DE L'ÉDUCATION
HOLLANDE.
FRANCE.
RUSSIE.
Dean Volume, format Charpentier.
Les incendies recommencent. Le 6, trois greniers I
ont été brûlés; un soldat français a jréri»
L'entrée de la Revue des Deux-Mondes a été
interdite, par suite do rontan de Mra" Sand.
ANGLETERRE.
Le Times of India rapporte une chasse au
tigre, féconde en incidents dramatiques. Le capi-
taioe Curtis, dn 6" dragons, le capitaine Bradford,
et uu de leurs amis, chassaient dans le voisinage de
Sebore, quand il rencontrèrent on énorme tigre,
de'ji blessé par d'autres chasseurs et arrivé a on
état de rage furieuse. Le capitaine Bradford l'ajusta,
mais son arme ne partit pas. Ao même instant
l'animal s'élança sur le malheureux qui cherchait b
grimper sur un arbre, et le terrassa avec violence.
Le capitaine ayant levé la main ponr garantir
la tête, le tigre lui saisit le bras qu'il broya entre
ses dents. Les autres chasseurs, malgré la crainte
où ils étaient d'atteindre leur camarade, tirèrent
sor l'animal, mais ils ne purent l'abattre qu'a
la onzième balle, et au moment où il déchirait la
tête de sa victime. Le capitaine Bradford a été
transporté Sehore dans un état désespéré.
Les 16 premières tonnes de hareng nouveau
sont arrivées le 8 courant b Vlaardingen et y ont
été vendues au prix fabuleux de mille florins des
Pays -Bas la tonne.
Le Moniteur publie le décret impérial portant
promulgation de la convention additionnelîe au
traité de commerce et b la convention de naviga
tion du i°r mai 1861, conclue entre la France et la
Belgique, le 12 mai 1865.
Le ministre des affaires étrangères, dit le
Moniteur, a reçu la dépèche suivante du consul
général de France b New-York, qui a été apportée
par le navire le Scotia et expédiée de Queenstown
le 10 juillet
«1 New-Yovk, 1" juillet.
Un télégramme de Sau Francisco annonce la
reddition de Mexico. MONTHOLON.
M. Thiers termine en ce moment son voyage
d'Allemagne; d'après ce qui revient sur les impres
sions et l'opinion du célèbre homme d'État, il
se pronoucerait de façon absolue pour le maintien
de la paix.
On lit dans la France
D'après les renseignements dont la parfaite
exactitude nous est affirmée, l'armée russe actuel
lement concentrée dans le royaume de Pologne
s'élèverait b 125,000 hommes.
u On assure que le Moniteur universel
publiera prochainement uu décret qui doit instituer
la médaille du Mexique.
On lit dans le Mémorial de Lille Par
suite d'une plainte déposée au parquet, la gendar
merie a fait uue enquête dans la commuoe de
Béihencourt, relativement b la mort d'un eofaDt
qui a succombé a un excès de boisson.
Cet enfant,.fils d'un tisseur de Quiévy, avait
apporté une pièce chezun fabricant de Béihencourt.
'I était entré ensuite au cabaret, où deux individus
I® firent boire de manière b le rendre ivre. Le
Mbaretier, le voyant en cet état, le fit coucher
chez lui. Cependant, la mère inquiète venait b la
rencontre de son enfant; on loi dit sor la route
qu il avait bu un peu trop et que le débitant, par
prudence, l'avait fait coucher chez lui. La mère
retourna b Quiévy. Mais le lendemaiu matin, elle
hâta de venir b Béihencourt. Quaud elle arriva
cnez le débitant où son fils avait passé la nuit, la
pauvre mère ne trouva plus qu'un cadavre.
-- Un bien triste événement vient de jeter le
^eui| dans uue honorable famille du faubourg
haïut-Uermaiu, b Paris. Mrao O'K,.., fille de M.
