D'YPRES
46""= Aimée. Mercredi S Juillet 186». «o 4,776.
LE PROPAGATEUR
B F01 ÇArHBLIQrg. COSSTHtTHM BELGE.
REVUE l'OLII 1QUE.
I M
L» Nation dit qu'ati cas où seraient acceptées
des cnriféteiie.es relatives la Pologne, la France y
serait représentée pai M. Tlinii.ettel, l'Angfeiene
par lord C'areiidnn, et l'Aotiiclie par M. de
H'ibner. Le Paya publie un aiticle sur la nécessité
d'une solide union entre les unis uissances con
certantes, pour toutes les éventualités qui pour
raient sortir île la question polonaise.
Le Journal de Romr do ljuillet rend compte
de la célébration rie la lè'e de saint Piene. Le
Pape a nffi ié poiiiifiralertieiil aui nffi es de la
veille et du jour dans la basilique du Vaiiian. Il a
piotesté formellement contre le refus de certains
Éiats d'acquitter les tributs dus au S-iiril Siège et
contre l'aunex'oii des R..magne., des Vlan h"*, de
l'Oitibrie et de Héné.enl au Piémont, en rappelant
les pioteslations et les censmes ecclésiastiques
prononcées dans ses allocutions. Celte protestation
contre Victor Emmanuel a été faite au milieu île
la basilique valtcane au moment où le Saint Pèie
se trou.ait dans la Scdia gratutoria. Le soir, se'ou
l'usage, la façade et la coupole de S'itil Pie're ont
été brillamment illuminées, et le lendemain la
splendide et traditionnelle girandole a été tiiée au
Minci».
Les éiéqties et les piètres réunis pour eélé*
bier le tintsième anni.eisaiie séculaire du con
cile de T'ente, ont signé une adiesse au Souverain
Pontife. Uii document excellent qui réjouira les
cœ'hs catholiques. Qu'on nous permette, li ce'te
occasion, une iefl xiou jamais peut être l'Eglise
n'a été plus insolemment iiienarée et plus cruelle
ment épion.ée que de nos jours. Jamais aussi elle
n'a donné des signes plus éclatants de «ie, d'autorité
et de force; jamais elle n'a trouvé ses enfants plus
soumis, plus dévoués et plus fi lèles. Quels puissants
motifs de croire la protection dont le di»in
Maine la couvre, et au tiiotuphe qui lui a été pro
mis jusqu'à la consommation des siècles
On n a pas oublié que plusieurs violation; de
territoire ont élé commises par les troupes rosses
agissant sur la frontière gallicienue, et que ces
violations donnèrent lieu s drs plaintes de la part
du cabinet de Vienne. Les journaux autrichiens
publient une proclamation du gmtrd duc Con
stantin, menaçant de peines sé«è'es les chef» de
corps qui se rendraient coupables d'incursions sur
le territoire aunii hier». Mais la même proclama -
lion o inflige q.,e de légères réprimandes pour les
exrès déjà commis. On trouve Vienne que cette
'épouse du gouvernement mue aux réclamations
'"Gittet autrichien est insuffisante, et on y voit
comme un encouragement de nouvelles vexations.
Uu cmienx document, qui donne le secret du
*J"éiue rigoureux adopté par le général Monra-
"nff en Li'huariie, vient d'è're publié par le
Murnirajf Puât. Ce dominent n'est autre qu'un
rapport adies-é par un professeur de l'Uni.etsiié
de Moscou au gouvernement tusse. Dans ce isppott,
sfp uuvé Saint l'élersbourg, l'auteur propose
îuz auioiiié» moscovites de redoubler de sé.éiité
de ciuauié dans les provinces occidentales, la
pov.cssiou desquelles la Russie éiend rtiaioleuir
tous Ses dioiis. Il faut éviter h tout pm que la
sépaianoo de ces provinces puisse êtie mise eu
discussion, paice qu'elle amènerait le démembre
ment de l'euipire. Par contre, l'auteur du projet
Conseille de se montrer cléiuem en Pologne, parce
que.quoi qu'il airi.e, LRuss.e pourrait se résoudre
la perte de ce royaume.
Ou voit que le gouvernement russe S adopté la
pretutète paitte de la proposition, mais non la
seconde. Si le génétal Monta tait tF se montre le
digue exécoteui «tes tuestiies cruelles téservées aux
Lnbiianiens, l'aimée russe a d'auties généiatix qui
se luuutieut j .lunx de tuenier eu Pulogue la glulie
dn gouverneur de Wilua.
Piusieuis coinbais livrés dans le palatiuat de
Pluik et dans le dtsntct ite Piasnysz ont tourné S
l'a.aniage des insurgés. Les Russes oui pillé la
ville de Raifzivvtiow, tbeâiie du detnter combat
dans lequel ils ont été vaincus.
Lea «lésutdie» coiilniuenl Berlin. Le président
de police, M. de Hcimutb, a l«n afficherdans la
sonee du 3, uu avis se.eie par Itquel il invite lez
ct.ojeu» a tesiei chez eux et a leuuei les boutiques
et les maisons ilaus les tues les plus lapptocbécs de
l'etueuiej il (appelle en même temps les peines
pO'tees par la lut cuulte 1rs attroupements. Ma gié
cet avetlisseiuentdes scènes tutuultueuses, moins
violentes la véi né que celles des jouis précédents,
se sont piodunes dans la nuit, l.a Galette de la
Croix annonce que, pout le soir du 4, l'autotité a
pus les mesuies les plus énetgiques.
