Witmaoayaot eu vent du projet, arriva et voulut s'iolerposer. Ce o'était pas l'avis des gardes qui demandaient terminer tranquillement leurs propres affaires. Une nouvelle dispute s'engagea cette fois entre le lieutenant et les deux gardes, qui s'entendaient parfaitement sur le point du duel ils s'entendaient si bien que le lieutenant Witmao est sorti fort maltraité de sa trop obligeante interventioo. La police s'est rendue sur les lieux et a dtessé procès- verbal. Par arrêté royal du 3i juillet 1865, le sieur Detavernier (Hj, candidat - notaire a Langbemarck, est nommé notaire la résidence de cette commune, en remplacement do sieur Delavie, décédé. L'installation de M. Bossaert, comme curé de Zonnebeke, aura lieu mercredi procbaio. On lit dans un journal d'Anvers On nous ignale un fait d'une certaine gravité qui se serait spassé avant hier l'hôtel-de - ville. Les élèves du cours supérieur de mathémati ques et de la 3' professionnelle de notre Athénée se li on valent réunis pour prendre part au concours général de l'enseignement moyen. La veille était parvenu a l'hôtel - de - ville le paquet contenant les questions résoudre. Ce paquet ne pouvait être ouvert que par le délégué du gouvernement, au momeo! do concours. Lorsque ce fonctionnaire voulut s'acquitter de cette mission, il trouva le sceau rompu et, ses instructions étant formelles, il fut obligé de déclarer que le concours ne pouvait avoir lieu. Nous connaissons un Malte-Brun qui s'est acquis une réputation justement méritée par ses œuvres géographiques. On est prié de ne pas le confondre avec le Malte- Brun de la Belgique et des Pags-Bas illustrés. Ce Malte-Brun là lait de l'histoire la façon de ses coropairiotes, tous indistinctement de la même force dans les descrip tions qu'ils nous fournissent de la Belgique. Alexandre Dumas, daos ses Impressions de voyage, n'a trouvé Gaud que la cave cabaret portaut pour enseigne Van Arteveldeun adjoint au maire, grand amateur de canaris, et l'inscrip- tioo: Les Petits Bouchers de Ganda Napoléon- le- Grand. Jules Janin, lui, a vu la mer Anvers; un autre a qualifié les Belges de peuple moitié singe, moitié Bédouin; tous les historiens français, eo uo mot, ont parlé de notre pays comme un aveugle des couleurs. Le Malte-Bruo, auteur de la Belgique et des Pays Bas illustrés, nous apprend que notre pavillou est rouge, jauue et vert. Ce qui a paru noir pendant treute-trois est vert, et l'art. 1 55 de la Constitution qui détermine les couleurs natio nales eu a menti. M. Malte-Brun le proclame, et force nous est de nous incliner devant son autorité. Ce n'est pas tout. Noos croyons n'avoir pas de marine militaire. Erreur Nous possédons quatorze navires armés de quatre-vingt-quatorze canons, stationnés devant Anvers et Ostende pour défeodre nos côtes. M. Malte-Brun est, comme on voit, an historien d'une exactitude scrupuleuse. Nouvelliste DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 28 juillet. La clôture du Parle ment a été prononcée aujourd'hui. Dans le discours du trône, il est dit que la Reine a vu avec regret l'état actuel de la Pologne. S. M., de concert avec la France et l'Autriche, a entamé des négociations ayant pour objet d'obtenir l'exé cution des stipulations des traités de 1815, et elle espère qne ces stipulations seront exécutées, ce qui mettrait fin un conflit désolant et dangetenx pour la tranquillité de l'Europe. S. M. u'a aucune raison d'abandonner la neutra lité vis-à-vis de l'Amérique. Elle a conclu nu traité avec ce pays ponr la suppression de la traite des noirs. Londres, 29 juillet. Le cabinet de M. Lincoln, peisuadé que la continuation de la guerre est la meilleure voie pour obtenir la paix, ne s'est pas occupé de la discussion de la question relative la paix. FRANCE. Que le doux et suave parfum des roses détermine du malaise, de la céphalalgie, cela s'est vn et se voit encore souvent sans avoir rien d'étonnant; toutes les fleurs odoriférantes eo sont là, remarque la Gazelle des Hôpitaux, mais que ce parfum soit irritant, qui l'aurait jamais cru Le docteur Canuti a découvert que dans les jardins où le rosier se cultive spécialement, les personnes qui restent exposées ses exhalaisons au moment de la plus grande floraison sont prises de coryza avec écoule ment et irrilationde la muqueuse nasale, de la gorge et des yeux, qui dure de huit quinze jours. Sentiment d'ardeur incommode, gonflement des paupières, éternuemeots, toux sèche, puis humide, inalaise général en sont les symptômes ordinaires; une éruption pustuleuse apparaît ntêtue parfoi-; mais, ajoute la feuille médicale, l'aspiration de l'ammoniaque liquide, au début du mal, en fait rapidement justice. La rose de Damas est paraît il, la plus craindre cet égard, et l'indisposition laquelle dorme lieu le parfum de la reiue des fleurs a reçu le nom de coryza la rose. Dimanche, l'Hippodrome, Paris, la sœur du dompteur Hermann, Mm° Schuiidt, était eutiée avec sou fière dans la cage des bons. Tous les yeux, il y en avait bien douze mille, étaieot fixés sur cette jeune femme, dont le joli sourire montrait ses blanches deots aux horribles crocsdes bêtes féroces. Tout