Voici l'état du montant des revenus eu
biens fonds et rentes des bureaux de bien
faisance des villes ci-après désignées de la
Flandre occidentale
Législature sera le projet d'incorporation du fau
bourg de ^-Gilles et d'ooe partie d'Uelles b la
capitale. Voos savez que le conseil provincial, b
une forte majorité, a repoossé cette annexion ren
due nécessaire par la concession du bois de la
Cambre par l'État b la ville de Bruxelles. Ce pro
jet paraît en lui-même très-peu important. Il n'eo
donnera pas moins lieu b de très-vifs débats dans
le sein des deux Chambres, où l'on s'ffraie assez
volontiers des idées prétendument envahissantes
de la capitale.
Bruges
fr.
6o,6o5-64
Courtrai.
54,755-12
Dixmude
i4,885-95
28,009-17
Iseghem.
9,527-55
702-76
Poperinghe.
15,998-52
Roulers
20,199-00
Thielt
7,633-89
Thourout
8,171-55
Wervicq
19,575-75
Ypres
46,780-72
Total.
fr.
274,843-62
nécrologie.
Une des victimes de l'erreur judiciaire, qui fit
tant de bruit dans le pays, Bonoé père, est mort la
semaine dernière b l'hospice civil de Lierre.
nouvelles diverses.
Les rapports tenue les pêcheurs d'Ostende
et de Biankeuberghe sont très-peu cordiaux. La
jalousie quide longue dateexiste entre euxa
éclaté de nouveau le i4 de ce mois, eo pleine mer.
Ce jour, la chaloupe la Ville de Blankenberghe,
n° 2, se trouvant b une lieue de la côte, lut ren
contrée par la chaloupe n* 29, d'Ostende. Cette
dernière manoeuvra de façon b couper la chaloupe
de Blankenbergheet ce u'est que grâce aux
efforts du pilote que l'on put éviter une collision.
Néaomoios les pêcheurs des deux chaloupes se
provoquèrent b un combat ils se jetèreut des
charbons, des inorceaox de bois, etc., et cela avec
tant de force, que ceux de Blankenberghe furent
obligés de se réfugier dans la cabine, pour échap
per aux projectiles qui pleuvaient sur eox.
On lit dans la Gazette de Bruxelles
Nos lecteurs n'apprendront pas sans one cer
taine surprise que la Reine Victoria a fait une
visite b la maison du Sacré-Cœur, de Jette-lez-
Bruxelles. Cependant le fait est authentique.
Mercredi passé, vers onze heures du matin, Sa
Majesté arriva b Jette, accompagnée de Mm* la
duchesse de Brabant et de la princesse Hélène. Sa
visite s'est prolongée plus d'one heure.
En parcourant les différentes parties de ce vaste
établissement, Sa Majesté manifesta plus d'une
fois sa satisfaction. Elle loua la propretéle boa
ordre. Pendant qu'elle était b la chapelle, deux
cantiques furent chantés avec beaucoup d'ensem
ble et par des voix ravissantes. Après avoir vu les
Dames et les élevesla Reine Victoria daigna
visiter les orphelines. Ces pauvres et intéressantes
enfants avaieut de la peine b en croire leurs yeux,
quand, dans leur modeste asile, elles contemplaient
la puissante souveraine de la Grande-Bretagne.
Oo a beaucoup parlé de la baronnerie de
M. G allait. C est un fonctionnaire du département
de la guerre, ami de cet excellent peintre, qui a
été chargé de lai écrire en Angleterre pour lui
demander s'il accepterait le titre qu'on voolait loi
conférer. M. Gai lait a répondu ces deux mots par
le télégraphe Nonjamais
Noos apprenons, dit la Gazette de Monson
fait qui hooore au plus haut point un employé du
bureau central du chemin de fer, M. Deliége. Ayant
trouvé 00 portefeuille contenant la somme de
quarante cinq mille francs, il s'est empressé d'en
rechercher le possesseur. Après qoelqoes perquisi
tions, il le trouva, avant même que celui-ci se fût
aperça de la perte qu'il avait faite. On juge de
l'étoouement et de la joie du possesseur du carnet
en en apprenant simultanément la perte et la trou
vaille. Quant b l'action de M. Deliége, noos n'y
ajouterons pas de commentaires de tels faits se
recommandent d'eux-mêmes.
M On écrit d'Anvers: Sa Majesté la reine
d'Angleterre, accompagnée de deux de ses enfants
le prince Arthur et la princesse Alice, partie
de Bruxelles bu 5/4 heures, est arrivée veodredi
daos la gare du chemin de fer de l'État, b Anvers,
b 1 i/4 heure.
Les voitures de la cour qui se trouvaient b
Anvers depuis plusieurs jours ont conduit les
augustes voyageurs de la gare directemement au
port.
- Le canot royal belge attendait la reine d'An
gleterre pour la conduire b bord; mais Sa Majesté,
ses enfants et ses dames d'honneur n'y ont point
pris place et se sont fait conduire b bord par on
canot appartenant au yacht Victoria and Albert*
Aucun honneur n'a été rendu b la reine,
qui voyageait incognito
n Le Victoria and Albert et les steamers
formant escorte ont levé l'ancre et ont quitté la
rade immédiatement après l'embarquement de la
reine.
