ANGLETERRE. FRANCE. ITALIE. PORTUGAL. ALLEMAGNE. SUISSE. GRÈCE. figure le sieur Joseph A.., cocher de M. Lamarle, directeur de la Société susdite. Les plombs n'ont point pénétré profondément dans les chairs, et on ne craiut aucunement pour les jours du blessé; mais il est peu près cerlaio qu'il perdra uo œil. Le Daily Telegraph se plaint, ooo sans raison, de ces vols de grands chemins qui s'accomplissent jusque dans les rues de Londres, et il déclare que l'on ne saurait être taxé d'exagération en soutenant que la métropole est aussi peu sûre aujourd'hui qu'au temps où Fielding le romancier, magistrat de Bowstreet, était invité par le duc de Newcastle h réprimer vigoureusement les attaques main armée sur la voie publique. Le même journal demande ce que sont devenus ces athlétiques watchmen ou gardieos de noit organisés par sir Bobert Peel, et réclame de plus nombreuses pa trouilles dans les rues. Il demande l'établissement de postes de police Somerset-bouse, Piccadilly, Oxfort-street, c'est-à-dire dans les quartiers de Londres, qui, étant les plus fréquentés, semblent les moins exposés des attentats, maintenant devenus quotidiens. On lit dans la Presse Le roi de Wurtemberg est tombé malade Stuttgard au moment où il se disposait partir pour Nice. Son voyage est relardé de quelques jours. Ou lit dans le Constitutionnel Depuis quelques jours nous avons, plusieurs reprises, entretenu nos lecteurs d'une négociation qui serait près de s'ouvrir entre le gouvernement français et les cabinets de Londres et de Péters- bourg dans le but de faire enlendte Washington et Richmond des paroles amicales. On a dit que l'initiative de cette proposition émanait du gouver nement français. Cette assertion n'a rien que très- vraisemblable. Cependant nous avons des raisons de croire que les choses ne sont pas aussi avancées que certains journaux l'ont affirmé. Est- il nécessaire d'ajouter avec quelle satisfac tion profonde nous accueillons celte nouvelle qui, sans être définitive, est de bon augure? Nul avant nous, nul plus que nous dans la presse, n'a souhaité ardemment de voir mettre un terme, au nom de la politique et de l'humanité l'effroyable lutte qoi amoncelle tant de ruines, qui a fait couler tant de sang, et dont le contre-coup se fait sentir si cruellement l'industrie et au commerce de l'Eu rope. Le Propagateur, de Lille, annonce qu'un violent incendie a dévoré, mercredi matin, la fila ture de coton de MM. Pourret frères. On attri bue le sinistre Réchauffement des coussinets. Les pertes, évaluées 5o,ooo fr., sont en partie cou vertes pas des assurances. On lit dans l'Armonia Le Moniteur français du 17 mai i858 contenait un long article sur un Bienheureux Bona parte enseveli Bologne. Il s'appelait dans le monde Giovanni-Genesio Bonaparte, dans l'ordre des Capucins celui de Frère Bonaventure, et il raonrut en i5c)3 en odeur de sainteté, dit le Moniteur, comme l'attestent de nombreux mira cles, mais sa caoouisalion n'a pas encore été déclarée. En 1797, qnand Bonaparte se rendit S. Miniato, il reçut, le 29 juin, la visite d'un bon et pieux vieillard, le chanoine Philippe Bonaparte, qui lui parla longuement du Bienheureux Bona parte, leur cousio, et l'invita demander au Pape l'autorisation de procéder la cause de la béatifi cation. a La tombe du B. Bonaparte se trouve Bologne dans l'église de Sainte-Marie délia Vita, et elle porte l'inscription suivante: ARCA BONAPARTIS CORPUS TENET ISTA BEATI SANAVIT MULTOS ET SE SANCTUM ESSE PROBAVIT. Cette tombe renferme le corps du B. Bonaparte, qui gnérit plusieurs et manifesta qu'H élait saint. Le roi Louis de Hollande, père de Napoléon III, visita le tombeau du B. Bonaparte, et peut-être son fils l'aurait-il également visité en 1859 si la paix improvisée b Villafranca ne l'avait obligé b partir pour Paris. Nous voulons aujourd'hui prier le B. Bonaparte de nous obtenir une grâce. Puisse-1-il, loi qui a fait un grand nombre de guérisons, guérir son propre cousin de toute illusion, et lui faire comprendre que l'Italie est avec le Pape et pour le Pape, que la révolution seule lui est hostile, et que la révolution et la Papauté sont irréconciliables, que le B. Bona parte, qui sanivit mullos, guérisse aussi les minis tres de Napoléon III et leor fasse comprendre que l'Italie n'aura point de paix avant d'être assise sur la base solide do droit et de la justice, qu'il guérisse les Thoovenel, les Persigoy, les la Gnéronnière et tous les bonapartistes; qu'il étende sa grâce jus qu'au cabinet de Turin, dont l'intelligence est frappée d'une mortelle infirmité. C'est dans ce bot que nous offrons b Pie IX, en l'honneur du B. Bonaparte et pour obtenir son intercession, te denier de Saint-Pierre consistant dans les offrandes suivantes Suit nne liste de dons envoyés b l'Armonia de tontes les parties de l'Italie pour le Saint-Père. Ces dons sont comme d'ordinaire accompagnés de sen tences pieuses, d'exclamations de dévouement qui forment nn nouveau et touchant chapitre de l'épi- graphie chrétienne. Un tragique événement, qoi vient d'arriver en Portogal, occupe viveroeot l'attention