈS 4. Deschnytter, Rosalie, 24 ans, do
mestique, célibataire, rue de Menin. Locbten-
bergh,Charles, 81 ans, propriétaire, veufd'Adelaïde
deGhelcke, rue d'Elverdinghe. RosezReine,
4g ans, journalière, épouse d'Edouard Deweerdt,
rue de Menin. Samyn, Séraphine, 52 ans, jour
nalière, épouse de Louis Comptaer, rue de Meuin.
Enfants au-dessous de 7 ans 3. - Sexe
mas. 2, sexe fém. 1.
(ï"i) f j"m