ANNONCES.
DE L'ÉDUCATION
EN VENTE
ITALIE.
ALLEMAGNE.
PRUSSE.
AUTRICHE.
TURQUIE.
RUSSIE.
AMÉRIQUE.
AU BUREAU DE CETTE FEUILLEj
Lia
DE DEMOISELLES,
LA NOBLESSE DE FLANDRE
du Xau XVII' siècle
D'APRÈS DES DOCUMENTS AUTHENTIQUES
Comte Ernest d'Hane-Steenhuyse,
Jules Huyltens,
donnant ce principe, le projet actuellement mis en
,,aot par 'e cabinet de Vienne attribue la Bavière
BDe voix dans le directoire et l'élève ainsi au rang
<je iroisième grande puissance allemande.
Les souverains des petits Etats ont facilement
accepté la prépondérance de deux puissances
comme l'Autriche et la Prusse; ils s'émeuvent, au
contraire, a la pensée d'avoir k subir encore la
soprémalie de la Bavière. Les rois de Wurtemberg,
de Saxe et de Hanovre, en particulier, s'étaient
habitués k considérer la Bavière comme leur égale;
il n'est donc pas étonnant de voir ces souverains
faire opposition un projet qui change, sans profit
pour eux, l'état de choses établi par le pacte de
1815.
L'Impartial dauphinois rapporte le fait
soivant Julie B..., cuisinière chez M. d'Agoul,
Voreppe, poursuivait en plaisantant on domes
tique du château et le menaçait en riant d'un long
couteau qu'elle tenait k la main, lorsque au moment
de traverser un couloir, elle rencontra brusquement
i un angle un ouvrier maçon, nommé Joseph
Morel, et, sans pouvoir arrêter son élan, lui enfonça
son couteau dans le bas-ventre.
Grièvement atteint, l'infortuné Morel fut
aussitôt entouré des soins les plus empressés. M.
Renaval, médeciu k Moirans, immédiatement pré
venu, a pu constater que, par 00 bonheur provi
dentiel, cette blessure qui n'a pas moins de 8
centimètres de longueur et qui a pénétré k une
profondeur de près de 5 centimètres, n'a cependant
pas causé de désordres très-graves, et l'on espère
sauver le malheureux ouvrier.
On lit dans l'Écho de l'Ardeche Une
femme d'Ambérieux d'Anzergues avait envoyé son
petit berger, de l'âge de cinq ou six ans, pour
veiller sur une laie et ses petits qui étaient daos un
cbatnp voisin. En s'amusant, l'eqfant marche sur
l'un des marcassins, qui se mit k crier aussitôt la
truie accourt, suivie de ses petits, et tous se préci
pitent sur l'enfant qu'ils se mettent k dévorer.
Non loin de Ik, quelques cultivateurs qui
fauchaient des blés accoururent aux cris déchirants
du pauvre enfant, qui se débattait au milieu des
marcassins et qui aurait été littéralement dévoré
par ces animaux sans le secours de ces faucheurs,
qui les chassèrent avec leurs faux. Amené k
l'hôpital de Villefranche, le corps de cet enfant
était couvert de morsures, et sa tête présentait une
profonde et hideuse plaie.
On lit dans la Patrie
Nous croyons pouvoir maintenir la nouvelle
que uous avons donnée de la communication, dans
la journée de mercredi ou jeudi, des Notes des
trois puissances au prince Gortschakoff.
a II y a lieu de supposer que les détails sur la
démarche des ambassadeurs parviendront au gou
vernement français par un courrier attendu aujour
d'hui ou demain.
Le Nord dit également que les Notes ont été
remises jeudi; mais la France affirme, au contraire,
qu'elles auraient été communiquées lundi dernier
eu prince Gortschakoff et que cette communication,
>jaut été faite en l'absence de l'Empereur, n'a
donné lieu k aucune conversation diplomatique.
On a tenté, ces jours derniers, de mettre le feu
an palais Caprarola, l'un des plus beaux monuments
de Rome. Ce palais, qui est aujourd'hui la pro
priété du roi de Naples, a été bâti par les cardinaux
Faruèse. On avait mis le feu aux fascines dont la
«ve est remplie. Une centaine seulement ont été
Culées, et l'on a pu éteindre ce commencement
d incendie. Le mobile de cet acte horrible est,
assute-t-on, une vengeance k exercer contre le
fermier du palais.
Le 9k Unter-Bojanowikun incendie a
détruit i54 bâtiments, dont 67 granges remplies
de céréales, et le lendemain la fabrique d'huile du
comte Sternberg, k Malenvoje, a été également la
proie des flammes ainsi que 3o maisons. Ces deux
communes sont situées eu Moravie.
On écrit de Kreuznacb, 18 août: «Nos bai
gneurs se sont profondément émus du sort tragique
qui a frappé ici le colonel Grandjean-Chaudoir, de
Yerviers. Il avait été mordu il y a neuf semaines
par un enragé, et la morsure n'avait pas été radica
lement guérie. Il venait d'arriver ici pour chercher
sa femme, qui y suivait une cure, lorsque le 10, les
premiers symptômes de l'bydrophobie ce manifes
tèrent chez lui. Le 12, il succombait après d'horri
bles souffrances.