publique. Une jeune fille, riche et belle, avait été plusieurs fois sur le point de se marier; mais toujours, pour une raison ou une autre, avant le moment du contrat, les prétendants se retiraient. Enfin, tout récemment, son mariage était définitivement arrêté, lorsque, la veille de sa célébration, la jeune fille et ses parents tombèrent subitement malades; le médecin qui fut appelé pour les soigner ne tarda pas b sentir les atteintes do même mal. La jeune fille et ses parents moururent, et les autres person nes de la maison ne furent sauvées qn'eo quittant le logis. Oo est certain que ces malheureux ont succombé empoisonnés par des miasmes pestilen tiels répandus dans là maison. Mais qui a pu et comment a-t-00 pu les répandre? Voilb ce que la police recherche et ce qui excite au plus haut degré la curiosité du public. Oo écrit de Manheim, 4 novembre Les affai res en céréales sont continuellement délaissées sur tons les marchés allemands. Chez nous, le seul article de notre reproduction qui est fort recherché, c'est le tabac, qui se maintient un haut prix dans tout le Palatinat de Bade et de Bavière, et dans les provinces do Rhio qui cultivent cette plante. Outre les Hollandais, beaucoup de fabricants de cigares du Zollvereio font des achats importants chez nous, surtout eu tabacs de la récolte de 1859 et 1860, qui ont monté de 2 b 4 florins par quintal depuis quelques semaines. Le tabac nouveau (1862) a déjà paru sur notre marché; mais on se plaint, ainsi que cela se pratique pour les vins, que la récolte des tabacs se fait souvent avant la maturité. Aussi notre com merce va-1-ii demander au gouvernement d'établir, pour la récolle du tabac, uo ban comme pour |«j vendanges; car on ne peut faire aucun usage des feuilles de tabac qui ne sont pas mûres. On lit dans le Courrier du Bas Rhin L'ab baye de Munster, dans le canton de Imceroe, où on imprimait déjà en 1470 avec des lettres mobiles, a passé jusqu'à préseut, sans contestation, comme le berceau de l'imprimerie en Suisse. D'après des communications faites b la Société d'histoire b Bâte par M. le docteur Fechter, cette ville paraît pou voir revendiquer la priorité de cet art. Ainsi, il ressort des annales judiciaires de la ville que dès 1471 des ouvriers imprimeurs s'y étaient ligués contre les possesseurs d'imprimeries, ce qui prouve clairement qu'à cette époque déjb il existait b Sâle plusieurs établissements d'imprimerie. On écrit d'Athènes, le 1" novembre, la Gazette de France Une révolution vient d'avoir lieu en Grèce, L'insurrection a commencé le 5| 17 octobre Vonitta, forteresse située dans la province d'Acarnanie, quelques kilomètres seulement de la frontière turque. De là elle s'est propagée Missolonghi, Patras, Egirem, Cala- vrila et dans tout le golfe de Corinthe. Cest le mercredi 10|23 octobre, 10 heures du soir, que si le signal de l'insurrection fut donné Athènes. Des émissaires avaient été envoyés dès la veille, chargés d'argent et de promesses, pour soulever les villages cCalentour, et ame naient a Athènes, vers 9 heures du soir environ, six mille palicars armés. Le rendes-vous des insurgés était la caserne du corps d'artillerie, duquel il ne restait Athènes qu'une centaine d'hommes, tous engagés l'insurrection,excepté le commandant en chef, M. Sapoundjaki. A 10 heures, une immense clameur partie de la cour de cette caserne et suivie de nom breuses détonations annonçait le commencement de l'insurrection. Le gouvernement fut aussitôt averti. Le général Spiro-Milios, ministre de la guerre, la tête de 70 gendarmesqu'il put réunir aussitôt, courut toute bride sur le lieu même de l'insurrection. Il se présenta la porte de la cour de la caserne d'artillerie qu'on refusa de lui ouvrir. Il allait essayer de forcer la porte, lorsque sa troupe fut assaillie par derrière de coups de fusils. Le général se retourna alors contre les assaillants qui prirent aussitôt la fuite. Il les poursuivit quelque temps, mais se vil aussitôt dans Vimpossibilité de les atteindre. Il revenait vers la caserne d'artillerie, lorsqu'il rencontra bientôt la masse des révoltés qui étaient sortis de la cour de la caserne, et qui, aussitôt qu'ils s'aperçurent sa troupe une portée de fusil, tirèrent sur elle. Une fusillage s'engageaDix sept hommes furent tués et vingt blessés, autant peu près du côté des gendarmes que du côté des révoltés. La troupe du général Spiro Milios fut obligée de céder au nombre et de fuir son tour. Ce fut là toute la résistance qui fut faite l'insurrection des deux mille hommes de troupes environ qui composent la garnison d'Athènes 1,200 étaient partis deux jours avant, sous la conduite du général Lazaretascontre les insurgés de CAcarnanie. Les autres soldats qui se trouvaient dans la capitale, les sous officiers et un tiers des officiers avaient été gagnés l'insurrection force d'argent et de promesses. La nuit se passa dans un vacarme épouvanta ble. On sonna toutes les cloches des églises la soldatesque, les palicaris venus des villages voisins, les étudiants si nombreux Athènes,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2