2* prix Syx-Taffyo, de Voormezeele. 5' prix Lecleire, Loois, d'El?erdmghe. 1* accessit Laomosnier, Louis, de Bas Warnè- ton. 3* accessit Syx, Alexandre, d'Houtbem. 4. concours. Race asine. Pour étalons (baudets.) 5 concurrents. Prix: Dujardio, Victor, de Waton. Accessit Hoygbebaert, Philippe,de Zuidscbote. 5* concours. Pour ânesses. 2 concurrents. Prix Mouler, veuve, de Watou. acte officiel. Un arrêté royal do 19 février 1863 autorise le Conseil communal de Zonriebeke k percevoir, pendant dix années consécutives, qui prendront cours a dater de l'époque fixer par M. le Gou- terneur de la province de Flandre occidentale, tin droit de péage sur le chemin se dirigeant de la roule d'Ypres a Wesiroosebeke k la route d'Ypres II M enin. chronique judiciaire. Dans l'audience du 15 lévrier de la cour d'assises de la Flandre occidentale, comparaissait le nommé Désiré Van de VViele, âgé de 32 ans, marchand de volaille Vive Saint-Bavon, accusé de meurtre. Déclaré coupable, il a été condamné aux travaux forcés k perpétuité. Cette «(Taire k clos la première série de la sessioo. La seconde série, commençant le 2 mars, sera consacré aux débals de l'affaire de la Bande rouge, Kesielyn et consorts. nouvelles diverses. On nous écrit de Poperiughe, le 20 c' Au marché de ce jour, le houblon de la dernière récolte, a été coté h fr. 120 les 5o kilogrammes. S. A. R. la princesse Louise-Marie-Amélie accompli le 18 c1 sa cinquième année. La prin cesse est née, comme on sait, le 18 février i858, •0 palais de Bruxelles. f.a princesse Alexandre, future princesse de Galles, accompagnée de soo père et de sa mère, le prince et la princesse Christian de Danemark, ainsi que son frère le prince Henri, arrivera k Bruxelles le 3 mars prochain. Les augustes person nages, après avoir passé deux jours h Biuxelles, partiront poui Anvers, où ils s'embarqueront pour l'Angleterre. S. M. le roi Guillaume III, des Pays- Bas, né h Bruxelles, le 19 février 1817, a accompli jeudi d' sa 46* année. Son avéuement au troue de la Hollaode date du 17 mars 1849, a la mort de son père Guillaume II. Mm* la baronne Chazal, femme de M. le ministre de la guerre, est atteinte d'une pleurésie qui met ses jours en danger. L'état de la malade était lundi assez grave pour qu'ou jugeât nécessaire de lui faire administrer les secours de la religion; mardi, toutefois, une légère amélioration s'est manifestée. M. Hytnaus, qui aime k se moquer du pobiic, vient de lui servir an nouveao canard de sa façon. Il écrit dans l'Etoile belge du 18 février: L'Observateur annonce que je deviens rédac- v leur en chef de l'Écho du Parlement, Cet a aimable confrère est mal renseigué. Je suis a depuis huit jours directeur de VIndépendance. Quand on dit k M. Hymaos qu'il est trop jeune pour eotrer k la Chambre, il répood par une pro clamation aux électeurs: J'ai trente ans; je suis homme. Quand 00 lui objecte qu'il est Prussien, il répood «r Je sois une demoiselle. On recon naît bieo k eu trait l'homme peu sérieux qui disait k M. de Perceval en loi demandant de devenir son secrétaire: a J'écris dans l'Indépendance, il est vrai, mais je ne partage pas les opiuious politiques de cette feuille. (Gazette de Bruxtlles.) On lit dans le Courrier de Huy Nous apprenons que l'état de santé de l'honorable M. Carlter Uautrebande, représentant de Huy, s'est empiré et laisse peu d'espoir de le sauver. On lit daus la Meuse: s Nous parlons» on français assez pur, k Liège; par malheur, il s'enjolive de temps eu temps de locutions bizar res ou de détournements de sens plus ou moins drolatiques. Cela peut occastouuer des accidents