SCHOONE EN GOEDE
M. Vavocat général. Votre pbysiooomie est
cependant assez remarquable. Vous avez toujours
porté une fo-te baibe rousse. C'est une particula
rité rare Vlamertinghe.
GtLEGEN IN DE fNAGEMELUE GEMEENTEN,
T'YPER.
OP TW'tt KllilMETEUS APSl'AND Util aTAu YPER.
Eenen sclioonen eigendom zamengesteld
van Lusllto/, Zaeiland en Weide geiegcn
longs den sleenweg van Yper na Boesinglie,
p\j. de Ity&erg den Bqoden Hertgrool
*wlgens cadaster 3 heclaren, 23 aren, 42
cenliaren, verdeeld in de dry eerslvolgende
koopen le welen
"1 i_ r
1° Koop, Eeuen aengenamen Luslhof
met scboon Pavillioen hebbende kelder,
keuken en aodere geriellykhedeu, grooj
in erve volgens den cadastralen legger, 27
aren, 52 cenliaren, palende van oosten
aen het Ypergeleed, zuid aen den hovenier-
hof van M. Lagrange-Veys, de hage met
vrydom hier medegaende, van wesien met
den ingang aen gezeide calchiede, nog
van wesien en van noorden aen den
volgenden koop, de bage hier medegaende.
Te vergoeden voor de weerde der Boo-
men 267 francs.
In geniet treding met de geldtelling.
Slael op fr1,570.
2° Iioop. Eene goede parly Zaeiland,
voor héén Hovenierhof, waer op gesticbt
zyn een Woonhuis met Scheurken, Stal-
lingen en verdere aenboorigheden toebe-
hoorende aen de gebruikster, welke ge-
bouwen zullen, op het einde des pachts,
moeten overgenomen zyn door den grond-
eigenaer in half staende, half liggende
weerde; grool by cadaster 1 hectare, 35
aren, 20 c", strekkende zuid en noord met
een hapken ten zuid-weslhoek, palende
oost aen het Ypergeleed, zuid aen den
voorgaenden koop, de hage hier afgaende,
west aen den steenweg, noord aen de
volgende weide, de hage hier afgaende.
Gebruikt door de weduwe van sieur
Ludovicus Becquaert, met regt tôt den 1"
Oclober 1863.
Te vergoeden Boomprys 151 francs.
Siael op fr. 4,500.
5° Koop. Eene schoone en goede
Weide groot volgens cadaster 1 hectare,
60 aren, 70 c°, palende van oosten aen het
Ypergeleed, zuid aen koop 2, de hage hier
medegaende, west aen den sleenweg en
noord aen het gras van sieur Louis Cas-
tryk, scbeedende op half dyk.
Boomprys 242 francs.
Ook gebruikt door de weduwe Becquaerl
met regt lot den 1° October 1863.
Staet op fr. 6,000.
De koopen 2 en 3 zullen ook in masse aen-
geboclen tvorden. Zy slaen op fr. 1 ,500.
Koopen 1,2 en 5 staen op fr. 15,400.
4° Koop. Den nomber van 1 hectare,
29 aren 50 centiarenZaeiland waer
van 93 aren, 30 centiareu gelegen zyn
op Elverdinghe en 56 aren, 20 c" op
VYoesten; palende le zamen van oosten en
van zuiden aen Mynheer den Burggraef du
Parc, te Vlamertinghe, aen het vloogsken
der kinderen van sieur Pieter Vandromme
te Ooslvleleren en aen den bootngaerd van
sieur Lebleu, te Boesinghe, van westen aen
gezeide kinderen Vandromme en aen de
bofslede van Juf" Natalie Billiau, te Pope-
ringhe, noord aen dezelve kinderen Van
dromme en aen land van Juf" Marie Ilos-
dey, te Elverdinghe en consoorten.
