ANNONCES. EXTRAIT ITALIE. tari. 897 du Code de procédure civile. D'un jugement rendu contradictoire- ment par le Tribunal de première instance séant Ypres, le dix huit du courant mois de Février, il résulte que le sieur Innocent- André VERSTKAETE, cultivateur Ghe- luwe, ayant pour avoué M* E. Coevoet, a été déclarésur la poursuite du sieur Charles-Louis Hollebeke, ouvrier demeu rant Wervicq, en état d'interdiction. A Ypres le 20 Février 1863. (Signé) X. CAKPENT1ER, avoué. Enrégistré Ypres le vingt Février 1800 soixante-trois, vol. 31, fol. 20, v* cM b, reçu en principal et additionnels, deux francs 20 cent., sans renvois. %néD. VANDEVELDE. Pour copie conforme A CARPENTIER, avoué. bules sont compris dans ie nombre que douoe la statistique. Voici une aatre statistique oom moins curieuse On a constaté que la durée mojeDne de la vie en France qui avait été de 32 ans de 1817 i83o, a été de 1856 85g de 37 ans et demi. On compte un chat sur trente persooues, et un cbien sur seize, el on estime 3 millions de kil. par an le pain qu'ils consomment. La consommation do paio diminue toujours dans les années abondantes en «io, tandis qu'elle augmente daos les années stériles. Plus le prix do blé est élevé, plus leuombre des décès augmente. On lit dans la Gazette du midi a Jeudi dernier, un jeuue homme de 26 ans, tout rayon nant de joie et d'espérance, se présentait avec sa fiancée, non moins heureuse que lui, devaot l'offi cier de l'état civil pour recevoir la consécration civile d'on mariage longtemps désiré. La cérémonie était k peine achevée, que le mari, atteint d'un mal subit, est forcé de rentrer chez lui dans on état alarmant. Le lendemain, jour fixé pool la cérémonie religieuse, il expirait dans des convulsions affreu ses, sans avoir même eu le temps de faire bénir son union par l'Eglise. On attribue cette mort inopinée k on empoisonnement produit par quelque sub stance vénéneuse doot, par un fatal hasard, se trouvait imprégoé un plat de cuivre contenant quelques dragées prises par l'infortuné jeune homme quelques heures avant la séaoce la mairie. Les étrangleors de Loodres ont des imitateurs k Paris Nous lisons ce qui suit dans la Gazette de* Étranger* L'autre nuit, M. le baroo de Ladou- cette, sénateur, accompagné de sa femme, rentrait chez lui vers trois heures du matin. Comme leur voilure venait de s'arrêter devant la porte de l'honorable sénateur, et au momeut où il mettait pied k terre, 00 rapporte qu'il fut assailli par trois hommes dont il sentait déjà les mains sur son cou; aux cris poussés par Mm* Ladoucette, trois autres hommes sortirent d'uu fiacre arrêté k quelques pas de Ik et vinrent prêter main-forte... aux malfaiteurs. La situatioo aurait pu être grave, si le cocher, le valet de pied, d'autres passants, qui n'étaient pas, ceux-ci de la bande des garrotteurs, n'eussent reodu l'avantage au côté des honnêtes gens, qui ne purent cependant arrêter que deux des chevaliers de la nuit. a Je donne ce fait comme je l'ai entendu raconter dans un salon, c'est-k-dire mêlé proba blement d'exagéraiioos et d'inexactitudes. ROME. Ou écrit de Rome, le i3 février, k VArmonia Le Saint-Père a reçu les prédicateurs do Carême, et quoiqu'il fût un peu fatigué, il a trouvé, selon sa coutume, de magnifiques paroles- J'ai retenu les suivantes: La luttecontre l'Eglise dure depuis quatre ans, et on ne voit pas de signe certain d'uue trêve. Il faut être préparé k tout et préparer k tous les a fidèles, en combattant les erreurs dominantes, en a fortifiant les bous, qui s'effiaient trop, et en attirant au bien, autant que possible, les roé- a cbauts. Il y a dans la malheureuse Italie, quoique a 1res travaillée, un grand retour au bien de la a part de beaucoup d'hommes qui le combattaient, a et I on voit déjà le désenchantement prévaloir a largemeot sur l'erreur. Toutefois, il o'eo est a point partout ainsi, et il faut prier Dieu pour que a ce retour soit universel. a En général, le clergé italien a montré une a admirable constance au milieu des périls cooti- a nuels; mais malheureusement il existe uo petit groupe de prêtres qui suivent nne autre voie et a causent au cœur du Pontife et k toute "'Eglise la plus vive douleur. Il faut aussi prier ardemment le Seigneur pour qu'il rappelle ces égarés au devoir de leur saint ministère. Le Saint-Père a continué eo recommandant aux curés, le soin du culte, l'instruction détaillée et patiente donnée au peuple dans les catéchismes. Il a terminé eu disant qu'il aurait bien voulu ajouter autre chose, mais que sa faiblesse l'en empêchait. Le S'-Père a eu en effet, ce jour-lk, on léger accès de fièvre, mais qui s'est bientôt dissipé. Aujourd'hui il a pu dire la messe, et 00 annonce qu'il sortira daos l'après- midi. Interprète des voeux de millions de cbrétieos, celui qui écrit