A dater da 17 août >863, un train de voyageurs composé de voitures de 2m* classe, partira tous les Lundis de Courtrai a 4 h. 15, pour arriver h Popbhinghe a 5 h. 35, d'où il repartira h 6 b. et sera rentré b Courtrai b 7 h. 20 du soir. Ce traio fera arrêt dans toutes les statioos et baltes. actes officiels. Par arrêté royal du 11 août, la médaille de la vaccine est décernée, savoir Dans la province de Flandre occidentale. Au comité de vaccine de Bruges; h M\l. J. Malisse, docteur en chirurgie, b Oostroosebeke; A. Caylan, docteur eo médecine, b Bruges; Vao de Moortele, docteur eo chirurgie, b Pittbem; Ch. Maillet, doc teur en médecine,b Thielt; F. Bel paire, docteur en chirurgie, b Waekeo; L. Wittoock, b Holste; Laforce Vao Boecksel, id., b Moerkerke; J. Isacq, id., b Poperioghe. nécrologie. M. Bourgois, échevin de la ville d'Ypres, vient d'être éprouvé dans ses affections les plus chères par la mort de sou épouse, née Vander- meersch, décédée hier malin, b la suite d'une longue maladie qu'elle a supportée avec une admirable résignation aux décrets de la divine Providence. Les journaux d'Amérique nous annoncent la ■tort, dans sa 66* année, de Mgr François Keorich, archevêque de Baltimore et primat des Etats-Unis. II est mort le 8 juillet. C'était on écrivaio fort distingué, un parfait gentleman et un évêque des plus xélés. Son frère cadet est l'archevêque actuel de Saint-Louis. M II est mort le 17 de ce mois, b Salisbury (New-Hamsphire, Etats-Unis), une femme nommée Ann Fellows, qui avait atteiot l'âge de 101 ans. On remarquait b ses funérailles une dame Eastmao, qui avait été camarade d'enfance de la défunte, et qui avait passé toute sa vie avec elle; elle est dans sa cent et deuxième année. nouvelles diverses. Une pauvre veuve, chargée de quatre en fants, demeurant b Tournay, avait recueilli, par héritage, uoe somme de quatre cents francs qu'elle avait déposée dans une commode de sa chambre. Jeudi matin,eo rentrant au logis, après une absence de qoelqoes heures, elle s'aperçut qu'on avait fracturé sa commode et qu'on avait enlevé sa petite fortune. La police, immédiatement prévenue, ne tarda pas b découvrir les traces des malfaiteurs. On avait pénétré dans la maison par le toit, dont on avait détaché des tuiles pour se livrer un passage. Le vol avait été accompli avec une telle précipita tion que le chemin de la chambre au toit était semé de pièces de monnaie. Après un commencement d'instruction et une visite domiciliaire, la police a opéré l'arrestation de deux voisines. Le Roi et la famille royale sont partis de boooe heure avant-hier après-midi, pour Malioes, avec la suite des augustes persoonages, et sont revenus avant-hier soir b Laeken. mm S. M. la reine d'Angleterre voyageant incognito sons le nom de duchesse de Lancastre, accompagnée des plus jeunes membres de la famille royale britannique, du comte Granville, etc., est repartie vendredi après-midi de Bruxelles pour se rendre en Allemagne, au château de Rosenau, où naquit le prince Albert. On annonce comme devant paraître bientôt an Moniteur plusieurs nominations et promotions dans l'Ordre de Léopold. On a commencé depuis quelques jours les travaux pour l'érection du monument destiné b perpétuer la mémoire de feu M. Charles de Brou- ckere, ancieo bourgmeslrede Bruxelles.On sait que c'est sur l'emplacement de l'ancienne porte de Narnur que l'administration communale a décidé d'élever ce monument. A Anvers, b Mons, b Arlon,etsur toutes les hauteurs do pays de Liège, l'eau potable commence b faire défaut, et le public s'y préoccupe de la nécessité d'organiser un service de distribution d'eau comme b Bruxelles. Une nouvelle application de la photographie vient d'avoir lieu pour la première fois b Bruxelles. Nous voulons parler de la pholosculpture, dont le procédé, découvert et mis eo œuvre par on sculp teur de talent. M. Willèrae, consiste b emprunter b la photographie de tels éléments matériels d'exé cution pour tout ce qui est du domaine de la statuaire, que cet art se trouve en quelque sorte rédoit b une ingénieuse opération mécanique, assuiée d'avance d'un résultat exact. Le produit de la première expérience de M. Willème a été un médaillon en plâtre, plus grand que demi-nature, qui figure eo ce moment b l'exposition de MM. Gbémar frères. Ce spécimen suffira poor donner une idée de la précision et de la fidélité de reproduction auxquelles peut attein dre la pholosculpture. Des statuts et des statuettes s'exécutent par le même procédé et réussissent non moins sûrement. Les ratifications de S. M. le roi des Belges et de S. M. l'empereur de tontes les Russies sur le traité général conclu le 16 juillet 1863 pour le rachat du péage de l'Escaut, ont été échangées b Bruxelles, le i5 août i863. Moniteur Une servante se promenait vendredi avec des enfants aux nouveaux bassins, b Anvers, b un endroitoù l'on déchargeait des poutres d'un chariot pour les embarquer b bord d'un navire, lorsqu'une des poutres échappa aux mains des ouvriers et vint broyer la tête d'uu des petits. La pauvre créature est restée morte sur le coup. -- Vendredi dr, vers trois heures et demie de l'après-midi, dit uo journal anversois, un détache ment militaire de corvée était venu se fournir de ses provisions de paille au Stocketsel, quand le