graves. a C'est ainsi que quelques-uns de nos conci toyens, amateurs de bouue chère, ont failli avoir une iudigestioo en lisant au sortir de table le compte-reudu de la dernière seance du Conseil. Grand a été leur efftoi eu voyant l'un des membres de ce conseil pailer d'un impôt sur les gastro nomes, Tout s'est expliqué beuieusetneui. Gastio- uouie, daus la bouche de l'édile, signifiait simple ment mateband de comestibles. Les Lucullus liégeois l'ont échappé belle. L'emploi abusif k Liege du mol gastronome daus le sens indiqué, a une ongiue que lout le monde peut être ne connaît pas. Le fondateur d'un des premiers magasins de comestibles qui se sont établis k Liège voulut relever eucore l'éclat de sa vitiioe par une enseigne affiioiauie. Ceci se passait rue du Puui d'Ile. Aptes de lougues médi tations, il fut décidé que celle enseigne représente rait un homme gros, gras, veulru, charnu et lippu, assis k uue table pliant sous le faix des produits culinaires les plus délicats. A côté de celte peiu- lure, qui avait au moius le mérite de l'k-propos, on écrivii en beaux caractères ces deux mots: Au Gastronome. De Ik on se mit k dire, dans notre benoite ville de Liège Je vais chez le gastro nome, au lieu de Je vais chez le marchand de comestibles. On lit daus l'Union de Charleroi Une scène douloureuse vieut d'interrompre un momeut les danses sauvages et les vociféiaitons aiiticoo- scriptiouistes devant l'hôtel-de- ville. Un jeune homme de Roux, avaut d'entrer dans la chambre fatale, avait douné sa chaussure k tenir k sa jeune sœur qui l'attendait sur le seuil. Succombant k l'émotion, la pauvre fille est tombée en faiblesse. Une pâleur livide s'est répandue sur ses joues; ou a cru nu instant qu'elle était morte. Ce u'est qu'après une demi heure de soius intel ligents qu'elles paru repreudie un peu ses sens. Mais eu vain sou fière l'a t il embrassée, eu vain lui a -1 - il crié daus l'oreille qu'il n'était pas tombé, ce mensonge delà tendresse fraternelle (car c'en était un) n'a pas eu d'écbo dans la têœ de la pauvre enfant. On l'a trausprrtée k l'hôpital. Espérons que nous pourrons auuoucer demain queson espèce de syncope n'aura pas eu de suites lâcheuses, a Mardi un fatal évéuemeut est arrivé dans le faubourg d'Anderlecht, près de la tête de Mouton. Uue enfant âgée de 6 aus, fille d'uu jardinier, était allée chercher de la biere; en reveuaut, elle tomba avec sa carafe qui se brisa. L'eufant s'était relevée, mais après avoir faii quelques pas elle retomba, uri grand morceau de verte l'ayant fortement blessé k l'estomac. La mort s'en est suivie. On a rapporté la mise aux atrêis d'un officier général de l'armée. La correspondance d'un jour nal de province aunonce que cet officier ne sera pas poursuivi devant le conseil de guerre, mais que ses fils, dont il était accompagné, le seront; il s'agit de violaiiou de domicile avec uieuace. Un vol hardi a été perpétré dans la nuit du 16, k Verviers, au local de la Société d'Harmonie. Voici les détails que nous trouvons daus une feoille locale Vers onze heures du soir, la femme do con cierge, qui habite le petit pavillon k droite de l'entiée, veoait de se mettre au lit, lorsqu'il loi sembla que l'oo tentait d'ouvrir la fenêtre de sa chambre. Croyant k une plaisaoteiie de son mari, elle l'interpella en lui disant de fiuir, mais comme elle ne recevait point de réponse, elle sauta du lit, ouvrit la fenêtre et ape'çut uri individu qui s'en fuyait daus le jardin. Elle courut conter le fait k soo mari, occupé au buffet de la tabagie; on se livra k des recherches, mais elles n'eurent aucun