DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 18 mars. Le Morning-Post dit que l'Emperear et lord Palmerston désirent la paix, mais que l'opinion publiqoe pourrait bielles forcer la guerre. Il faot que l'empereur Alexandre se méfie des conseillera qui lui disent, commejadii ifs disaient a soa père, que l'Aogliîlerte et France ne parviendront pas marcher eosemble contre la Russie. Londres, 18 mars, au soir. L'Office Reuter a des nouvelles de Shanghaï. Paris, 19 mars. Le Moniteur dit dans son Bolletia que l'ensemble des nouvelles de Pologne semble prouver que l'insurrection se généralise. Berlin, 18 mars. On mande de Varsovie, en date du i4 mars, Y Ost-Deutsche Zeitung que la police militaire avait découvert un déficit considérable et des malversations énormes dans les dépôts d'armes du gouvernement et dans la manu tention. Berlin, 18 mars, au soir. D'après des lettres particulières de Varsovie, le grand-duc Coostaotio, ensuite des avis émis par un conseil de goerre, a renoncé a son projet de se rendre sur le théâtre de l'insurrection. Vibnnb, 19 mars. La Presse reçoit de Cracovie la confirmation de la démission de la municipalité de Varsovie. Le maréchal de la noblesse a également donné sa démission. Constantinoplb, 18 mars, au soir. Le Soltao, accompagné de Fuad-Pacha, est parti pour l'Egypte. Son absence doit durer quarante jours. Cracovib, 18 mars. Dans le sud du gou vernement de Lublio, il vient de s'organiser un corps d'insurgés d'un millier d'hommes bien armés, qui a proclamé dans un grand nombre de localités le gouvernement national. LeiibbrG, 19 mars, au soir. Un télé gramme de Tarnow annonce que Langie'wicx a remporté, hier et avant-hier, des victoires sor les troupes du général Schachowsky. Madrid, 10 mars, au soir. Le courrier, parti le 1" de la Havane, est arrivé aujotird'hni'h Cadix; il nous apprend que les Français con tinuaient concentrer leurs forces dans l'intérieur dn Mexique. HOLLANDE. AUTRICHE. POLOGNE. HONGRIE. AMÉRIQUE. 1 A la date du 8 février, la ville et les environs étaient tranquilles. Les nouvelles de l'intérieur du pays sooldalisfaisaotes. Le bruit courait que les membres de la noblesse japonaise qui étaient entrés en rapports avec les étrsogers avaient été dégradés. Cette mesure était regardée comme le précurseur de la répudiation des traités contractés par le Japon avec les puissances étrangères. Un nombreux matériel de guerte est tombé entre les mains des insurgés. On écrit de Nieuwe Diep, i4 mars Jamais la «ttêcbe, shrtout aux earretels, n'a été aussi abon dante que cette année. Il y a dés pécheurs qui en prennent plus de 100 kilogr. pendant nne marée, d'antres assurent qoe leurs filets sont si pleins qo'iis ne penvent les lever; ils vendent souvent les •carrelets raison de fl. 4 lé wigtje dé 55 livres. L'églefin est plus rare et se paie fl. 28 le 100; on ftrend aussi peu de cabillauds. Les harengs sont en abondance. 1 1 i 1 saaoqtn .1 FRANCE. On lit dans la Presse, de Paris: Orélie- Aotoine I", roi d'Arancanie, alias M. de Tonnens, vient d'arriver Chonrgnac, commune de la Dor- dogne, qui lui a donné le joor. Il s'y est fait coti- doire en poste, mais il convient anx hommes de sa qualité. Il va écrire ses mémoires, ou II dira leur fait aux républicains du Chili. L'Echo de Fétone, qui nous apporte ces nouvelles, constate que ce souverain détrôoé est vèto la française. Les Périgoordins s'atiendaient-ils voir lenr com patriote revenir nu, latoné et coiffé de plnraes de perroquet? L'Echo de Fésone remarque aussi, et deux fois en quinze lignes, qoe S. M. porte toute sa barbe. r'n'2f.-« ^L. Si Y Echo Insis'e sur cette b'arbe et sur cette chevelure noire et luxuriante, il veut sans doute, par ces signes extérieurs de virilité, faire com prendre que f'aucieo avoué est bien ce que le peuple appelle un homme a poil. Mats quî en doute? Il a fait ses preuves. On lit dans la chronique de YUnivers illustré C'était en i848, peu de temps àvant la' révolution, daus le salon de M. E. Giraidio. En France, disait le rédacteur en chef de la Presse, il y a trois partis i* le parti orléaniste, qui sait faire les omelettes, mais ne sait pas casser les œufs, 2* le parti républicain, qui sait casser les œufs, mais qui ne sait pas faire les omelettes; 3* le parti que je représente; celui-là sait casser les œufs et faire les omelettes. Pardon, dit M. Edouard Lebey, il y en s un quatrième que voos oubliez. Je ne crois pas. J'en suis sûr. Lequel? Celui qui sait manger les omelettes c'est le mieo. a Nous lisons dans les Mondes Durant la première semaine de son inauguration, le chemin de fer souterrain de Londres n'a pas transporté moins de 225,000 voyageurs; mais les appareils condensateurs de la vapeur fonctionnent mal; l'eau du condensateur devient très-chaude et remplit les tunnels de vapeur extrêmement incommode; la fumée aussi est mal consumée, et l'atmosphère des voûtes est très-cbargée d'acide sulfureux; enfin, quoique le temps du trajet soit très-court, beau coup de voyageurs et d'employés out été demi asphy xiés. Oo lit dans la France Le général Langiewict vient de donner le commandement du régiment de zouaves polonais, récemment formé on Français, M. de Roche* y brune, qui a fait la campagne de Crimée, après