feu se déclara b l'une des deux meules de foin et de paille qui se trouvent b cet endroit. Chacune en contenait 4o,ooo kilogrammes environ, appar tenant b la régie et devant servir aux approvision nements de la garnison. Au bout de quelques instants les deux meules ne représentaient plus qu'une masse de flammes et de fumée. Malgré la présence des pompiers, de la compa gnie des pontooniers, de la police et de la gendar merie, rien n'a pu être sauvé des 80,000 kilo grammes d'approvisionnements qui se trouvaient entassés Ib. Les autorités civiles et militaires se sont reodues sur les lieux de l'incendie. Les pertes sont couvertes par la compagnie Agence Générale de Bruxelles. Depuis huit jours que la récolte est terminée dans plusieurs contrées, on n'entend parler que de braconnage aux perdreaux la gendarmerie de Tirlemont a arrêté, il y a quelques jours, quatre braconniers en flagrant délit de chasse aux filets (dits traîneaux); ils avaient dej'a pris plus de deux cents perdreaux. On ne peut se figurer jusqu'à quel point la crédulité est encore poussée dans les campagnes. Qu'on en juge par l'affaire suivants, qui s'est déroulée mardi devant le tribunal correctionnel de Charleroy.Le nommé Gennotte, de Presles,était accusé d'une série d'escroqueries commises au préjudice de plusieurs habitants d'Aiseau et de Presles. Cet individu, dont l'extérieur n'a cepen dant rieo de bien imposant, était parvenu b faire croire b ses dopes qu'il jouissait d'une grande influence dans la magistrature. Lorsque quelqu'un avait une difficulté judiciaire quelconque, Geononj se rendait auprès de lui, et, moyennant la remise d'ooe certaine somme, il loi promettait de le ijrer d'embarras. Cet argent était destiné b corrompre justice. Gennotte ne se contentait pas d'escroqoer de l'argent; il insinuait ou plutôt il faisait com prendre b ses victimes que le procureur du roi |e secrétaire du parquet, le juge de paix, ne seraient pas insensibles au cadeau d'un lièvre, et ces braves gens se mettaient immédiatement en campagD; pour lui procurer le gibier qui devait, en flattant le palais des magistrats, corrompre leur conscience Tous les témoios entendus confirment ces faits avec une naïveté qui provoqoe b chaque instant l'hilarité de l'auditoire. Uu des témoins, vieillard b la barbe et a la chevelure aussi incoltesque son intelligence, répond d'un air convaincu au prési- dent, qui loi demande comment il est possible qu'il ait pu croire aux assertions de Gennotte Vous l'auriez cru vous-même, M. le président. Gennotte, malgré ses déoégations, a été con damné a 1 an de prison, b 5o fr. d'amende et aux frais. Un journal publie les observations suivantes, que leur justesse nous engage b reproduire Nous n'avons été que trop souvent témoins des maniais traitements dont les animaux de boucherie sont l'objet; indépendamment des raisons d'humanité que nous pouvons invoquer pour blâmer les actes de cruauté, nous pouvons invoquer des raisons d'intérêt pour empêcher de pareils procédés. Nous ne saurions trop blâmer l'habitude d'ex poser les animaux gras b l'ardeur do soleil et b l'influence des mouches, taons, etc.; de les forcer dans la marche en leur occasionnant des meurtris sures par des coups ou par la morsure des chieus; de lier par les membres les veaux, les moutons et les porcs. Traiter de la sorte les animaux gras, faibles, habitués au repos et aux soius les pius assidus, c'est les exposer b contracter des maladies graves, telles que asphyxie, apoplexie, gangrèoe, etc., qui communiqueut b la viande des proptiélés malfaisantes et deviennent ainsi la cause de sérieux accidents chez le consommateur. Il est de toute prudence, dans l'intérêt de la salubrité et de l'hygiène publique, de ne confier la conduite des bêtes grasses qu'à des hommes intel ligents probes et d'un caractère doux. Toutes choses étant égales d'ailleurs, la viande d'un animal tué dans de bonnes conditions, c'est* b-dire sain et reposé, se dessèche facilement, devient ferme, pesante, se conserve et se coupe bien, les tranches sont de bonne et belle apparence et appétissantes, tandis que la viande d'une bête fatiguée par une longue marche, irritée d'une mauière quelconque, chagrinée ou b peine remise des tourments qu'on iui a fait subir, se dessèche difficilement, reste molasse, légère, se gâte très- vite, devient verte et d'un aspect dégoûtant. On ne saurait donc donner trop de soins aux animaux destinés b être abattus pour l'alimenta tion publique, car les bêtes bovines, les moutons, les porcs maltraités perdem considérablement quant b la quantité et b la qualité de la viande. Pendant les chaleurs caniculaires, les abattoirs, les boucheries doivent être surveillés avec le pins grand soin pour éloigner les insectes de la viande; tout le monde sait qu'une mouche peut en très peu de temps déposer uue énorme quautité de petits moutons qui occasionnent bien vite la putréfaction ou la décomposition de la viande. A la campagne il se commet souvent des abus préjudiciables b la santé publique; on est dans l'habitude de livrer b la consommation la viande des animaux frappés de coup de sang, de paralysie» de suites fanestes du vêlage, ou d'autres inguérissables et tous les jours ou entend p»f'er

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2