résultat. Vers deux heures et demie, les dernier» mem bres du cercle s'étant retirés, le concierge, après avoir tout fermé alla se coucher. Le matin, lorsqu'il péuélra dans la salle k manger de la Société, il constata que i'armoire dans laquelle on serre les cristaux et l'argenterie était ouverte, que les tiroirs supé'ieuts avaient été forcés, et qu'une somme de 3 000 fr. en or, argent et autres espèces avait disparu. Des tâches de sang couvraient le plancher, l'intérieur du meuble et les boiseries d'une des fenêtres donnant sur la terrasse, par où les voleurs étaient eutrés en brisant un carreau. Ils avaient aussi tenté de briser le buffet de la tabagie, dont les tiroirs renfermaient la recette du jour, mais ils ont dû renoncer k leur dessein. L'argenterie et plusieurs billets de banque, sur lesquels les voleurs avaient laissé tomber par mégarde quelques gouttes de sang, ont été retrouvés dans le meuble. Pour accomplir leor vol, les malfaiteurs se sont introduits d'abord, en brisant un carreau, dans la cuisine souterraine de la Société; c'est Ik que l'un d'eux a dû se blesser, car des taches de sang ont été remarquées sur plusieurs objets. Munis d'un fort couteau de cuisine, ils sont 1 enroulés par le même chemin, ont essayé de détacher le mastic du carreau de la fenêtre du rez de chaussée, mais n'y pouvant parvenir, ils ont brisé ce carreau, puis faisant jouer l'espagnolette, ils se sont introduits dans la salle k manger. Après avoir ouvert les deux portes de l'ar moire, ils ont, en se servant du couteau comme d'un levier, fait sauter les tiroirs en enlevant de forts éclats de bois sur le devant du meuble. Le vol accompli, ils se sont retirés par le même chemin, et trouvant la grille d'eultée fermée, ils auront escaladé celle-ci, on ils se seront sauvés par les derrières en franchissant les haies. On a retrouvé près de la porte d'entrée, dansles branches d'un pelit sapin, le couteau qui avait k commettre le vol. Si ce vol a pu s'accomplir sans éveiller l'atten tion des gens de la maison, c'est grâce k l'isolement du corps de logis principal, car la femme du concierge, épouvantée par la tentative infruc tueuse du commencement de la nuit, était restée éveillée josqo'k l'aube. La police a fait le matin une descente sur les lieux, et tout fait espérer que les coupables seront bientôt découverts. Un fait acquis dès k présent, c'est que les voleurs étaient au courant des habi tudes de la maisoo. a ANGLETERRE. On lit daus une Correspondance générale de Londres Il est peu probable que nous ayons d'ici k loogtemps des nouvelles saillantes. Toute la presse, tous les clubs, tons les fonctionnaires se préoccu pent exclusivement du futur mariage du prince de Galles, et les corporations constituées officielles ou officieuses sont fort affairées pour organiser le dou ble cérémonial de la réception de la princesse Alexandra et de la célébration du jour des noces. C'est Ik une question qui envahit toute la population, indifférente d'ailleurs k tout autre incident' Il est une question toutefois qui ne laissera pas que d'intéresser un peu le public contribuable. Le budget de la marine pour l'exercice financier de s863 i864 vient d'être publié, et les chiffres ont une importance réelle. a La réduction sur le budget de l'exercice cou rant est très sensible et de près du dixième. Le lions sur les autres chapitres, mais elles sont abso lument sans importance. a Le personnel, composé de 76,000 hommes, reste le même dans les deux budgets. Eo dehors de ce fait, les nouvelles sont abso lument nulles.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2