In pachl gehouden door sieur Charles-
Louis Verbrigglie, landhouwer te Elver
dinghe, mât regt lot den l'n October 1868,
leiijirys yan 106 francs, 50 c°, 's jaers,
boven de cotrtiHbutien.jç^
Staet maer op fr. 3,500.
5° Koop. Een schoon Taillie en Plant-
soen Bosch genaemd 't lang of natte Bosch,
met de Taillie schielende van vyf jaren en
de Planlsoenen daer op staende, gelegen
in de geùieenle van Boesinghe, wat oost
deszells plaets, by de Poeselstraet, groot by
titel 75 aren, 90 centiaren en volgens
cadaster 76 aren, 80 cn, palende van oosten
en van zuiden aen de bosschen van M"' de
weduwe Elleboudt, te Langemarck, nog
van zuiden aen het zaeiland der weduwe
en kinderen van sieur Pieter Donck, te
Boesinghe, aen de bosschen van sieur
Pieter Godderis, te Boesinghe en van M.
Auguste Bieswal, te Belle, nog van zuiden
als ook van westen en noorden aen zaei-
landen van M. Devaux-Vanpraet, teBrugge,
nog noord aen zaeiland van de weduwe en
kinders Liebaert-Vanzuit, te Langemarck.
Onverpacht.
Te vergoeden voor het Boomgewas 900
francs.
Zeer leeg ingesleld fr. 1,500.
YPER BlITEN, WÏK st-JACOBS.
6° Koop. Den nomber van 85 aren, 26
c" by titel en maer 79 aren, 40 c° volgens
cadaster, Bebouwden Grond, Hoving en
Boomgaerd, gelegen t'Yper buiten, paro-
cbie S' Jacobs, weinig oost van het speel-
Le témoin. Comment ne l'aurais je pas reconnu?
Je le connais depuis si loogiemps, et il passait an
pied de ma maison.
D. Que pensiez *oos en le voyant courir? R.
Qu'il était poursuivi. J'exprimai ma surprise ma
voisine. Que serait-il arrivé Lahousse pour le
faire cnu'tr ainsi, lui demaodai-je?
M. le président. L'accusé a prétendu précédem
ment qu'entre vous et lui des haies le dérobaient
complètement la vue? R. Les haies n'exis
taient plus.
51* témoin, Virginie Gouivyfemme de Houck,
07 ans, journalière Vlamertinghe.
D. Vous êtes la voisine du précédent témoin?
R. Oui.
D. Votre demeure n'est pas éloignée de celle de
Lahousse? R. Elle est courte proximité.
D. Le 8 décembre, vers onze beores et demie,
vous avez vu Lahousse passer eu courant devant
chez vous? R. Oui, mon attention fut attirée
par ma voisiue qui m'exprima sa suiprise de la
coutse de Lahousse. Nous nous demandâmes ce que
cela voulait dire.
D. Coinmeut était vêtu Lahousse? R. D'une
blouse bleue et d'une casquette plate.
D. Vousl'avez bieu reconnu? - R. Parfaitement,
D. Quelle heure était-il? R. Le quart avant
midi, et c'est ce qui m'a fait dire la (eoime Gou-
wy Il devra se dépêcher pour arriver chez son
maître avant midi.
D. L'accusé passait souvent devant votre logis?
R. Oui, le dimanche.
D. Avait-il l'habitude de courir? R. Non,
jamais.
D. Suivait il la même diieciioo les autres di
manches? R. Non, mais la direction opposée.
D. Eh bien Lahousse? R. Les témoins se
trompent. Je ne courais pas, il n'était pas onze
heures et demie, je n'ai pas pris droite, mais bien
gauche. Les deux femmes ont pris un autre
pour moi.
32" témoin, Euphémie Carré, 35 ans, servante
de ferme Reoinghelst.
Le dimanche 8 décembre, après onze heures,
j'ai vu passer uu inconnu qui s'est engagé sous bois
un endroit où il n'y a pas de sentier.
