D'TPRES. 1 M. Charles De Coninck, bourgmestre de Merckem vient d'adresser aux électeurs de l'arrondissement de Dixmude, la circu laire suivante 21 messieurs les (Electeurs bc l'arroubis- sement be Dixmube. Un grand nombre d'Électeurs d'opinions différentesm'ont offert la Candidature de l'arrondissement de Ùixmude, aux Élections du 9 Juin prochain. Si je ne consultais gue mon bien être privé, certes je reculerais devant une aussi lourde tâche, gue ni l'ambition, ni mon intérêt per sonnel ne pourraient me faire accepter. Mais comme c'est un devoir pour tout citoyen de s'occuper, chacun dans la mesure de ses moyens et de sa position, des affaires publigues, pour tâcher de leur imprimer une marche conforme aux intérêts généraux, je ne puis résister au désir de mes concitoyens, et je me sens disposé consacrer toutes mes forces au bien être de tous et la conserva tion de nos libertés. Le témoignage de confiance et d'estime dont je suis i objet de la part des Électeurs de cet arrondissement, je le dois d'abord mon indé pendance v.s vis des partis comme du pou voir, ma volonté ferme de n'accepter jamais, de gui que ce soit, un mandat impératif. Je m'adresse donc vous tous, Messieurs, sans distinction d'intérêts ou de partis, et dans l'unique but d'être également utile tous mes concitoyens La division des Belges en Libéraux et en Catholiques n'a pas de raison d'être. Tous, dans notre arrondissementnous sommes Catholiques de religion, et tous aussi nous sommes Libéraux par notre amour pour fia Liberté. Cette division a d'ailleurs lait son tempset h est plus invoquée que par ceux qui trouvent intérêt la perpétuer. .1 cet in térêt de quelques uns, je veux aider substi tuer l'intérêt de tous. Une pensée généreuse, celle d'amener ta conciliation et l'union dans l'amour de la' liberté, comme en 1830. renaît de toutes parts dans le pays; c'est aussi celle qui m'anime et qui, si je ne me flatte, peut me rendre digne de vos suffrages. Sollicitude constante pour l'Agriculturele Commerce et l'Industrie; pour les droits trop souvent méconnus de notre langue maternelle diminution des dépenses et des charges mili taires; réforme de nos lois de milice; dégrève ment des contribuables par la réduction des charges publiques; développement des libertés provinciales et communales par une large décentralisation; liberté politique, civile et religieuse dans les limites de notre Constitu tion dévouement absolu la dynastie et la nationalité tçls sontMessieurs, les idées et les principes que je suis résolu défendre. J'ose espérer, Messieurs, que ma complète indépendance, mon éloignement naturel de tout esprit de parti; mon dévouement réel tous les intérêts de notre Arrondissement; mon adhésion publique aux grands principes constitutionnels, et aux traditions du Congrès; le respect que je professe pour la liberté et Cégalité de tous les Belges devant la loi, me permettront de compter sur le bienveillant appui de tous ceux qui mettent au dessus des rancunes politiquesles intérêts généraux et la prospérité de la nation. Aiime Aimée. Samedi 2 Mai 1803. N° 4,Î5G. FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. lLJ3 REVEE POLITIQUE. S'il faut po croire one correspondance particu lière de Londres, le différeud aneln-amér icairi vient d'entrer dans une phase d'aggravation par suite des exigences du gouvernement de Washing ton. An dire de cette correspondance, le Cily p/ New York, qui a quit'é cette iile le 1 7, apporre a M. Adauis une dépêche de M. Seward, lui enjoignant de déclarer atigouvernement britannique qu'il ait feempêcher le départ des portsdu Royaume- Uni de ua vues de guerre qui (\1. Sewaf d le pfétepd tout au moins) sont en coqsj,rucliQU sur des chat)M tiers anglais pour le service des conférlérés, ou s'atteudrea une rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. Ce fait semble dénoter que le gouvernement américain serait bien aise de détour ner de ses propres fautes l'irritation rie la multitude et de la changer en hostilité contre l'Angleterre. Le gouvernement français ne se borne plos sévir contre les journaux; il vient de frapper également l'exercice du droit d'association et de réunion. Le Moniteur universel publie aujour d'hui une note dans laquelle il rappelle la loi interdisant les associations de plus de vingt per sonnes se réunissant sans l'agrément de l'autorité publique, alors même que ces associations seraient partagées en sections comprenant un uornbre moins considérable. C'est eu