B..., ancien colonel de la gendarmerie et ensuite I
commandant de place b Verdun, était mariée depuis
environ quinze mois et habitait 1 hôtel d'une de ses
tantes, rue Saint-Guillaume, lorsque, lundi, vers
deux heures, voulant cacheter une lettre qu'elle
écrivait b sa mère, le feu prit b uue de ses manches
et se comtnuuiqaa b sa robe, qui était d'étoffe
légère, avec une telle rapidité qu'elle n'eut que le
temps de pousser un cri les domestiques arrivent;
il n'était déjb plus temps; on l'a trouvée sur son
lit, où elle cherchait, en se roulant, b étouffer
le feu qui la dévorait; mais, sa crinoline gonflant
toujours, elle n'avait pu y réussir. Cette pauvre
femme était enceinte de sept mois; elle a succombé
après quatre heures d'affreuses souffrances; elle a
conservé la raison jusqu'au dernier moment et a pu
faire ses adieux b ses 'amis et parents et entre
autres b sa nouvelle belle-sœur mariée de l'avant-
veille.
L'orage de l'avant-dernière semaine, qui a
promené la dévastation dans un grand nombre de
départements, s'est également fait sentir de l'autre
côté de la Manche. Un de ses effets les plus singu
liers, sinon les pluS tristes, a en lieu a Londres, dans
le vaste établissement de Cremorn- Gardeu, dont le
propriétaire actuel est M. E.-T. Smith, l'ancieu
directeur do théâtre royal de Druiy-Lane. Depuis
quelques semaines, un rival du fameux Blondiu
attire la foule Cremorn» -
Le 26 juin, Carlo Valerio, après des exercices
préliminaires, venait d'atteindre uue des extrémités
d'un fil de fer de 100 mètres de longueur et d'un
poids total 10,000 livres, tendu 4o pieds au-
dessus du sol, quand soudain, au milieu d'une
clameur d'épouvaulele malheureux acrobate
tomba la tête la première de cette effrayante
hanreur. Quelques heaies après, il u'exislau plus.
La cause de celte chute, suivant les dépositions
des témoins compétents entendus dans l'enquête du
coroner, se trouve dans la rupture do crochet
retenant une des extrémités du fil de fer, et qui,
dans les circonstances ordinaires, était capable
de supporter une pression de 6 tonneaux. Mais il
paraît que les courants électriques, largement
fournis par les nuages orageux, eu avaient changé
la nature moléculaire sans que rien b l'extérieur
pût faire soupçonuer ce phénomène par lequel on
explique égalemeul la rupture de plus d'uu pont
suspendu.
Le jury d'enquête a déchargé de tout blâme le
directeur de Cremorn Garden et ses employés;
mais M. Smith n'en a pas moins déclaré, au milieu
d'unanimes applaudissements, que rien désormais
ne pourrait le décider b permettre, dans l'établisse
ment qu'il dirige, des représentations de ce genre.
ITALIE.
On écrit de Palerme, le 5 juillet a Les jour
naux de Palerme sont pleins du récit d'une agres
sion qui a eu lieu aux portes de la ville, sur la
personne du baron Turisi Colonua, qui retournait
en voiture b sa campagne. Les agresseurs ou les
brigands lui tuèrent deux chevaux. Il avait des
armes et se défendit si bien qu'il sauva sa vie
et celle de ses gens. Plusieurs voitnriers qui s'aper
çurent du combat eurent le temps de venir b son
secours. Les brigands finirent par le laisser et
se sauvèrent dans les champs. Ils voulaieut saos
doute soumettre le baron qui est fort riche, b
un rachat.
Suivant des nouvelles de Rome reçues a
Vienne, la santé de la reine Marie de Naples donne
de graves inquiétudes. Elle souffre d'une affection
de poitrine qui a déjb fait de très-grands progrès.
GRÈCE.