D. (A Lahousse.) Levez-vous. (Au témoin.)
N'est-ce pas cet homme? R. Je ne poutfais le
dire, mais c'était urf homme dé même-taille.1-1
D. Paraissait-il embarrassé en vous voyant?
R. Aussitôt qu'il m'a vu, il a redoublé le pas.
I). Cependant, vous connaissiez Lahousse?
R. Très- bien.
Un juré, Le témoin a bonne vue? R. Oui,
très-bonne.
D. Le mardi d'ensuite, Lucie Doize est venue
mendier la ferme? R. Je l'ai vue debout piès
de la fenêtre de la cuisiue. Je lui ai demandé ce
qu'elle faisait là. Elle me répoodit que son mari
n'avait pas touché son salaire et qu'elle venait
demander un morceau de pain. Je lui coupai une
tartine.
D. Connaissez-vous Lucie Doize? R. Non,
elle est venue chez nous pour là première fois et
c'est pourqooi, pensant qu'elle venait mendier
dans un raretnomeol de besoin,j'ai ruisdu saindoux
sur son pain.
D. Eh bien, Lucie Doize, pourquoi êtes-vous
allée le 10 décembre chez Koockaert, tandis que
vous receviez d'babimde l'aumône chez Salomé?
R. Je n'ai jamais eu du pain chez Salomé;
seulement du lait battu de temps. La feiumeSalomë
in a dit qu'elle ne pouvait me donner du paio,
qu elle a«ait trop de peine le gagner.
Salomé, rappelé, déelare qu'à sa connaissance
Lucie Doize, une fois au moius, a reçu du paio de
sa défuote femme.
35 témoin, Charles Mahieu, 35 ans, domes
tique de ferme Reoinghelst.
Je sers chez le fermier Knockaert. Je n'ai rien
vu concernant le crime; seulement la servante
Euphémie m'a dit qu'un iodividu qui passait devant
la ferme s'est eofoncé sous bois, bien qu'il n'y eût
pas de chemin cet endroit, aussitôt qo'il vit
l'atteolioo de la servante fixée sur sa personne.
Cette déclaration d'Euphémie n'a pas été faite
immédiatement. Je lui ai demandé pourquoi elle
ne s'était pas expliquée plus iô»et elle m'a ré
pondu Je ne me soucie guère d'aller déposer
Bruges.
M' Soenens. I! est bien constaté que la fille
Carré déclare avoir vu ce: homme onze heures.
M. le président. Do peu après onze heures.
Le garde Mahieu est rappelé.
M. le président. C'est vous qui avez mis la
justice sur les traces des accusés. Détaillez comment
des présomptions graves sont venues votre con
naissance au sujet de Lahousse? R. Le témoin
qui vient de partir m'a dit qu'il a vu courir La
housse devant la porte de la ferme de son maître et
s'enfoocer sous bois.
Le lendemain, je retournai chez Mahieu et je le
sommai de renouveler la déclaration qu'il avait
faite la veille au cabaret. Il iovoqua le témoignage
de la servante. Celle-ci déclara qu'elle n'oserait
attester sous serment l'identité de l'individu, et
qu'elle n'eût prêté aucune attention cet homme
s'il ne s'était enfoncé dans le bois uue place où il
n'y a pas de seulier.
Le témoin a mesuré la distance qui sépare la
ferme de Knockaert de la place où l'homme vu par
la servante est entré dans le bois, et il a constaté
que celte distance est d'euvirou 100 pas. Il a re
connu ensuite que Lahousse, eo passant devant la
maison de la femme Gouwy et eu prenant le pas
de couise, a pu fournir la route en 18 minutes.
(l'audience continue.)
OPENBAERLÏK TE YERkOOPEN
GEMEENTEN
BRIELEN EN BOESINGHE,
GEHEENTE BRIELEN.
GEMEENTEN VAN
BRIELEN EN BOESINGHE.
GEMEENTEN
ELVERDINGIIE EN YVOESTEN.
NOG BOESINGHE.