Le prince électeur de liesse vient de sanc'innoer
le budget voté par les Etats dans toutes ses dispo
sitions de recettes et de dépenses. Ainsi se termine
le malheureux coofli qui divisait depuis longtemps
l'électoral.
La situation de la Grèct l'aggrave, par suite de
la révolte militaire qui a éclaté A hèues. La
France assure que les légations française, anglaise
et tusse aup'ès du gouvernement grec ont adressé
ne note identique l'Assemblée nationale, lui
déclataiii qu'ellesquitteriient A tiènes si elle n'a vis
sait pas a faite (entrer le pays dans l'ordre.
Une dépèche de San PtanciscO, en date do
30 juin, assure que !e gouvernement de Juatez
aurait appelé toutes les lioupes de l'intérieur pour
défeudte la capitale. Il tésulie, en effet, d'une
coi lespoudanre de Mexico, du a3 mai, publiée ptr
l'Epoca de Madrid, qu'immédiatement après la
pttse de Puebla, le ministre de la guerré a adressé
une circulaire piessante tous les gouverneurs
d'Eiais pour les engager diriger sur la capitale
dans le plus bref délai les trnqpes dont ils pour-
rateut disposer. Mais la chute de Pueb'a et les
te«ers éprouvés par le corps de Comonfort ne
sont guère de nature exciter l'ardenr des soldats
mexicains restés fidèles la ranse de Juarez. Il est
douteux ro outre que ces troupes puissent toutes
arriver Mexico en temps utile, ies Français
s'étant mis en manhe sur la eapiiale autvi>6< que
Puebla a succombé. La démission de Coiuonfnrt,
qui >e trouve tttuplacé par Lagaiza, la fos
général et avocat, et les préparants de dépari (ans
par J stez et ses ministres permettent de croire que
la résistauce ne sera pas sérieuse Mexico.
Dimanche d', 5 h de l'aptès midi, la proces
sion de S' Pierre est sortie de l'égbse de ce nom,
et a suivi son itinéraire accoutumé au milieu d'unt
affloence de fi.lèles. Un temps magnifique favori
sait la sortie du cortège religieux.
f.e personnel de la procession n'était pSS nom
breux puais nous avons pu constater que les groupe*
qui composaient le saint cortège se distinguaient
par la fraîcheur des costumes et la richesse des
ornements.
Sur la Grand'Plare, devant le beffroi était
dressé un reposoir d'où e respectable cuté de l'église
S' Piene devait donner la bénédictiou du T>èf-
Saint Sacrement. Arrive le moment de la Béné
diction. Quel instant solennel I L'humble ministre
du Seigneur présente au peuple, sous les modestès
apparentes de la Sainte Hostie, le Dieu Ciéattur et
Conservateur de l'Univers. Aussitôt le clergé et la
nombreuse *ffl irnce des fidèles se prosternent h
genoux, 1rs tambours battent, la troupe présente
les anues, les clur.hes envoient au loin leurs ions
joyeux, les encensoir s répandent profusion devant
le Très Haut leurs suaves parfums, et le chant des
saintes cantiques se mêle aux accords des instru
ments religieux. Tout un peuple prostetné
devant son Créateur, son Maître, ion Juge et tou
Sauveur. Quelle scène imposante, éclairée par lea
radieux rayons d'un brillant soleil et devant nn
monument qui rappelle aux enfants d'Ypres, tant
de glorieux souvenirs!
M. 6 eyne, professeur de musique, vient d'être
nommé maître de chapelle de l'église de £aiat-
Martio, én cette villé.
Depnis avant-hier, une foule de personnes se
rendent l'oratoire de l'hospice de Sainte Gode-
liéve, l'occasion de l'octave qu'on y célèbre eu
l'honneur de cette Sainte.
ACTES OFFICIELS.
Par arrêté royal du 4 juillet, M. H. P. Millecam,
gn ffi"f de la justice de paix du canton de Messines,
est autorisé a exercér le mandat d'agent des com
pagnies belges d'assurances générales sur la vie ét
contre les risques d'tncen'fte établies B uxelles.
Celte autorisation ést révocable en tout temps#
Par arrêté royal du a5 juin, les statuts de la
société de secours mutuels de Brotdrrlirfdeh
Isegbent, sont approuvés sous certaines conditions.
Des arrêtés royaux du 39 juin et du 3 juillet
accordent, aux communes ci après dénommées, les
subsides suivants pour l'exécution de travaos
d'assainissement et de voirie
Flandre occidental*, a- Rumbeke, 3îô; C'ooa-
beke, 300, Eezserr, 678; Watoo, 6«0( Dilmudé,
1.000; Proven, 3oo; Westvleteren, Soo; West-
ronsebrke, 4oo; Becelaere, 703; Dickehnach. 5ooj
r.beluwe. 300; Vlamerliligbe, 3oÔ; VVarrèiou,
*00; Woesten, 5oo; Passcheodaele. 3oo; Reoio-
ghelst, 1.006; Langhemarcq, i.ôoô;Oosuletereo,
5oô; ïunnebeke, Sod; Mootslede, 4ôô; Popcrio-
ghe. 3,000; Thielt. i.5oô
KOMIS ATION» ECCLÉSIASTIQUE#.
M. De C'en k, vicaire Moorslede, est nommé
curé Zuyenkeike.
M. Renihiy, noadjutenr h Passcbendatlt, «ft
pommé vicaire Monrslede.
KéCROLOOIB.
M. Maerténs ènré a Znrmebeke, y est décédé
hier soit; l'Sge de h\ ar,l.
M. Mâettetrt éiàli cuié dephii »M». 3