MAISON DE MAITRE
ET AUTRE MAISON,
france.
russie.
mexique.
kantoor van «en
AOTARIS VAA EECKE,
A. -- Het schoon Easteel
met LUST en andere HOVINGEN en
AFHANGELYKIIEDEN van den heer graef
Du Parc, te Yper, by de Statie varç den
Yzereu weg.
R. Eene Hofstede te Zand-
voorde groot 5 hectaren 37 aren 30 cçntia.
NOG BY DEN ZELVEN NOTAR1S,
Twee schoone HUIZEN met STALLEN
te Yperen.
RËLLË
a vendre publiquement.
1° Une belle et grande Maison de
Maître, sise au nord de la rue d'Elverdin-
ghe, N" 48, Ypres; ayant deux Salons
contigus, et plusieurs autres grandes
Chambres au rez de-chaussée et l'étage,
belles Caves, trois sortes d'eau, deux
Portes Cochères, Ecurie pour deux Che
vaux, Remise, Cour, et grand Jardin; ainsi
qu'une petite Maison, cotée N° 50, y atte
nante. Le tout d'une superficie de 10
ares 80 centiares.
Les clefs de la grande Maison, présen
tement inhabitée, sont déposées chez le
sieur Velghe, qui occupe la petite maison
y attenante. .0
Et 2° Une Maison, avec Quartier de
derrière et Cour, située en cette ville, au
nord de la rue Vieux Marché au Bois, N°
29. Occupée par divers locataires.
La MISE A PRIX aura lieu en la ville
d'Ypres, l'estaminet le Parnasse, le Lundi
24 Août 1863, 4 heures du soir, par le
ministère du Notaire VANDERMEERSCH,
Ypres.
11 sera accordéune prime de mise-à-prix.
J'iccideots survécus la suite de l'usage de ces
,jiodes malsaines.
Les autorite's locales chargées de contrôler la
jjlobrité des comestibles exposés en vente, peuvent
-tcdre le vétérinaire responsable des contraven
tions, en ne tolérant ni en autorisant le débit
d'aoe bête abattue accidentellement, qu'ensuite
d'une déclaration attestant que la viande est saine
et propre la consommation. Cette simple mesure
de police suffirait pour réprimer les abus et empê
cher bien des accidents.
Oo lit dans la France
a Le bruit s'est répandu h Paris que l'émir
Abd-el-Kader venait de mourir h la Mecque, où il
s'était rendu pour y passer une année en jeunes et
eo prières.
n Nous avons sous les yeux une lettre toute
récente de Djeddah. Elle aooonce qu'Abd el Kader
avait été assez sérieoseuieot malade, mais qu'il était
gnéri et qu'il devait prochainement partir de la
Mecque pour aller visiter Médine, une autre des
trois villes saintes.
Ou lit dans le Moniteur
L'Empereur a daigné, h l'occasion de la solen
nité du r5 août, et sur la proposition de S. Exc. le
garde des sceaux, ministre de la justice et des
cultes, accorder des grâces, commutations ou
réductions de peine h 1,596 condamnés de diverses
catégories.
a La plupart des impétrants détenus dans les
bagnes, colonies péuileniiaires de la Guyane et de
la Corse,maisons centrales,etc., avaient été signalés
la clémence impériale par les directeurs de ces
établissements, comme ayant acquis des titres h
l'indulgence par leur soumission et leur repentir.
i48 gardes nationaux du département de la
Seine condamnés pour faits disciplinaires ont été
pareillement, sur la proposition du même ministre,
relevés de leurs peines.
Un fait étrange et sans précédent, croyons-
nous, est raconté de la manière suivante par
le Messager de Bayonne Un tout jeune enfant
venait de mourir et la famille éplorée faisait pro
céder aux obsèques. Le prêtre arrive sur le seuil de
la maison mortuaire; quatre enfaots sont désignés
pour porter le cercueil; la levée du corps est faite,
les funérailles achevées. De retour au logis, les
affligés se réunissent dans une salle attenante k la
chambre do défunt; après les condoléances d'usage,
quelqu'un demande qui a mis le corps dans la
bière et si les choses ont été faites convenablement.
Tous se regardent avec étonnement et personne ne
répond. Alors on doute traverse l'esprit de l'un des
assistants; il se lèveet court h lacbambre mortuaire,
où il trouve le cadavre de l'enfaut étendu sur son
lit.
Aussitôt de courir au cimetière et d'arrêter le
fossoyeur qui achevait de combler la fosse; mais
celui-ci, vieillard entêté, ne veut rien entendre, et
continue tranquillement son ceuvre eo disant
Allons donc, vous voulez-vous moquer de moi,
l'enfant est bel et bien enterré; moi-même j'ai
descendu le cercueil. On eut toutes les peines du
■onde h lui faire comprendre ce qui s'était passé.
On lit dans la France
L'aceeptatioo par l'arcbiduc Maximilien du
trôoe du Mexique est maintenant hors de doute.
ITALIE.