vue d'entraver l'action des comités et des sous comités électoraux que le gouvernement français a fait publier cette note, car le journal officiel a bien soin d'ajouter que les journaux s'exposeraient la répression légale, s'ils publiaient les actes ou manifestes de pareilles associations. Dans la séance du 29, la Chambres des communes a rejeté encore une fois, par une majorité de 286 voix contre 275, le bill pour l'abolition des taxes de l'Eglise. Ce vote, que le ministère n'avait pas accepté, a été accueilli par l'opposition avec de bruyants applaudissements. Ou dit que la France n'a pas adressé aux divers guuvernetuents d'Europe une circulaire pour les engager s'associer a son action en faveur de la Pologue, tuais des dépêches nuancées d'après la position, les précédents des Etats interpellés. Les journaux de Berlin nous apportent le texte d'une proposition déposée par M. de Sybel la Chambre des députés, dans le but de soulever nouveau au sein de l'assemblée la quesriou polo naise. Ctiie proposition met le gouvernement en demeure de faire connaître les frais occasionnés par les rassemblements de troupes sur la frontière de Pologue. Les motifs invoqués par M. de Sybel soot empruntés au texte des règlements sur les dépenses extraordinaires, et s'inspirent de considé rations générales sur le droit qu'a la Chambre d être informée de tout ce qui peut modifier les rapports pacifiques de la Prusse avec les Etats voisios. .e, Les dépêches concernant l'insurrection contt- louent lui être favorables ou défavorables, selon qu'élles saot datées de Craco.ie ou de Varsovie. Il n'est si modeste «eocootre qui ne soit aussitôt transformée en grande victoire 0u en défaite datante. Le résultai le plus clair de ces commu- iiications, c'est que le putyic ii y ajoute plus aucune foi, et cela a*ec toute raison, car s il les preuait au pied de la lettre, il y a longtemps que la Pologne sera exterminée par la mort de tous les insurgés tués dans les bulletins russes, ou r^ue l'insurrection aurai' eu gain de cause par ses succès répétés contre les troupes irupéiiales. Ou écrit de Stockholm, le 24 avril, are, sur l'avis du comité maritime, approuvé par la direction du génie et de l'artillerie de l'année suédoise, on va armer, d'après le qouveau système rayé, en usage en France et dans le reste de l'Europe, la citadelle de Kuugsholm, le fort piottoing^bœr, Iç^jijteijes qui le flanquent et jesautres ouvrages qui défendent le port de Carlscrona. j Cette mesure était indispensable pour protéger contre les escadres cuirassée$,le p'»s gr^nd, ptabjis- senient maritime de la Suède. Eu outre, on va blinder les magasins de ce port, afin de les mettre l'abri des,projectiles è,loçgue portée., Le courrier de l'Amérique du Sud apporte des nouvelles datées du mois de mars. A Saint Domin- 1 i q gue un nouvel engagement avait eu lieu .^utte les insurgés et les troupes espagnoles. L'échec des., rebelles paraissait décisif, et l'ordre était entière ment rétabli au départ de la malle. L'état de siège n'était pas encore levé, rirais la plupart des troupes venues de la Liavane avaient été renvoyées comme inutiles. La Convention nationale de Bogota s'est réunie et le général Mosqueia s'est démis de son pouvoir dictatorial. L'assemblée a élu un nouveau gouver nement devant fonctionner jusqu'à la promulgation, de la Constitution qu'on va élaborer. Eu présence de l'état de choses dans les Étals - Uuis de l'Amérique du Nord, un certain nombre de propriétaires et de négociants Bahia se prépa rent prendre des mesuies pour relever au Brésil, la culture du colon, jadis uu des ptincipaux éléments du commerce national. Messieurs! V Il CHARLES DE CONINCK, Bourgmestre de Merckem ftand, le tf Avril (Mis. Od mande de Hny que M. de Macar a été élu avant hier membre de la Chambre des représen tants, en remplacement de M. Carlier Dautrebaflde, décédé. ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du i4 av 1 il, M. V. Bender, chef de musique au régiment des guides, est nommé inspecteur des musiques de l'armée, avec assimila tion aux lieutenants. Par arrêté royal do 1 4 avril, le ions lieutenant M.-A. Thomas, dn il* légiraent de ligne, est nommé aide-de-camp du général-major comman dant la deuxième brigade de la première division d'infanterie- n T Par arrête royal du 20 avril, est Dommé vétérinaire de deuxième classe, le vétérinaire de troisième classe C.-M. Dubois, de l'école de cavalerie.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 1