D'YPRES. REVUE POLITIQUE. 46me Année. N° 4,'708. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. L'Europe, ou, du moins, trois des grandes puissances, la France, V Angleterre et la Russie sont enfin mises en demeure d'employer leur influence pour préparer, sinon pour décider, la cessation du conflit qui, depuis deux ans, en sanglante vainement VAmérique septentrionale. Le gouvernement français a pris T initiative de convier les cabinets de Londres et de Saint- Pétersbourg une action commune dôntle'bitt serait de ménager rtn armistice de six mois, pendant lequel des négociations pourrnienfêtre entamées entre le Nord et le Sud. Suivant la Presse, le conseil des ministres, tenu lundi h Lohdres, a décidé, en Ce qui con cerne la question grecque, quelle n'avait pas h intervenir tant que la révolution ne dépasserait pas les frontières et qu'il suffisait de la présence des vaisseaux en station au Pirée pour proté ger les Européens établis en Grèce. Dés nouvelles d'Athènes du 8 confirment la mort dé Grïvas. Cet événement rend au parti monarchique, en Grèce, toute sa forceles candidatures royales rèpreUnent donc leur importance. Si l'on veut avoir une idée des succès obte nus par les Piémontais contre le brigandage napolitain, on n'a qu'à lire les lignes suivantes de /'Opiniône Des lettres de Lecce annoncent que, bien que celte province ne soit pas des plus infestées, il ne serait pas prudent cependant de sortir de la ville et d'aller jusqu'à Brindisi, moins d'avoir une forte escorte militaire Z/Opinione, du reste, avoueles échecs des troupes régulières dans la Cqpitanale mais elle en a trouvé la raison. C'est, dit elle, que les dêta>- chemenls envoyés la poursuite des brigands sont trop faiblesou, si on l'aime mieux, que les brigands sont trop forts! Le correspondant turinois de /'Union signale une sorte d'insurrection des universités contre ht ministre de instruction publique. Rien ne se fonde, et tout se détraque dans ce malheureux royaume subalpin. D'après des correspondances adressées de Vienne plusieurs feuilles allemandesles négociations engagées en vue d'un arrange ment des affaires de Hongrie seraient en bonne voie. Ce qu'il importe de remarquerc'est que les chefs du parti constitutionnel en Hongrie, aussi bien que le gouvernement central de Vienne, sont pénétrés de la nécessité d'une en tente.dans ces conditions il semble difficile que les deux parties ne parviennent point tomber d'accord sur les bases d'une transaction. De nouvelles difficultés s'élèvent entre le gou vernement et rassemblée des Etats dans la Hèsse-Électorale. La Gazette de l'Allemagne méridionale publie une dépêche concernant la question hessoise, et adressée, la date du i5 octobre, par le cabinet de Berlin son repré sentant Francfort. M. de Bismarck, tout en maintenant la politique suivie jusqu'ici par la Prusse, exprime le désir que la question con stitutionnelle de Hesse reste désormais une affaire exclusivement intérieure de ce pays. Il est évident queréduit ses propres forces et .privé de tout appui du dehors, le gouvernement de Cassel s'appliquera sérieusement mettre fin un différend qui n'a préoccupé que trop longtemps les chancelleries et le public en Alle magne. - .La Chambre des représenta A ts a procédé mer credi la ooteinniion de son bureau définitif. M. Vervoort a été réélu en qualité de président par 48 voix sur 69 votants. Qe nombre de Voik est inférieur de dix (tu chiffre qui représente la majorité de la 'Chambre prise daDs son ensemble. Les autres membres du bureau de la dernière session ont égatlçmeul été réélus. n t «t a o >i Le Sériai a adopté fnerefedi d* te projet de loi sur les warrants. Puisj il s'est ajourné indéfiniment. La Chambre des représentants s'est occupée jeudi de la formation de ses trois commissions per manentes. Pfusieuts projets de loi importants ont été présentés, ainsi que trois budgets de l'exercice 1863. Parmi ces projets se trouve un crédit de 345,000 fr.pour la part contributive de l'Etat dans l'enseignement primaire; on crédit de uu million pour construction et ameublement de maisons d'école; uu crédit de 5oo,oo&.fr. pour l'éxecution de travaux d'utilité publique dans les localités atteintes par la crise cotonuière; la réforme de nos lois de milice; nu projet de loi sur les fraudes électorales; uu projet de loi allouant la magis trature