On écrit de Naples, 2 août On a déblayé hier
cinq nouvelles chambres h Pompéï, dans l'îlot qui
été découvert cette année entre la rue de l'Abon-
d«nce et la rue d'Auguste, non loin du Forum. J'ai
•ssisté aux fouilles, et, entre autres particularités,
j'ai vu trouver devant moi dans ces chambres un
graud nombre de morceaux de pain qui avaient dû
être enveloppés dans des serviettes dont le tissu est
parfaitement conservé. On a trouvé encore un
charmant petit cachet portant poor devise les mots
Ani. Mo. Le docte inspecteur des fouilles, M.
Fiorelli, me dit que c'était là un nom propre,
Anicelus Modestus.
On mande de la frontière polonaise h la Gazelle
de la Baltique
u Deux convois de prisoouiars partent re'gulière-
rement chaque semaine de Varsovie pour l'iutérieur
de la Russie par chemin de fer. On les transporte
en partie en Sibérie, en partie Oreubourg. Le 1",
00 a déporté 269 prisonniers, dout 245 étaient
condamnés être incorporés dans les troupes ros
ses, 12 l'exil, en Sibérie, et les autres l'exil dans
l'intérieur de la Russie. Parmi ces derniers se
trouvent plusieurs femmes. 7 des déportés étaient
enchaînés.
On écrit de Kaliscb, le 9 août, la Gazelle
de Breslau
Le recrutement polonais commence prendre
de graudes proportions. La commission nationale
du recrutement a établi provisoirement son siège
Warta, quatre lieues d'ici. Oo appelle sous les
armes tous les hommes de 18 4o ans, de façon
que dans l'espace de quatre semaines 100,000
pourront marcher au combat. Notre ville doit
fournir 1,800 hommes.
Des nuages bien noirs planent sur la Lilhna-
nie. La cruauté raffinée de MourawiefF el la croyance
bieo établie que son seul but est la destruction
complète de l'élément catholique et polonais ont
fini par provoquer une sombre résigualioo, mais
aussi une indiguation qui ne perd rien rester
secrète: aussi les exécutions et les déportations, la
destruction systématique de tout bien-être, le vol,
le pillage, ont exaspéré la population et changé
l'insurrection en une hitte désespérée, en une
guerre mort.
Dans tout le gouvernement de Kovvno et dans la
pins grande partie do gouvernement de Wilna, il
serait difficile de trouver un village qui n'aurait
pas fourni son contingent h l'insurrection, et dont
les hommes propres porter les armes o'auraieDt
pas abandonné maison, famille et biens pour courir
h la forêt. Les femmes et les enfants se sont
rapprochés des villes en laissant leurs maisons
désertes; les châteaux des propriétaires fonciers
sont abandonnés, et en Samogoie on trouve des
villages entiers sans habitants. Des bandes d'insur
gés et d'enrôlés volontaires surgissent de toutes
parts. Ils se sont réunis près d'Ostrolenka, où tant
de souvenirs rappellent la Pologne. C'est Wawer
qui les commande.
De nombreuses colonnes russes ont quitté Augus-
tow et Varsovie pour aller détruire ce corps.
On croit une rencontre décisive, et, quant son
résultat, 00 compte sur l'habileté de Wawer et sur
le courage de ses compagnons. Wawer n'a livré
jusqu ici que deux petits combats aux Russes, près
de Zimmewody et près de Bialebloto; il a été
chaque fois vainqueur. Des renforts arrivent jour
nellement aux Rosses du fond de l'empire.
Gazette de Breslau.)
La Patrie résume ainsi la lettre qui lui a été
adressée de Mexico, sous la date du 11 juillet
L assemblée des 25o notables de la nation
mexicaine, élus par la junte supérieure le 2 juillet
dernier, s'est réunie le 8 dans la salle ordinaire du
Congtès, et s y est occupée, sans désemparer, de la
forme définitive du gouvernement.
Hier 10, a4i voix sur a5o ont donné force
de loi anx décisions suivantes
i* La nation adopte la monarchie-constitu
tionnelle héréditaire, avec un prince catholique.
2° Le souverain prendra !e titre d'Empereor
du Mexique.
5* La couronne impériale est offerte S. A. I.
et R. Ferdinand-Maximilien, arcbidoc d'Autriche,
et ses descendants.
4* Dans le cas ou pour des motifs impossibles
prévoir, l'archiduc Maximilien n'accepterait'pas
la couronne qui lui est offerte, la nation mexicaine
s'en remet la bienveillance de S. M. Napoléon III,
empereur des Français, pour lui désigner un autre
prince catholique.
Aujourd'hui, midi, l'Assemblée a tenu une
séance pour faire sigoer par tous ses membres
cette déclaration monarchique; une salve de 101
coups de canon, tirée sur la place du Palais", devant
la cathédrale, a annoncé la ville la fin de la
République, et le pouvoir exécutif, prend, la date
de ce jour, le titre de Régence de l'Empire
mexicain.
n Lundi 15, un Te Deum solennel sera chanté
dans la cathédrale, en présence de toutes les
autorités militaires françaises.
L'ordre national de Notre-Dame-de-Guade-
lupe a été rétabli par ou décret du pouvoir exécutif
en date du 3o juin, et doit être prochainement
conféré aux généraux et chefs de corps et de service
de l'expédition française.
T3 7P33R.
UIT ER II AND TE IiOOPEN,
uit elt iiand te pachten,