Le fils du receveur des contributions de So-
bernheim, petite ville de notre voisinage, a été tué
k la chasse par un ami. Il s'était caché dans
on arbre et avait imité le roucoulement d'un
ramier quand le chasseur, prenant pour cet oiseau la
casquette de couleur claire qu'il entrevoyait, tira
dans cette direction. Atteint k la tête, le malheu
reux soufftit un mois avant de mourir.
On a parlé d'un appareil électrique destiné k la
votatiou des membres du Parlement autrichien.
Voici quelques détails curieux sur la façon dont
s'opérerait, k l'aide de cet appareil, un vole nomi
natif ou secret
Au moment de voter, et sur un signe do prési
dent, chaque député, étant k sa place, presserait
par un mouvement imperceptible un des deux
boutons.
Cette opération pourrait se faire, pour un
uombie quelconque de députés, eu quelques
secondes.
Aussitôt jailliraient sur la face antérieure de
chaque tableau indicateur les disques correspon
dants.
Cette partie du voteterminée,un déclanchement,
k la main du président, ferait manœuvrer les deux
petits chariots compteurs, et, en moins d'une
minute, on verrait,aux lucarnesdesdeuxcompteurs,
les nombres représentants sur l'on les voles pour,
sur l'autre les votes contre.
Le relevé nominatif, lorsqu'il y aurait lien, se
ferait sur des feuilles portant en marge les noms
imprimés des députés.
Un secrétaire par tableau ferait très rapidement
cette opération.
La remise aux zéros des comptent s et des tableaux
indicateurs se ferait instantanément.
Et, certainement, il n'est pas exagéré de dire
qu'en cinq minutes une assemblée de 5oo membres
pourrait voter cinq fois et coooaître chaque fois le
résultat de son vote.
On peut ajouter qu'il est absolument impossible
de dénaturer le vote, puisque les compteurs fonc
tionnent automatiquement et indiquent de suite,
aux yeux de tous, le résultat brut do vote.
On écrit de Constantinople, le i3 août Lundi,
vers midi, le feu s'est déclaré dans le palais impérial
de Top-Kapou, et en peu d'instants toutes les
constructions ont été brûlées. Stamboul a perdu
daus ce désastre 1 on de ses plus beaux monuments
historiques. Sur cet emplacement existait, dans les
premiers temps byzantins, l'Acropolis de la nou
velle capitale orientale.
Plus tard c'était le palais de l'impératrice
Placida, ensuite la résidence impériale de Justinien.
Et c'est sur les ruines de ce dernier que Mebemed
le Conquérant fonda le palais que l'incendie vient
de détruire. C'est dans cet ancien monument que
Selim III et Mustapha IV ont été assassinés; c'est
de l'a qu'est sorti l'édit du sultan Mahmoud II pour
la destruction des janissaires.
Tout a été détruit, k l'exception d'one partie
du riche ameublement qui décorait cette résidence.
Un autre monument historique, où Reschid
pacha proclama la première Constitution ottomane,
connu sous le nom de Tanzitnat de Gulhané et qui
se trouve voisin du palais impérial, a été consumé
par le feu.
Il faut remarquer que ces désastres se répètent
souvent. Ainsi, il y a k peine un mois, le cirque
du Sultan brûla tout eutiei; il y a deux semaines,
une trentaine de maisons ont été détruites dans un
incendie, et il ne se passe pas de jour sans que l'on
n'ait k déplorer de pareils sinistres.
Les journaux rosses annoncent que des incen
dies épouvantables ont désolé la ville de Kieff. Il y
a eu trois sinistres dans une semaine. On les attri
bue k la malveillance. Les pertes sont évaluées k
deux millions de francs.
Un émule de Barnum était arrivé k Philadelphie
avec une collection de curiosités parmi lesquelles se
trouvaient six enfants, trois garçons et trois filles,
tellement semblables de taille, de visage, de cou
leur et de prestance que, vêtus d'habillements
pareils, il était impossible de faire la distinction de
leur sexe. Le montreur pariait avec qui voulait,
et n'importe quelle somme, que personne dans la
société ne saurait faire la différence.
Un Irlandais se présenta et paria dix dollars. Le
pari accepté, il sortit et revint avec six pommes
qu'il jeta alternativement aux six enfants. Trois les
reçureut dans leurs mains, et trois daus leurs
tabliers Ceux-ci sont les filles, s'écria l'Irlandais,
et ceux-là les garçoDS. L'expérience était juste,
et le Courrier des Etats-Unis ajoute que maître
Patty empocha les dix dollars, k la grande jubila
tion des assistants
RUE DE LILLE, 10, YPRES.
PAU .1IÉLANIE VAIi BIERVLIET.
PAR LE
Membre du Conseil héraldique, et
Membre de l'Académie d'Arohéologie de Belgique, etc.