NOUVEAUTÉS PLACE DU THEATRE, A LILLE. les quatre mois correspondants de l'année dernière. La comparaison de i865 a»ec 1862 pour les quatre premiers mois fait ressortir les priucipales différences qui suivent A l'importation, il y a en augroeotatioo sur les cendres gravelées, potasse, perlasse et védasse, sur le colon en laine, sur le minerai de fer, sur les filaments végétaux, les étoupes brutes et peignées, les fils de lin simples et retors, les graiues oléagi neuses, les graines de lin a semer, sur le froment et les farines, sur les graisses, les poissons, baiengs de toute espèces, sur les résines et les bitumes, sur les soies autres qu'à coudre et a broder, sur les tabacs non fabriqués, eo feuilles et en rouleaux, sur les tissus de coton, sur ceux de laine légers, sur les viandes de toute espèce. Il y a eu diminution sur les bois de construction et autres non sciés, sur le café, sur les laines en masse, sur les muuitioos de guerre, armes porta tives, sur les peaux brutes, sur les pommes de terre, le riz pelé et eo paille, les sucres bruts et les tissus de soie. A l'exportation, il y a eu augmentation sur les bestiaux, les bètes bovines, veaux exceptés, sur le beurre frais et salé, sur les chandelles et les bougies, les charbons de terre, le fer battu, étiré et laminé, rails et autres, sur les filaments végétaux, étoupes brutes et peignées, lin brut et peigné, sur les fils de laine, les graisses, les machines et les mécaniques, les résines et les bitumes;(sur les riz pelé et eu paille, sur les sucres bruts (avec décharge de l'accise), sur les tissus de cotoo, sur ceux de laine autres que les draps, sur les viandes de toute espèce. Il y a eu diminution sur le coivre brut, les fils de cotoo, le houblon, les laines en masse (d'origine belge seulement), sur les minutions de guerre, armes portatives, sur le papier de toute espèce, blanc, gris, etc., sur le plomb, sur les sucres raffinés (avec décharge de l'accise), sur les voitures et le zinc brut. ACTES OFFICIELS. PENSION. Un ariété royal du t2 mai accorde M. R.-J. Dereck, capitaine au 11* régtmeut de ligne, une peusion de 1,700 fr. NÉCROLOGIE. On écrit de Vteune, 1" juin L'archiduc Maxituilier), grand maître de l'Ordre teutonique, est mort ce matin dans son château d'Etieuzweier (arcbtducbé d'Autriche), i'âge de 81 ans. On annonce la mort de M. Matthieu, cheva lier de l'Ordiede Léopold et du Liou Néerlandais, directeur de la Société Générale pour favoriser l'iudustrie nationale, présideut du conseil d'admi nistration des chemins de fer d'Anvers Rotter dam, etc., etc., décédé au château de Wyneridaele, près de Tbourout, le 4 juin daus sa 79° année. NOUVELLES DIVERSES. M. Dupretreprésentant de Tournay, est toute extrémité. Il a été administré ces jouis derniers. Le Moniteur publie la liste des citoyens qui, ayant atteint l'âge de 4o ans et payant au moins 3,t 16 fr. 4o c. (1,000 fl.) d'impositions directes, patentes comprises, sont éligtbies au Séuat dans toutes les provinces. Ils soot au nombre de 62, daus la province d'Anvers; de 119, dans le Brabant; de 60, dans la Flandre occideutale; de 96, daus la Flandre orientale; de 5»5, dans le Hainaut; de 34, dans la proviuce de Liège; de 12, dans le Lim- bourg; de 3, dans le Luxembourg; de 42, daus la provioce de Namur. Pendant le mois de mai dernier il s'est produit l'état - ci v il de Bioxelles une augmenta tion fabuleuse des unionsmatiimoniales. Le oombre s'en est élevé 191. Le duc de Brabant est arrivé de Paris avant- bier après midi par le convoi royal express-train. Le princ royal a été reçu la station du Midi par Mm> la duchesse de Brabant, le comte de Flandre et la suite de LL. AA. RR. La famille royale s'est rendue immédiatement auprès du Roi au château de Laekeo. Le Moniteur publie 1* la loi accordant au département des ira vaux pub lies des crédits supplé mentaires a concurrence de 446,627 fr. 34 c.; 2* la loi relative la concession de divers chemins de fer. MAISON DU PAUVRE DIABLE, Les personnes qui se rendront a Lille l'occa- sioo du concours agticole et des fê'es sont invitées venir visiter les magnifiques magasius du Pauvre Diable. Les dames y trouveront eu ce moment cl une foule de jolies Nouveautés en Soieries et en Etoffes légères, mises en vente des prix surprenauts de bon marché. Nota. Sur demande, euvoi d'échantillons des articles les plus avantageux. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 2 juin, au soir. L'Office Reuter a reçu des nouvelles annonçant que deux engage ments avaient eu lieu Puenla la date du 3o avril. Dans le premier, les Mexicains oot maintenu leur position. Dans le second, ils sont restés maîtres du terrain et ont fait 167 zouaves prisouniers. Londres, 2 juin. Voici les dernières nouvelles de New Yoik L'exaspéraiion du peuple de l'Ouest augmente. Les arrestations Washington deviennent plus nombi euses. Le président Lincoln, a commué le jugement de Wallandighau eu trausportation bois des ligues fédérales. Le bruit court que Jefferson Davis prépare uue invasion dans le Maiyland el la Peusylvatiie. Londres, 3 juin. Ou a des avis de New- York. I .esnouvelles du général Grant vont jusqu'au 20. Elles annoncent la prise de Haine-Bli.ff, des for tificaiious de Wicksburg, et de 57 cauons. La