coup 00 entend un cri déchirant, auquel répond la clameur immense des spectateurs sou levés comme par uo ressort. Oh la malheureuse, s'écrie-t-00 de tous les côiés, et les boiuiues enva hissent l'enceinte, les femmes pâlissent, les enfants poussent les hauts cris, l'orchestre s'ariête. C'est honible! uo énorme lioo debout sur ses pattes de derrière, étreiut la sœur du dompteur daos ses bras monstrueux. Hermann se précipite, lance au lion des éclairs, lui assène un violent coup de pommeau de cravache et arrache la pauvre femme l'épouvantable embrassement On lit dans le Mémorial de Pyrénées qu'un déplorable accideut est arrivé Orthez. Les gradins des troisièmes du cirque eu planches, construit pour la course de vaches, l'occasion de la fête iocale, se sont écroulés sous le poids des spectateurs; 15o personnes sont tombées; trois personnes griève ment blessées ont été transportées l'hospice. On lit dans le Journal de Rouen Ces jours derniers, dans une localité voisine de Lou- viers, vers onze heures et demie du soir, les voyageurs hébergés dans uo bôiel étaient subite ment arrachés la quiétude de leur premier sommeil paruo bruit exlraordiuaireet des crisassourdissanls. On s'émeut, chacun se lève avec précipitation, ayant peine le temps de se revêtir do vêtement indispensable. Eq un instant, tout le monde est sur la voie publique, croyant que le bruit veoait du voisinage. Mais 00 rentra presque aussitôt, car la scène se passait au premier étage de l'hôtel. Oo arrive. La clef éiait la porte, et l'oo pénètre dans l'apparlemeut. Une scène de pugilat était en train de se passer. Deux hommes tout uus se teoeieut par la gorge, luttant l'un coutie l'autre, et daus leurs évolutions se bousculant avec uq acharnement sans pitié. Oa s'empresse d'intervenir, 00 sépare les combattants, on s'informe de la cause de la colli sion. L'un des deux athlètes répond qu'il a été subitement attaqué dans son lit par son ad er»aif Iuterrogé son tour, celui ci paraît pris de veni et ne comprend rien d'abord ce qui se pajjj aux questions qui lui sont adressées. Après quelques iostants employés se rene, tre, cependant, il loi fut possible de se ressoov(n qu'il avait été soudainement frappé par un réveil croyait voir un voleur s'emparer de ses mouton, et voulant courir sus au ravisseur, il s'était rup milieu de son exaspération aveugle, sur son corn pagnon de chambre coucher. Les deux hommes se regardent, et l'on deux présente l'autre ses excuses, en lui mini, festant un regret bien sincère de tout ce qui vjeo( de se passer. Celle scène était le résultat d'une crise de somnambulisme. Les combattants étaieot deux cultivateurs arrivés ensemble la veille do même pays, ayant passé une partie de la journée eo très-bonne intelligence, deux amis enfin, q„( avaient demandé une chambre deux lits, et qn; sont repartis le lendemain dans la même voilure après avoir remercié les personnes qui leur avaient rendu le service d'intervenir et d'avoir mis âo t leur duel insolite. ESPAGNE. En Espagne, les bandits renaissent comme eo Italie. Jordan, déserteur de la compagnie des Presidarius, qui a fait la campagne du Maroc, ayant mis la main sur le député provincial Lafueoie Casamayor, ne l'a rendo sa famille qu'après avoir leçn une rançon de 13,000 piastres. AUTRICHE. Ou lit dans les journaux de VienDe,sous ce titre: Un acte de justice de l'empereur d'Autriche Mercredi l'empereur François-Joseph, se ren- daot Reichenau en partie de chasse, reoconlrasot soo cbeiuiu une jeune fille aux vêlements déchirés et pleurant amèrement. L'empereur n'eut pas plutôt aperçu la jeuoe fille qu'il arrêta court son cheval et demandi l'enfant pourquoi elle pleurait. La pauvrette répondit qu'elle était marchande de cerises el qu'elle venait d'être victime d'un odieux alteuiil. Le misérable, disait-elle, lui avait rais le coutea» Sur la gorge, puis l'avait dépouillée de tout soo avoir, se mouiaut 4 florins. Qoelle route pris le scélérat, répliqua v iveinent François Joseph; et quelle mine a-i-il? La jeune fille ayant donné les explicatioot voulues, l'empereur se mu lui - même la poursuite du criminel el ne cessa ses explorations qu'après eu avoir reconnu l'inutilité absobue. Mais S. M. oe s'en tint pas là les ordres les plus rigooreox fu reut donnés la gendarmerie pour q u'elle saisît du coupable. Les geudarmes, après deux jours d'incessante» recherches, réussirent mettre la main sur l'infâ®8 agresseur, qui n'est pas uovice dans la carrière ho crime, et a été livré la justice. Quant l'iofor tunée jeune fille, elle a reçu du monarque 00 cadeau de nature, sinon lui faire oublier peines, du moins les alléger, a TURQUIE. On lit dans le Journal de Constantinoplh 11 juillet Un soir de la semaine passée, deux jeun8 gens de l'île de Prinkipo revenaient en caïq partie de chasse la côte d'Asie, quand soodaio enteudireot uo bruit qu'ils ne pureDt définir, bientôt ils aperçurent devant eux, une Pelllt distance au-dessus de leur tête, un oiseau éoor®'1 dout l'apparition les frappa d'épouvante. Saisi»»''1 leurs fusils, ils tirèrent tout hasard. Des cri'

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2