laquelle il a donne' sa démission, pour entrer eo qualité de précepteur daos uo grande famille dç la Pologne. On assure que trois des anciens compagnons d'armes de M. de Rocbebrune, qui ont quitté l'armée française eu même temps que lui, viennent de le rejoindre et de prendre dn service daus soc régiment. Un frèj-e de M. Bentkowski, député au Parle ment de Berlin, et, comme lui, ancien officier m d'artillerie, vient d etre nommé commandant de l'artillerie du corps de Langiewicz. Cette artillerie commence a s organiser d une manière assez serieose. .t.: On écrit de Vienne, le 10 mars Un jeooe homme de Vienne, âgé de 26 ans, Sébastien G..i, avait un petit chieo qu'il avait mis en pension, l'animal étant malade. Par économie, il 4e reprit chez lui avant la guérison complète. Bientôt les 'symptômes de la maladie se manifestèrent de cou- veau chez l'animal; G... le tna. Par malheur, il fut WV Ji .M* égcatigué la main ce moment-là; l'bydropbobie se manifesta peu de jours après chez le jeune homme. Cinq médecins et cinq hommes ue purent se rendre maîtres de lui, tact il était furieux, >(4 mordu sa femme la poitrine; il n'était marié que depuis quatre semaines. Dans la cuit du a5 au 36 février, la famille entière d'un aubergiste, composée do père, de la mère, de I» belle-mère et de deux enfants âgés de trois ans et demi et de six mois, a été assassinée rte la manière la plus affreuse Hordovra, petit village en Moldavie, sur la frontière de l'Autriche. On a ib! V-t-O- trouvé les cadavres borriblemeDt mutilés par des coups de hache. L'argent, qn'on évalue approxi mativement 70 00 80 ducats, ainsi que tons les objets de valeur avaient disparu. Il existe de graves souspçoos contre le serviteur de la malheureuse famille, lequel a disparu depuis le jour d$ crime. {Gaz. autrichienne.) Uu incendie vient de détruire plus de cetit maisons Stolzeobonrg, en Transylvanie. On mande de Lithuanie que l'insurrection y gagne de pins en plus de terrain. Dans ce pays, où toute la population a été convertie de force la religion grecque et est obligée de reconnaître le Schisme extérieurement, tandis qu'au fond du cœur elle est restée catholique, la lutte prendra facilement nn caractère religieux. Les persécutions ont déjà commencé, et dans le village de Dzialkovice (cercle de Bielsk) on prêtre catholique a été massacré sur l'autel, pendant la messe, par des soldats russes, qui ont pillé l'église et profané le saint Sacrement. La Hongrie prodait nne grande variété de vins rouges et blancs et en grande quantité. C'est, après la France, le pays du globe qui eo fournit le plus. La production viticole annuelle de la France et de la Hongrie est, suivant les statistiques d'agri culture, comme sept est quatre. Jusqu'à présent, la position géographique toute particulière de ce pays a été un obstacle ses relations commer ciales avec les antres pays. Il n'y a pas encore dix ans qu'à quelques exceptions près les Hongrois o'usaient de leur vin que pour lenr consommation intérieure. La grande exception émit le vin de Tokay, vin de liqueur, blanc ou rouge, toujours réputé l'étranger. Les tables royales de l'Europe considéraient ce vin, il y a deux cents ans, comme UDe des plus grandes raretés qu'elles se pussent permettre. La petite chaîne de collines qui forme le district où se fait le vin de Tokay n'a guère que huit kilomètres carrés, et c'est qui possédera une petite ferme sor ce terrain privilégié. Une cause de la rareté de ce vin exfraordinàire, c'est ce qu'on ne v peut en faire oe parfait qu'avec des raisins ayant séché sur la vigne. Et comme cela n'arrive que dans les étés extrêmement chauds, il en résulte qu'on ne peot avoir de véritable bon tokay qu'à des inter valles très-irréguliers- et Quelquefois même fort longs. Le jus de ce raisin est réduit sa plus forte essence, et c'est avec cette essence que le vin est fait. Ronge ou blanc, le procédé de fabrication est le même. On attribue au vin de Tokay une vertu qui doit le faive passer pour bon marché aux personnes riches, quel qoe soit son prix. On affirme qu'il a des propriétés fortifiantes tontes particulières pour les personnes avancées en âge. La Hongrie tout entière ne peut guère fournir que deux mille bouteilles de ce liqueur, dont le beau idéal est d'être clair comme de l'huilejet mielleux. Les produit} des (rois meilleurs crus de Tokay sont désignés daus le pays sous le nom de Aszou. Comme nous I avons dit plus haut, la Hongrie produit une grande variété de vins rouges et blancs. Ils sont sf abondants qu'on ti^a jamais pensé les sophistiquer. Quand le réseau dés chemins de fer set* complet, on pourra les acheter des prix relativement modérés. Aujourd'hui, eo.Frauce, les restaurateur} vçudeol fort cher, pour du tokay véritable, un produit de raisins provenant de plants de Tokay acclimatés dans le midi de la France. Deox Françaises bâbfîAot le Canada, Mm" Dagenais et Laurin, viennent de célébrer le 6o* anniversaire de leur mariage par un service reli gieux l'église de S»uli-au Réceliet. Elles sont filles de M. Lemay-Délai me, qui, lorsqu'il mourut en 1849, laissa une postérité de 225 descendants, ....nie jitnilida 1 12 04 stlnoo' zi 7 tous vivants. .fwystrW su .M

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2