On lit dans la Patrie
Le courrier d'Athènes, si impatiemment
attendu aujourd'hui, n'est point encore arrivé. On
suppose que M. Bourée, usant des pouvoirs qui lui
sont conférés, aura retenu le bateau pendant
quelques heures.
Les renseignements qui nous parviennent nous
permettent toutefois de donner une idée assez
exacte du nouveau ministère, issu de la crise du 3
juillet.
C'est, avant tout, un ministère de transaction»
M. Rouffos, président de l'ancien cabinet,
reste aux affaires en la même qualité. Il était
membre du triumvirat do 11 octobre 1862.
Les antres ministres appartiennent au parti
Bnlgaris, dont le lieutenant Léotzaros est, ou le
sait, la personnification militaire.
Voici quelques renseignements authentiques
sur les principaux d'entre eux.
M. Kehaya, représentant de la Parnasside,
remplit les fonctions de sous-gouverneur de la
Banque. C'est un financier expérimenté. Il faisait
partie, comme secrétaire d'Etat des finances, du
ministère que M. Bnlgaris avait formé la veille de
sa chute.
M. Colligos, représentant d'Athènes, riche
propriétaire dé cette ville, compte parmi les juris
consultes les plus distingués de la Grèce.
Le nom de M. Klimakas est étroitement lié aux
souvenirs de la guerre de l'indépendance b laquelle
il a pris une part active et honorable.
M. Nicolopoulos, représentant de Karilaiue,
figurait comme ministre des cultes dans le premier
ministère Bnlgaris. Il est gendre de M. Bulgaris.
On lit dans VInvalide russe du 1" juillet
La puissance de l'insurrection dans le royaume
de Pologne, comme en Lithuanie, vient non de la
force des bandes, mais du grand nombre de corps
volants de cavalerie polonaise qui parcourent les
campagnes et enrôlent les jeunes gens. Ceux-ci
sont tantôt emmenés sans retard, tantôt simple
ment inscrits sur des listes, après avoir reçn l'indi
cation de l'endroit où ils doivent se rendre.,
Les corps volants de cavalerie rendent de
grands services aux Polouais. C'est par eux que
ceux-ci surveillent les mouvements des troupes
russes.
Le même numéro de VInvalide rapporte ce fait
significatif
Dans beaucoup de villages, les insurgés,
momentauément rentrés dans leurs foyers, s'exer
cent publiquement et en uniforme b la manœuvre
et au maniement des armes, se bornant b changer
de costume et b reprendre leurs travaux habituels
pendant le passage des troupes russes. Pour que de
pareils faits puissent se produire, n'est-il pas
évident que l'insurrection a le concours de la
population tout entière, y compris les fonction
naires?
Les iusurge's qui fout partie des corps volants
soul pour la plupart munis de passe-ports eu
règle n
Un journal russe, Naché fVremia. Notre
Temps), contient uue correspondance dé Varsovie,
où l'on remarque le passage suivant
On n'entend plus parler des bandes nom
breuses; en revanche, il est difficile de s'imaginer
ou bouquet d'arbres, uu buisson qui ue cache
quelques insurgés. L'air est imprégné d'insurrec
tion. Aujourd'hui une de nos compagnies est
revenue d'une expédition elle a fait 120 kilomè
tres en 48 heures saos reucontrer un insurgé; elle a
emmené seulement deux seigueurs polonais pris eu
route, sur lesquels on a trouvé des papiers suspects.
Nous avons perdu dans cette expédition quatre
cosaques qui avaient voulu se reposer de leurs
fatigues en s'iovitant b dîner chez un seigneur
polouais. Deux d'entre eux ont été tués et les deux
autres ont disparu sans qu'on ait pu en avoir
aucune nouvelle. Tel est le résultat de la plupart
de nos expéditions.
POUR PARAITRE LE i" AOUTT^
DANS LES PENSIONNATS DE DEMOISELLES,
par iJIflattie liait Cicrulift.
CHEZ CASTERMANTOURNAI.