ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Oo annonce déjà que MM. De Rongé el Van Volxein vont se retirer pour faire place MM. Rogier et Devaux. D'un aulie côté, oo dit que M. Rogier serait assez disposé a se présenter l.iége. Il parait que M. de B onckart est prêt il se sacrifier pour sauter du naufrage le sauteur des Flandres. Bientôt M. Rogier n'aura plus que 1'eiubartas do choix. Le tout est de savoir quel est l'arrondissement élec toral qui conseottra a sertir de bourg pourti pour les iovalides du docirinarisme. Voici uu autie bruit qui court. M. Dupret, re présentant, serait mort avant-hier malin, M. Devanx se présenterait pour le remplacer k Tour- nay, et M. Pirson quitterait la Chambre pour faire place k M. Rogier. M. Pirson abandonnerait en outre le poste de gouverneur de la Banque de Bel gique, où il serait remplacé par M. Van Huorebeke, ancien ministre des travaux publics. Il n'y a qu'une chose dont on lie parle pas c'est du consentement des électeurs. NOUVELLES DIVERSES. Le comte du Hainaul a accompli hier sa 4* anoée. S. A. R. est née au château de Laekeu, le 13 juin. A l'occasion de cet anniversaire les tionpes de la garnison oui été passées en revue sur la Grand'Place et y ont exécuté divers manœuvres. Dans la nuit de samedi k dimanche, un individu avait réussi k s'introduire dans l'bospice Saint Julien, k Bruges, ainsi que dans le bureau, où il avait enlevé une somme «Je deux k trois mille francs. La direction eu fît immédiatement part k la police, aiusi que de ses soupçons l'égard d'un certain individu qui avait demeuié comme domes tique audit hospice. G'âce k ces renseignements, le voleur, encore nanti de toute la somme volée, fut arrêté dimanche, k Fo> nés, au moment où il se préparait k passer la frontière. Oo écrit de Tournay Un ouvrier tour - narsien, le nommé Dectrin, qui avait été envoyé dans une usine des environs de Charleroy, pour monter une machine, vient d'être tué par l'explo sion de la chaudière. Le malheureux est pète de cinq enfants. La session annuelle ordinaire des conseils provinciaux du toyaume s'ouvrira de pleiu droit, eu vertu de la loi provinciale, le mardi y juillet prochain. La Socie'té centrale des combattants et volon taires de.ibSo avait adressée, il y a quelque temps, one pétition au ministre de l'intéileur demandant pour chacun de ses uietubies la décoration de la Croix de Fer, en reconnaissance des services que ces braves volontaires avaient rendu eu t83o. Leur demande n'ayant pas été accueillie, ils vienneut de la renouveler eu des tenues qui montrent que leur juste susceptibilité a été froissée par le man que d'égards dont le ministère a fait preuve eu cette Circonstance. A vrai dire, la demande a été faite tardivement, mais il est injuste de s'armer de ce motif pour excuser l'ingratitude du gouvernement, Comme le dit la pétition, lorsqu'il a fallu récom penser dans vingt royaumes, après cinquante ans, les titulaires k la médaille de Sainte tlélèue, le gouvernement français a su les retrouver. Espérons que cette uou>elle démarche que fait la Société centrale des combattants et voloutaiies de i83o sera couronnée de succès, et qu'il ne sera pas dit qu en Br-lgique la reconnaissance pour des dé vouements aussi grands euvers la patrie que ceux dont ont fait preuve ces valeureux combattants U est qu'un vain mol. [Gazelle de Bruxelles.) Lit nouveau malheur est arrivé au chemin de fer, k Deudetleeuw un employé de la route, sans aucune nécessiié, a voulu sauter sur un convoi en marche} il a fait un faux pas, et glissant sur les rails, il a eu une cuisse erupurtée. Il expirait aptès deux jouis d'atioces souff,auces. Le nommé Van H.,., qui avait vidé par bravade une carafe de genièvre, k"Borgerhoul, a succombé dans les plus horribles souffrances. i ANGLETERRE. L'aooiversaire de la uaissauce de la