MEUBELEN ANNONCES. VERKOOPING KOOPMANS GOEDEREN, TE BIXSCHOTE, AUTRICHE. j g a - y VAN VVEGE DE KONING EN JUST1TIE. 3 1 op de plaelse, by de kerke, len buize en tvoonst van S' Pikter-Jacobus Goddys. ZON'DAG 22" FEBRUARY 1863, ten 10 uren voormiddag en volgende dagen noodig zyndezal er door bet ambt van den Ueurwaerder ALPHONSE SANTY te Yper, len huize en woonsi van Sr Pieier- Jacobus Goddyn te Bixschote op de plaelse, Verkooping gehouden worden van Meu- temps de la Renaissance. Rentré chez lui, il se mit examiner et fa palper les différentes pièces qu'il tenait d'acquérir. Mais en passant la bague son doigt, il se fit, sar.s savoir comment, une légère égratignure. Il retirs la bague, la mit dans un tiroir, et n'y songea pins. Quelques jours après, il sentit dans tout sou corps ooe expressioo de malaise indéfinissable, qui semblait paralyser toutes ses facultés il devint bientôt si sérieusement malade que l'on crut devoir envoyer chercher un médecin. Celui-ci reconnut tout de suite les symptômes d'un empoisonnement par des substaoces minérales. Il ordonna d'énergiques antidotes et quelque temps après le patieot fut en quelque sorte guéri. La bague ayant été soumise b l'examen du ruédecio, qui se trouvait avoir longtemps habité Venise, il reconnut dans ce bijou uoe de ces bagues qu'en Italie on appelle anneaux de la mort et dont on faisait grand usage fa l'époque où les era- poisononement y étaient si fréquents* A l'intérieur de cette bague se trouvaient fixées deux griffes de lion de plus pur acier, et garni de poches renfermant un poison violeot. Dans une assemblée, au milieu d'un bal encombré de monde, le porteur de cet anneau fatal, s'il voulait satisfaire sa vengeance envers quelqu'un, lui serrait la main de façon fa exercer sur les griffes du lion oue pres sion assez 'orte pour lui faire uoe légère piqûre. Cela suffisait, et on était sur le trouver la victime ruorte le lendemain. Un événement déplorable est arrivé, il y a quelques jours, dit le Courrier du Centre, fa Magnac Laval (Haute-Vieone). Le nommé B... avait pris la fatale résolution de s'asphyxier avec toute sa famille, composée de sa femme et de deux eufarits quelques gémissements, partis d'une des pièces de la maisou qu'habitait B donnèrent l'éveil. Aussitôt, le commissaire de police et la geridaimette, qu'on avait prévenus, accourureot et se mirent en devoir d'y pénétrer. Ne pouvaot forcer la porte, les agents de l'autorité parvinrent fa entrer par une fenêtre et fa s'introduire dans l'appartement d'où étaient partis les cris. L'a, on spectacle affreux s'offrit fa leurs regards: ou homme, une femme et un enfant de trois ans gisaieot sans connaissance. Les soins empressés dont ces malheureux fureut l'objet, eurent pour résultat de ranimer le nommé B...; ils n'ont pu, malheu reusement, le soustraire aux suites de sa criminelle tentative, car il a succombé le 6 de ce mois. Quant fa la femme et au plus jeune enfant, ils avaient cessé de titre fa l'arrivée des secours. Le deuxième enfauts, fagé de sept ans, a pu être sauvé. On attibue généralement cet acte de désespoir fa la misère daus laquelle l'inconduite du uommé B..., qui avait été précédemment l'objet de poursuites et qui, parait il, ne jouissait pas de la plénitude de sesfacultés intellectuelles,avaientplougésa famille. Ou écrit d'Alexandrie, le 2 février, au Moniteur Depuis la mort de Saïd Pacha, des actes répétés de fanatisme contre les Européens avaient été commis soit fa Alexandrie, soit ao Caire, par les indigènes, et, ce qui surprenait et effrayait davao- tage, par des soldats et par des cawas. Les étran gers inquiets s'armaient, et des conflits étaient fa craiodre. Ln attentat contre uo jenoe Français qui, en plein jour, daus les rues d'Alexandrie, fut attaqué par des soldats et très-gravemeot maltraité, décida le consol général de brance fa intervenir et fa exiger ooe répression immédiate. M. de Beauval, qui comprenait l'importance d'un exemple public, éclatant et destine fa prouver aux indigènes que les liens qui attachaient l'Egypte fa I. civilisation n'étaient pas rompus, n'hésita pas fa demauder, dans les vingt-quatre heures, la dégradation du sous-officier qui commandait le poste où ce désor dre avait pris naissance, la mise aux fers de trois soldats reconnus coopables et leur exposition publique, pendant une heure, sur la grande place, devant le consulat général de Fiance, eo piésence d'une force militaire imposante. Doonant oo exemple qu'on ne saurait trop louer, Ismaïl-Pacha a quitté aussitôt le Cairejel est tenu lui-même doooer uoe entière satisfaction fa la demande de M. de Beauval. a Aujourd'hui, la colonie européenne est rassu rée, et l'altitude du vice-roi dans cette circon stance donne la certitude que le gouvernement