la moitié du traitement fixé par la réor ganisation judiciaire; un projet de loi sur les bout* ses d'études et uu projet réglant le trailemeut de la magistrature militaire. La Chambre s'est ajournée ensuite jusqu' mardi. "mmàrnm Aux renseignements sur les changements ap portés la position des fonctionnaires et des employés de l'Etat par les projets de loi qui seront discutés pendant la session actuelle, nous avons ajouter un renseignement nouveau au sujet de la révision desdois sur la milice. D'après les informations le projet de loi com prendrait deux parties l'une qui serait exclusive ment administrative, réformerait diverses disposi tions défectueuses de la législation existante l'autre serait relative la rémunératiou du service militaire. En vertu d'une combinaison faite par M. le ministre des finances, tont milicien ayant ter miné ses ancées de service jouirait, l'âge de 55 ans, d'une pension viagère de i5o fr. ACTE OFFICIEL. Par arrêté royal du 4 novembre, il est accordé an sieur Delefortrie, ancien secrétaire de la ville de ftoulérs, une pension de 481 fr. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr. l'évêque de Bruges a nommé chapelain du cimetière général de la même ville M. De Geyne, vicaire de Wielsbekeen remplacement de M. Grave), qui lui succède en qualité de vicaire. NÉCKOLOGIE. M. A.-J. Seghers, chirurgien Courtray, y est mor't samedi, 8 novembre, b l'âge de 76 ans. Do annonce la mort de M. Aug. Leneutre, juge de paix b Meulebeke. NOUVELLES DIVERSES. On nous écrit de Poperinghe le i4 courant Le prix du houblon est de fr. i j5 b fr. 1 25 les 5o kilogrammes. On lit daos une feuille de Toornay Le cocher d'une diligence qui fait le service de Tout- nay b Lille s'était arrêté, hier, b la porte de l'au berge connue sons le nom de Maison de Celles, et était monté sur l'impériale de sa voiture pour y décharger un ballot. Ou ne sait si ce fut le résultat d'un inaoque de précautions, mais ce malheureux tomba du haut de la diligence et, dans sa chute, reçut des blessures tellement graves, qae, trans porté b Lille dans sa propre voiture, il expiia quelques instants après son entrée dans cette ville.» On écrit de Marche Des chasseurs de cette ville revenaient le jour de la Saint-Hubert d'une traque qu'ils avaient faite dans les environs. Leur butin n'était pas lourd et ils n'étaient pas enchantés de leur patron, lorsqu'arrivés près du Palais de Justice, ils voient dans le terrain maré cageux, où doit se construire l'école moyenne, une masse noire qu'ils prennent d'abord pour un bœuf. Ils s'approchentla masse se lève et d'e'tale sans trop de bâte. C'était un cerf qui s'était réfugié la, épuisé probablement après avoir été pourchassé dans la forêt de Saint-Hubert. Le cerf entre en ville ayant b ses trousses la bande de chasseurs. Je vous laisse b penser les ciis et le vacarme. Nul ne croyait que l'on parviendrait b s'em parer de ce beau gibier, car on o'avait pas de chiens et on n'osait pas tirer, mais le cerf pénètre dans la rue des Religieuses, et le sieur Biaise, ar murier établi daos celte rue et dont la boutique porte précisémont un bois de cerf pour enseigne, loi tire nn coup de pistolet qui l'abat. La bête est des plus belles et de forte taille. Ou écrit de Jemapes On avait espéré que la grève partielle d'ouvriers qui s'est déclarée dans cette contrée, il y a huit jours se serait éteinte avec la semaine; il n'en a malheureusement point été ainsi; au contraire, le chômage grandit: nons avons aujourd'hui b signaler comme refusant de travailler sans augmentation de salaire, les ouvriers fcavéurs des charbonnages du Levant du Flénu a Cuesmes, du Haut-Fléuu b Jemappes, des Produits b Quaregnon et de Crachet-Picquery b Frameiies. La Société du Levant du Ffénu a en l'excel- leote idée de faire afficher, dimanche dernier, b la porte de la maison communale de Cuesmes, les noms et les salaires de la semaine écoulée, des ouvriers qui exigent un gain supérieur. Ou a pu y voir qu'il avait été payé de fr. 3 12b fr. 4 09 par journée de travail. Un accident de chasse est arrivé samedi der nier dans un bois de la Société Liégeoise d'agricul ture, dans les eD virons de Cbimay. Un lièvre venait d'être blessé et sautillait encore. Un chasseur vou lant l'achever, atteignit en pleine poitrine et b la

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1