Avant-hier malin a eu lieu le service funèbre, suivi de l'enterrement, du H. P. François de Sales des SS. Joachira et Anne (dans le monde Thomas Dewil), né Steenberghe (Brabanl septentrional) et dé cédé au couvent des Carmes déchaussés en cette ville, le 12 de ce mois, l'âge de 63 ans. L'oratoire du couvent était beaucoup trop petit pour pouvoir contenir la foule des personnes qui s'étaient empressées d'assister aux funérailles du Père François et qui avaient tenu cœur de témoigner de leurs sympathies pour ce prêtre selon le cœur de Dieu. Dans l'assistance on remarquait les som mités de la ville. Grande a été l'afiluence des personnes qui ont accompagné les restes mortelles de cet homme de bien jusqu'au champ du repos et lui ont adressé au moment solennel un suprême adieu. Le Père François était entré dans l'or dre des Carmes déchaussés Ferrare (Italie) le 27 août 1831. Il lit ses vœux en 1832 et fut ordonné prêtre, Bruges, le 21 décembre 1833. Pendant plusieurs années, le Père François remplit successivement les fonctions de maître des novices, de prieur et de déûnileurjprovincial. Le Père François jouissait juste titre de l'estime générale. On peut dire de ce vénérable religieux qu'il a passé en faisant te bien. On dit que dans la nuit de dimanche a lundi dernier, une rixe a eu lieo entie des bourgeois et la sentinelle de faction h la Banque; la sentioelle aurait fait usage de la baïonnette et en aurait porté un coup a un des bourgeois. A la foire aux chevaux, de ce joor, Î1 y avait uo grand nombre de ces animaux exposés en vente. Mais la quantité surpassait pour ainsi dire, du tout au tout la qualité. nécrologie. nouvelles diverses. Avant-hier, la justice s'est rendue a Langhe- roarck pour procéder l'instruction d'un infanticide qui avait été commis ces jours derniers en cette commuue. Il a été constaté que l'eofant avait été étouffé. La police d'Anvers a arrêté avant-hier nne femme d'environ 35 ans, sous la prévention de tentative d'infanticide commise sur son fils âgé d'environ 8 ans. Voici les détails que publie une feuille anversoise sur celte affaire La fille X... est uoe enfant trouvée; elle a été élevée aux frais de l'hospice par des personnes de Bouchout et a servi chez des paysans jusqu'à l'âge de a5 ans. A cet âge elle devint eoceiotre et vint accoucher Anvers. Elle entra eosuite comme nourrice dans une maison de cette ville, où elle resta comme servante pendant sept aos. Mère d'un second eofant, elle se fit ouvrière la journée et réussit placer chez uoe nourrice le second de ses eofaots. Il y a peu de temps, elle accoucha une troi sième fois l'hôpital civil et se trouva sa sortie dans l'impossibilité, de gagner les moyens d'exis tence pour elle et ses trois enfants. Après de lon gues hésitations, elle quitta sa mansarde, rue des Béguines, partit de la ville et se rendit aux glacis, dans l'intention de se jeter dans l'eau avec son plus jeune enfant, qu'elle portail sur les bras. Chemin faisant, sou fils aîoé, âgé de 8 aos, la rejoignit et l'accompagna. En cbemio, el le changea de résolution et se dit que si elle était débarrassée de ce garqoo, elle pourrait eocore suffire son entretien et celui de ses deux autres enfants. Elle longea le fossé du canal d'Hérenthals, marchant dans l'herbe, on enfant sur le bras, l'autre la main. Elle s'arrêta el lança ce dernier dans le fossé. Heureusement l'eau n'y était pas profonde, l'enfant tomba droit sur ses jambes et parvint sortir do fossé. a Déjà le remords était entré dans le cceur de celte mère égarée telle pleura, retourna chez elle, ôla au garçon ses sabots et ses bas, les lava et lui en mit d'autres, et passa le reste de la journée et la ouit suivante pleurer et prier. a Le lendemain elle sortit pour demander une femme dont elle avait fait la connaissance l'hô pital, d'élever son plus jeune enfaot. Revenu chez elle, ses voisios, i'accusèreut d'avoir attenté aux jours de son fils, qui avait tout raconté pendant la courte absence de sa mère. Elle fit des aveux com plets; la police fut iuformée du fait, et la mit eo état d'arresiattou. Il y a quelque temps, une tentative d'incendie parait avoir eu lieu dans la commuue d'Ootdereu. Une ouvrière qui vivait eo mésintelligence avec uue de ses voisines, ayant vu celle-ci se rendre Anvers, aurait mis, eu plein jour, le feu sa chau mière, sans se préoccuper d'une autre femme qui travaillait aux environs. Aux cris poussés par cette deruiète, des voisins accoururent et étetgu<reut l'iucendie, qui aurait pu consumer eu quelques minutes toute uue rangée d'habitaiious ouviièies. Ou fit des recherches dans le mur eu chaume où le feu s'était déclaré, et l'on y trouva uue grande quantité d'allumettes phospboriques. La femme accusée de ce lait a été arrêtée. Malgré les incendies nombreux qui ont eu lieu daus la pro» ince, et surtout