ces lignes le conjure d'éviter toutes les fatigues qui pourraient affaiblir la vie la plus précieuse et la plus chère qui soit sur la terre. On écrit de Naples, le 16 février, k VUnion u Les gens de Turin, qui ne doivent leur puissance qu'k toute la malignité de la révolution ne savent que faire pour asseoir leur tyrannie. Parmi les scaodales du jour, il faut ooter l'appari tion k Naples du Pucinella, journal de caricatures qui insulte au bon sens el outrage l'honneur el la foi. Le premier numéro est arrivé directement de Turin. On paie largement les bouffoos et les calomniateurs qui le rédigent; le chef de la police, M. Spaveota, vraie marionnette révolutionnaire, en a été le principal instigateur, et parmi les premiers et les plus dociles iostiumeois de cette œuvre se trouve un sieur Orgitaoi, Napolitain, autrefois comblé, lui et sa famille, de tous les bien faits de la maison royale. A quel degré d'abrutis- semeut est donc tombé le gouvernement piétnoniais pour avoir recours k de tels moyens et k de tels auxiliaires? Et, en même temps, par ses circulaires publi ques et secrètes, le ministre Peruzzi provoque k la guerre, guerre implacable contre la presse catholi que, la seule qui ne pactise pas avec le mensonge el le crime. A ces efforts de la police et du pouvoir, les honnêtes gens du pays opposent avec une dignité ferme la publication de plusieurs éditions de la réponse du roi aux députés des vingt-deux pro vinces. Des copies innombrables circulent partout, el elles sont recherchées avec une extrême avidité; on oe suffit pas aux demandes. La police, avec ses cent yeux, n'a pas encore pu découvrir les typo graphes ni les détenteurs d'un seul exemplaire. La réponse du roi, tout en excitant le courage de ses amis fidèles, a frappé d'admiraiioo tous les libéraux de boone foi; j'ai pu reconnaître sur leurs lèvres les éloges les plus émus et les mieux sentis. A ce propos, j'ai remarqué qu'il y a bien des gens désabusés des fausses promesses de la révolution et qui s'empressent de grossir les raugs des amis de l'ordre el tiennent a se montrer plus royalistes que les anciens partisans de la mouarchie. Nous avons, nous aussi, des démonstrations de place publique et des ctis eo faveur de la Pologne. L'autre soir, samedi, une foule d'étudiants, excités par le comité garibaldieo, se mirent k parcourir la rue de Tolède en s'écriant Vive la Pologne! a Aide aux Polonais! a Uo chœur de lazzaroni se prit k leur répondre: a Vive Naples! Aide aux Napolitains! Aux clameurs pour la Pologne se mêlaient des voix qui disaient Vive Mazzioi I Rome ou la mort! et mille invectives et rodo montades contre la Frauce. Le Pulcinella aura bien soin de ne pas les reproduire dans ses hoDteuses colonnes. De même, il se gardera bien de dire, comme tous les journaux piémontais, que la commission do brigandage se trouve présentemeut k la Capitanate, extrêmement découragée sur la réussite de son t travail. J'ai lu une lettre d'où des membres les plus influents où je copie ce passage Les popu- lations sont barbares el toutes bourbouienoe<; n dans les monts do Gargano, les autorités, pour a éviter d'être massacrées, doi.eot permettre qu'on a parle «le François 11 ouvertement et qu'on Ira- a vaille pour lui k ciel ouvert, n Prenez note de cette déclaration; elle part d'un ennemi. HOLLANDE. Dans la dernière quinzaine la pêche au sanmon k Ammerstot a été très-favorable. On en a pris 197, pesant, eo moyenne, 10 112 kilogrammes. Les prix étaient de fi. 1-20 k 1 -4o le demi-kilogramme. ALLEMAGNE. On lit daos la Gazette de Cologne Le plus ancien soldat de l'armée prussienne est âgé de îao ans. Il vit k Miserao, en Silésie, sur les propriétés du prince Pless. Ce vétéran a servi pendant seize ans sous Frédéric le-Grand, et, malgré ses bles sures, il est encore d'une certaine vigueur, n RUSSIE. On lit dans le Czas du 17 D'après les diveis renseignements que nous recevons du théâtre de la guerre, l'iosurrectioo se maintient daos tous les gouvernements et dans une partie de la Lithuanie. Dans certaines localités, elle se développe; elle renaît enfin daos d'autres où elle avait été comprimée. AMÉRIQUE. La société des Old Fellows de San-Francisco a reçu des coquilles d'huître très-curieuses k cause de leurs dimensions exceptionnelles. Ces coquilles viennent de l'Océan iudien; elles ont été pêcbées aux îles Cocos. Elles ne mesurent pas moins de 3 pieds de long sur 2 de large, et leur poids dépasse 200 livres. Il ne serait pas moins corieux de voir l'animal lui même; k moins que de le cuire ou de le mariner et de le manger par tranches, il serait difficile, croyons-nous, d'en tirer parti au point de vue de la consommation. Scientific Amèr.) PRESCRIT PAR pour le poursuivant, LE RECEVEUR,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3