bataille continue. Le général Grant espè e capturer les forces entières des confédéiés Wicksburg. Paris, 3 juin. Le Moniteur dit qu'il a reçu les résultais a peu près définitifs du scrutin. Partout le voie s'est accompli daus un ordre et un calme parfaits. L'affiueuce des volants été considérable. Sur 268 élections connues, 2Ô2 candidats du gou vernement ont été nommés. Constantinople, 2 juin. Fuad Pacha est nommé giand vizn; il cooserve en même temps le portefeuille de la guerre. Le sultan Abmei Khan, d'iiérat, est mort. Sou fils couiiuue défeudie celle place. FRANCE. Le Pays signale ses lecteurs un mode d'arro sage des ai bits fruitiers, qui lui est communiqué par un jardinier américain qui le pratique sur ses propriétés. Ce procédé, qui rappelle le génie inventif du Yankee, ne demande qu'un bout de vieille corde el a un vase quelconque pouvaut tenir l'eau et ayant peu près la capacné d'un sceau. Ou remplit d'eau le vase et ou le dépose près de l'arbre que l'on veut arroser. On entoure deox fois l'arbre avec la corde, quelques ceutimètres plus bas que la paille supérieure du vase, dans lequel ou place les deux bouts de la corde. Dans ces conditions, la corde fait l'office de sypbou; le tronc, constamment humecté, commu nique aux racines une humidité continuelle et graduée. Il n y a d'autre précaution prendre que de remplir chaque jour le seau. Eo outre de l'efficacité de cette méthode d'srro- sage, od a remarqué que les arbres soumis ce traitement sont complètement exempts des attaques des vers, qui rongeut trop souvent la fiécotce et produisent des effets fâcheux. Une jeune couturière de faubourg Saint Martin, Paris, avait été chargée de confection^, la robe de ooees d'une de ses auiLs, gentil^ ouvrière fleuriste la veille de se marier. Samedi dernier, notre couturière travaillait, a»ec |0UI l'agilité de ses petits doigts, quand, vers la touihée du jour, elle se sentit prise d'un si ioleut tuai <je tête que, se sentant incapable de manier p|#, longtemps l'aiguille, elle se décida se reposer ju, son iit pour un moment; mais elle s'endormit profondément jusqu'au lendemain matin. Alors, se réveillant toute guillerette, elle voulut se remettre l'œuvre pour réparer le temps perdu- j mais la robe de mariage, dont plus des trois quarts 1 étaient faits, et laquelle elle se disposait tri- veiller, était devenue invisible. Notre ouvrière, doot la clientèle était modeste, el partant le logis peu vaste, eut bientôt fait le tour de sa chambre et de ses tiroirs sans retrouver la robe; aussi crut elle nue plaisanterie de ses voisines, elle se décida la réclamer tous les locataires qui habitaient le même carré, pois a ceux qui tiabilaieul au dessus ou au-dessous d'elle; partout la réponse fut la même Ou n'avait pas vu l'objet qu'elle réclamait, a Alors la pauvre eufant ne douta plus qu'on ce l'eût volée, et s'en alla, les oreilles basses, racouter sa mésaventure sou amie; mais quel fut sou élounemetil quand celle-ci, sans lut donner le temps de s'expliquer, lui sauta au cou pour la remercier de la robe rhartnanle qu'elle lui avait apportée la veille au soirpendant son absence, et I qu'elle avait posée avec tant de soin sur son lit! Tout s'explique alors pour la pauvre fille, qui se croyait volée. Elle était somnambule, et, très-occupée de son travail, elle l'aaitsans aucun doute, aibevé durant sou sommeil puis elle était venue prendie la clef de la chambre de son amie chez la concieige de celle ci, avait monté l'escalier; puis après avoir remis la clef sa place, elle était rentrée chez elle achever un sommeil qu'elle ne se doutait pas a voir si utilement interrompu. L'abus des liqueurs, dit l'Escaut, a fait une nouvelle «iciime. On a trouvé mort dans son lit,le nommé Jean Siueerpont, qui pendant les jours de la kermesse avait absoibé uue quantité énorme de genièvre. Le cadavre était hideux voir. Il était tout carbonisé et noir comme de l'encre. On e transporté le corps l'hôpital. On lit dans le Monde thermal L'an der nier, par un samedi de mai, une foule d'élite occupait la nel de Saint-Thomas d'Aquin, Paris- Ou célébrait l'uniou du vicomte d'O..., avec M"' de L... Au moment où le prêtre donnait la béné diction nuptiale, le cierge que lenaii chacun des fiancés s'éreigriii tout coup dans un couiaot d'aiiUue femme qui, d'une chapelle des bas-cô'és, assistait la cétémoute, fit remarquer cet incident la voisine. <1 Pamres jeuues gens! dit-elle, il me semble qu'ils ne seront pas longtemps heureux! Les époux par 1 iren 1 au commencement de celle anuée pour l'Italie. Samedi, le jour aoni»"" saire de leur mariage, ils allaient visiter le Vésove, La jeune femme était moulée sur uue mule, h roule s'effraya d'un arbre, se cabra, et la charma»" auiazoue fui jetée terre. Au bout de deox heures elle expirait par sni'e de ses contusions, el pei»® avait elle fermé les yeux que le vicomte, le cœ°r déchiré par le désespoir, se brûlait la cervelle- Nous garantissons l'authenticité de ce doulo»' reux événement. PRUSSE. Oo écrit de Berliu Plusieurs notabilités œ'di* cales de cette ville, frappées du chiffre toujo»" croissant des cas de mort par apoplexie, se sont eu rechercher les causes. D'abord, ils ont coin""

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2