daus les communes des polders, il arriva rarement, même loisque la rnalveillauce n'est pas douteuse, que la justice parvienne réunir assez de charges pour traduire les auteurs soupçonués devant la cour d'assises. Ou lit dans une feuille de Maestricht, du i a Les journaux hollandais ont rapporté divers cas de précocité causée par la température douce dont nous jouissons actuellement. Or, dans nos environs, la même chose a lieu, car un de nos abonnés, M. L..., de Fauquemont, nous a apporté une braoche de cerisier tout eu fleurs, qu'il avait coupée ce matin daus son jardin. L'Eclaireur de Namur annonce que M. Rogier accepte pour les élections du mois de juin une candidature Dinant, au nom du parti exclu sif. La feuille namuroise regarde comme certain le succès du ministre. L'Indépendance ne croit pas les choses aussi avancées. D'apièselle, ou négocie rait donc encore. Le dépoté Jarobonus affirme, dans une correspondance qu'il adresse la Meuse, qoe M. Rogier se portera Charleroy en lieu et place de M. Ch. Lebeao, qui briguerait un siège au Sénat. Combien faudra-t il donc de candida tures M. Rogier 7 On a rapporté, il y a quelque temps, qoe des coups de fusil avaient été tirés sur le convoi du cbemio de fer de Namur Dinaul. L'instruc tion qui a eu lieu cet égard a constaté que tout se borne uue détonation produite par l'arme d'un individu se trouvant dans le coDvoi et voulant annoncer sa femme son arrivée et son passage sur le pout d'Yvoir. L'auteur de ce fait sans gravité a été condamné, par le tribunal de simple police de Dinant, vingt-deux francs d'amende, pour viola tion des règlements sur la polfce des chemins de fer. Un négociant de Liéga, demeurant rua Porle-Saint-Léonard, s'apercevait depuis quelque temps qu'on enlevait de l'argent de son comptoir. Ses soupçons se portèrent sur sa servante, âgée de ig ans; la difficulté était de la surprendre eD flagrant délit de soustraction. N'y pouvant par venir, on marqua d'un signe les pièce de monnaie contenues dans le comptoir. Hier matin plusieurs avaient encore été enlevées et un inspecteur de police les retrouva dans la chambre de la domes tique, qui ne put nier ses opérations irrégulières. D'après le dernières nouvelles reçues d'E gypte, S. A. R. le duc de Brabaot se proposait de faire encore plusieurs excursions et ne comptait rentrer Bruxelles que vers la fio d'avril. —g n qi a ig- DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES* Londres, i5 février, au soir. On a des nouvelles de New York jusqu'au 5. Le congrès de Washington a adopté la loi concernant l'annement des nègres. 8,ooo fédéraux sont devant Wicksborg. Les confédérés ont endommagé des canonnières fédérales sur divers points. Le Richmond fVhig assure que le steamer anglais Princtsse Royale, avec uoe cargaison considérable de carrons el de poudre, est entré dans le port de Cbarlestoo. Le bombardement fédéral (ialweston est testé sans résultat. Ou assure que le président Lincoln a offert le commanderneut de ta Nouvelle Orléans au général Butler. Les journaux de Richmond publient une dépê che de Churleston, annonçant que deux canon nières cuirassées avec trois steamers sont sortis de Charleston le 3 i et ont attaqué l'escadre fédérale. Ils ont coulé bas deux canonnières, mis plusieurs steamers hors de service et en ont brûlé quatie. Un grand enthousiasme a éclaté Charleston ce sujet. Les autorités confédérées ont déclaré le blocus levé et fait constater qu'à cinq milles en mer il n'y avait aucun navire fédéral. Les journaux de Rtchmoud assurent que les cousuls étrangers oot tenu uue réunion Charles- ton. Ils auraient émis, l'unanimité, l'opinion que le blocus est légalement levé. Les journaux du Sud soutiennent que le blocus ne peut pas être rétabli légalement avant soixante jouis. Des navires fédéraux out reparu dans la soirée du 31 La Tribune dit que si le blocus est levé, le gouveruemeut fédéral doit immédiatement en notifier la teptise. Ou assoie qu'une expédition commandée par Forster ira avec 70,000 hommes attaquer Charleston. Le bruit court que le Congrès prendra des mesures pour arrêter la spéculation sur l'or. L'or est 57 1/4, le change 173, le coton 88. Les céréales sont calmes. Des dépêches officielles de Washington consi dèrent les rapports des confédérés sur l'affaire de Charleston comme exagérés. Le gouvernement de l'Union n'admettra jamais que le blocus soit interrompu. Rome, i5 février, au soir. Le théâtre Altbert a été inceudié aujourd'hui FRANCE. Le Levant racoote une histoire assez singulière qui vieot de mettre en émoi lemondedes marchands de bric-à-brac de Paris. Il y a quelque temps, uo amateur avait fait emplette dans uo magasin du quartier Saint-Honoré de quelques objets d'art, parmi lesqoels se trouvait une très-belle bague do

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2