égyptieu restera fidèle aux principes de justice et de la civilisation. La dame F..., domiciliée roe Cuvier, fa Paris, aimait ses eofants avec une telle passiou qu'elle était jalouse des moindres marques d'affection qu'ils donnaient d'auties personnes. Comme ils témoignaient beaucoup d'amitié fa uoe de leurs parentes demeuraul dans le voisinage, la pauvre mère s'imagioa qu'ils ne l'aimaient plus autant, et elle résolut de se faire périr. Avant-hier, ayaut envoyé ses eofants passer une partie de la journée chez cette parente, elle a profité de leur absence pour se faire périr par asphyxie carbonique. Lorsqu'oo a ramené les en fants, ou a été obligé de forcer la porte fa laquelle ou avait inutilement sonné et fiappé, et ou a été témoio du plus doulourenx spectacle. La dame F... avait laissé un écrit énoacant les motifs de son suicide. Oo lit dans le Courrier de la Gironde, du 9 février Hier dimauche, trois amis chassaient daus la commoue de Cadaujac; ils eurent l'iurpru- deuce d'entrer sur une piopnété interdite aux chasseurs; aussi, voyant venir quelqu'un de leur côté, ils crurent que c'était le garde, et prirent la fuite fa travers bois; malheureusement la gâchette du fusil de l'un d'eux fut accrochée par quelque ronce, le coup partit et atteignit le sieur X... der rière l'oreille. La distance qui séparait les deux amis était de deux ou quatre mètres au plos. X... tomba foudroyé, la mort avait été instantanée. Eu présence du malheur qu'il venait de faire, le sieur A... voulut se brûler la cervelle. Désaimé par son ami, sou désespoir était sans bornes et on eut beaucoup de peine fa l'arracher du théâtre de ce malheureux accident. Le sieur X... était marié depuis mois. Le 16 février, a été célébré le mariage do vicomte Royslon, fils aîné du comte Hardwich, pair du royaume-uui, avec la deuxième fille de lord Cowley, ambassadeur de la reine Victoria près la cour des Tuileries. L'Empereur et l'Empé ratrice, par uue faveur tout fa fait exceptionnelle, ont assisté fa la célébration de ce mariage dans la chapelle anglicane et sigoé sur le registre fa ce destiné. Les ministres, les membres du corps diplomatique et tout ce qu'il y a de plus élevé daus le monde officiel, assistaient également fa cette cérémonie, fa l'occasion de laquelle lord Cowley doone ce soir fa l'hôtel de l'ambassade britannique un grand dîner, auquel soot notamment iovités le comte Walewski et la comtesse Walewski, le comte et la comtesse de Persigriyle prince et la princesse de Metternicb, le baron de Budberg, le comte de Goltz, etc. D n*»b ni*•nh't.' 'i - - - 1 Le départ de l'archiduc Maxirailieo et de l'ar chiduchesse Charlotte pour Londres, où ils vont assister au mariage du prince de Galles, est fixé au 2 mars. LL. AA. IL arriveront fa Londres le 6. DANEMARK. Oo lit dans le Dagbladet de Copenhague Le départ de Capenbagoe de S. A. R. la princesse Alexandra a été fixé fa l'un des premiers jours da mois de mars. Le vaisseau a vapeur le Schteawig qui est la propriété privée de S. M.,est sons atme- raeot et partira le 26 de ce mois, pour le port de Korsoer, où il se tiendra prêt fa transférer la pria cesse fa Kiel, d'où elle se rendra par le chemin de fer fa un port de Belgique. p~tT RUSSIE. On lit dans le Cias du 10 février Le 5, un millier de Russes a attaqué les insurgés dans la ville de Tomachow, gouvernement de Lublin. Ceux-ci ne comptaient pas pins que 100 hommes, fantassins ou cavaliers. Tomachow a été mis a feu et fa sang. Les commaodants rosses avaient permis le pillage pendant deux heures. Les insurgés ont eu cinq morts et deux prisonniers. Les Russes ont de plus massacré plusieurs habi tants désairaés. Le corps rosse, qui ne se composait que de deox compagnies d'infanterie, de 2 sotnias de Cosaques et de 4 canons, est ensuite reotré fa Zamosc avec son colonel. Les insurgés, repoussés d'un endroit, se réunissent dans un autre. L'insur rection prend les proportions d'un soulèvement général et national. Dans l'affaire de Wengrow, les insurgés, armés de bâtons, ont chargés l'artil lerie, et, malgré la mitraille et la fusillade, ont traversé les rangs russes de part en part. Cette lutte a duré quatre heures. Les officiers russes, forcés de se défendre avec leors revolvers, ne pouvaient s'empêcher d'admirer le courage de leurs adversaires. Si ces hommes, ont-ils dit, avaient des armes et étaient organisés eo corps régulier, aucune armée européenne ne pourrait résister fa leur enthousiasme furieux. r> Les insurgés se sont retirés en bon ordre après avoir eu i5o tués et 9 blessés. n Les Russes n'ont pas fait uu seul prisonnier. Wengrow a été livré aux flammes, et, comme ailleurs, il y a eu carnage de malheureox désarmés. DOOR REGTSVERMOGEN VAN EN

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3