reine, qui tombe le 24 tuai, a été célébré cette aimée le samedi 6 juin. Ce joui a été considéré comme une date dp 1ère dans toutes les administrations publi ques; au point du jour on a tiré le canon et Suuué les cloches} une revue des voloulatres a été passée et la maison rutliiaiie a tèu'u une parade. Le soir, en dépit d'une plute battante, les clubs et uu certain uombre de maisnus de commerce out été illuminés. Uné série de dîners ont été donués; lord PjI- meisiou a reçu la Chambre d s lurtisl le cumie Rnssell, le corps diplomatique} M- Glads'one, les uoiabilités financières, le gouverneur de ta Banque el les lords de la Trésorerie} su Georges urey, ministre de l'intérieur, la magistrature et les meui- bes de la Cité de Londres; le duc de Newcastle, ministre des colonies, les gouverneurs el les é'êques coloniaux actuellement en Angleteriej le cuuiie Grey, ministre de la guerre, les commandauts en chefs de l'anuée, l'élat-major général et les principales autoiltés militaires Sir Charles Wood a tratié les autorités de I Inde; le duc ue 8 mer sel, la maitne; Itird Sydney, lotd Chambellan, les lords de la garde robe; l'atchevêque d York, les évêques d'Angleterre et du pays «le Galles. Une regrettable discussion s'est elevée dans la Cbambie des communes a l'occastou d uu procès uulllaiie itneuié uu officier des dragons d Ens- killen, qui, peudaut de longues années, oui lotmé un des légiiuenis les plus distingués de l'armée britannique. Des discussious se suut élevées par suite de la mauvaise direction imprimée par uu nouveau lieutenant - colonel. De la uu otfiuler traduit devant une cour martiale} de Ik trots sous- olficteis, qui avaiem témoigné eu laveur de l'accusé, mis aux arrêts foicés par le colonel, ariêts où l'un d'eux est mort de mauvais traitements, dit-on. Le procès pirmiill a été jugé dans l'Iode, où se trouve le légimeui} mais le duc de Cambildge a évoqué la procédure el reconnu le colonel assez coupable pour lut ôier le commandement de sou régiment. Celle sévéïlté pour tant n'a point satisfait l'opiuiou publique. L'atfiiie a été soulevée de nouveau une seconde enquête est léciamée, et les orateurs libéiaux du parlement se trouvent d'accord sur ce point avec les autorités miiitaiies. FRANCE. Ou lit daus la France: S. ïYI. le rot de Uaueuiaik vient de uouimer capitatue de vaisseau bois cadie, dans la marine roya le, le jeune piluce Guillaume-Geoiges élu toi desGiecs. Le pttuce était aspitani de luatme de piemteie classe. Il sera, avaut son départ pour Aibeues, piuruu au grade de contie amiral, el s c in Oai quel a sur une liegare a vapeur de la uiarlue dauutse, pour se teudie au Filée. Ou lit encore dans la France: Le prtuce Napoléon était attendu ie 12 juin k Alexaudi te, de tetuur de suu voyage daus la haute Egypte. Crockelt, le dompteur du Cirque, a l'amour de sa piofesston. Ne puuvaut attendre patiemment la pet mission de l'autorité d'accepter le défi de son conliëie de I Hippodrome,il a sollicitée! obteuu la peiiuission de latre connaissance avec l'ours blanc des mers glaciales, qui fait partie de la ménagerie du Jardin des Plantes. La semaine dernière, entre cinq et six beutes du matin, en présence de quel ques personnes, il est desceudu dans la fosse de cet animal, où il est resté environ vingt, minutes. D'oui s blanc s'est conduit avec beaucoup de cour toisie, sauf un instant où croyant qu'on voulait lui ravir uu os qu'il rongeait, il s'est avancé vets son visiteur d'uu air peu rassurant. Les amis de Croc kelt oui jeté uu cti; mais l'intrépide dompteur, sans s'émouvoir le uioids du monde, a menacé I animal eu lui moutiant une simple badine. L'ours est devenu docile et a laissé Crocketl se promener tranquillement avec le gardieo. Pour sortir, Crockelt a traversé les fosses des autres ours, ce qu'il avait déjà fait en arrivant; et avaut de