Nous empruntons au Courrier de Saint-
jEtienne un procédé au moyen duquel ou peut se
procurer des radis en peu de temps et en toute
saison. Voici la recette Prenez de la graine de
radis, faites-lb tremper daos de l'eau pendant 24
heures et mettez-là toute mouillée dans un petit
sachet que vous exposerez au soleil. Au bout de
vingt-quatre heures, votre graine germera. Semez
alors dans une caisse remplie de terre bien fumée
et arrosez de temps eo temps avec de l'eau tiède.
En très-peu de jours vos radis auront la grosseur
de petites ciboules et seront bons b manger.
Si vous voulez avoir des radis en hiver, pen
dant les plus fortes gelées, sciez une futaille en
deux, remplissez de bonne terre un des deux ba
quets qae vous obtiendrez de cette manière
semez-y votre graine germée, recouvrez le tout do
baquet vide, portez l'appareil dans uoe bonne cave,
et arrosez tous les jours avec de l'eau tiède. Voos
aurez des radis bons b manger au bout de cinq b
six jours.
MCTggggffgg IJ
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES*
Paris, 24 octobre, des dépêches d'Athènes,
en date du 21, disent que la Grèce occidentale,
Missolonghi, Rion, Antirion, Nafpacton, Patras et
Aiguion sont en révolte.
Trieste, 24 octobre, D'après des non-,
telles dignes de foi, un gouvernement provisoire
s'est formé pour toute la Grèce. Un Congrès
national sera convoqué. Athènes est tranquille.
Trieste, 25 octobre, Le roi Othon a abdi
qué en faveur de son frère. Le gouvernement
provisoire a déclaré, au nom du peuple et de
l'armée, la dynastie déchue. Il a nommé Mauro-
cordato président.
Constantinople 25 octobre, Le roi
Othoo a donné l'ordre de quitter le Pirée et de
jeter l'ancre dans la rade de Salamine.
Les membres du corps diplomatique sont allés
le rejoindre.
HOLLANDE*
A Kustrin, a comparu devant le jury un nommé
Charles Maasch, ouvrier, accusé de 3o assassinats
et de quelqoes centaines de vols. Ce misérable n'est
âgé que de 42 ans.
Nous trouvons les renseignements suivants
sur l'état des négociations entre la Belgique et la
Hollanderelativement au remboursement do
péage de l'Escaut, daos une correspondance de La
Haye, adressée b l'Indépendance
Sur la question du rachat da péage de l'Es
caut, la Chambre laisse au ministre toute la latitude
possible; elle désire seulement savoir l'opioioo dis
cabinet actuel sur cette affaire. Le gouvernement
néerlandais demaode que la capitalisation se fasse
au denier 25, tandis que la Belgique n'offre que 20;
de manière que la conférence aura b décider, b
moins que d'ici 1b 00 ne cooclue un arrangement
b l'amiable.
Les bruits répandus par les journaux, et
d'après lesquels la question serait soumise b un
arbitrage, soot dénués de tout fondement. Je crois
plutôt qu'on tâchera d'aplanir ensemble les ques
tions de la Meuse et de l'Escaut, pour arriver en
même temps b la conclusion d'on traité de com
merce qui noos assure les avantages que la Belgique
accorde b l'Aogleterre et b la France. Noos y
avons en quelque sorte droitattendu que nous
traitons la Belgique sur le pied des nations les plos
favorisées.
FRANGE*
D'après des lettres de la Spezzia, Garibaldi
s'était un moment refusé b se laisser transporter
dans cette ville, et peu s'en est fallu qu'on osât en
quelque sorte de violence b soo égard. Sa situation,
que l'on cache le plus possible, est réellement très-
mauvaise, et les médecins qui l'entourent n'osent
même plus faire cesser les craiotes des pessimistes
qui parlent déjb d'un malheur. La Spezzia offre en
ce moment on curieux spectacle. Les amis les pins
exaltés du général italien s'y trouvent réunis et y
ont attiré one bande d'enfants perdus qui, sous les
yeux de la police, forment des conciliabules, se
répandent daos les rues et poussent les cris les pins
menaçants contre l'empereur Napoléon III et le
pape. Des ordres venus de Turin empêchent la
police de sévir, parce qu'on ne veut pas fournir
inotilement matière b des conflits qui auraient
quelque retentissement.
La Patrie a reçu de la Spezzia, en date da
22 octobre, des détails sur la translation de Gari
baldi du Verignano a la Spezzia. Les voici
a Ce transport s'est effectué au moyen d'une
chaloupe munie d'une tente et remorquée par on
vapeur de l'arsenal jusqu'b environ 200 mètres de
la jetée, et de Ib par ane embarcation do port et
une autre du vaisseau il Re- Galantuomo. Aus
sitôt la jetée accostée, on a tiré de la tente un
fauteuil-litsur lequel Garibaldi était b demi
couché; quelques hommes l'ont élevé sur leurs
épaules et l'ont transporté a Y Hôtel de Milanau
milieu d'une foole assez nombreuse mais qui a
gardée le plus profond silence par suite d'uo mot
d'ordre.
La figure de Garibaldi était plutôt enflée qoe
maigre; il rendait de la main les saluts qu'on lot
faisait.