quitter le Jardtu des Plantes, il est allé présenter ses salutations une liouue née k Paris, seule liouue que les gardiens de la ménagerie osent j aborder. Nous empruntons cette anecdote au Figaro, v Voyez-vous, sur le petit butean du tu»},,, ce modeste encrier de porcelaine dorée; j| fJI' dépaysé là connue le serait nu homme d'esprit an Siècle; c'est toute une histoire. u Un jour, il y a de cela quatre k cinq SB. environ, une femme du peuple, marchande de ,n rue' Louis-le-Grand, je crois, vient IititTiferueni trouver le roi du Laneau. Elle avait perdu un procès considérable, et toutes ses espéi an ces s'aita citaient l'appel qu'elle avaii for nié. Il s'agissait de latte soutenir puissamment cet appel, et ne voyant qu'une voix capable de le faiie victorleuseinetn el le s'était risquée solliciter son appui. M. Berryer aeeépte avec bienveillance, plaide chaleureusement l'affaire el la gagne. A quelques jours de la, un matin, la pauvre marchande de bleu entre discrètement cher sort sauveur qui lisait, enveloppé dans sa robe de chambre de velours noir, el sans rien dire, mail d'un geste éloquent de reconnaissance, elle dépose sur le petit bureau quelques louis enveloppés daas un billet de banque. Que faites vous-lk? dit M. Berryer avec douceur. Je vous demande pardon, balbutie la bonne femme un peu déconcertée; si ce n'est pas assez, je tâcherai rie faire mieux... a Reprenez-moi ça bien vire; je ne veux rieo du tout. Vous êtes du quartier, nous Si inities voisins, et entre voisins, il faut bien s'aider uo peu; c'est la moindre des choses! Toute insistance fut inutile, et il congédia sa cliente eu lui remettant ses luuis dans la maiu. Pourtant, hasarda t elle au moment de passer le seuil, je serais bien contente de vont offrir quelque chose en souvenir? Un (.eut souvenir, j'y consens, mais tien qui vous mette eu dépense, Une heure après, la marchande apportait l'euctiet de porcelaine doree, et depuis lors la plume de M. Berryer ue s'est trempée dans aucun autie. TIRQU1E. Ou est loin, k Consiantiiiople, des prescription! du Coiati,qct détendent la leprnduction du visage humain. Le Suliau vient de recevoir une pétition écrire sur papier vélin, mesurant 64 mètres et contenant 21 milles signatures. Cette pétition i pour but d'obtenir que le souverain permette qu'on fasse son portrait. Le Sultan a daigné con seil tir, et il a déclaré que cette démonstration spontanée de l'attachement de ses sujets et des sujets des puissances amies lui était liés agréable. Ceci rappelle un fait peu curinu 1 un des prédé cesseurs d'Abdul Azts, cédant k de nombienset sollicitations, avait admis k l'insigne honneur de faite sou portrait un peintre vivement appuyé ptf le grand vizir. Tout alla bien pendant les premières séances; la ligne était correcte, la ressem blance frappante, il régnait sur ce visage a peine ébauché uu mélange de bonté et de noblesse qui enchantait le harem; malheureusemenl le peirit,ei épr ts de la palette 'le Rembrandt, avait adopté une façon de clair obscur... A peine l'auguste modèle eut il rema'q"' l'ombre trop énergiquemeui portée sur fô'é la figure, qu'oubliant toute dignité, il se jeta sur le nia'leucoutieux artiste et le chassa k coups de du palais impérial. Utre ombre sur le visage ds descendant des kalifes! sur le spleudide sole' etc.... quelle insolence Nous ne craignons pas une pareille aven"1" pour le peintre ordinaire d'Abd ul Azis; la ci»''1" sation aidant. Sa Hauresse doit savoir q" J toujours une orubre au tableau... même en Turq»"' 1)1 6 JUIN Ail 12 INCLUS. Naissances i3. Sexe masc. 11, idem fé®-' Mariage. Delcroix, Edmond, chapelet Delebecque, Sophie, sans profession. Décès. Deraedt, Joséphine, 69 a"sr lière, célibataire, rue de la Boole. Hedde Bruno, 39 ans, journalier, célibataire, déc^

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2