D'YPRES. ^7m? Aimée. Mercredi 10 Septembre 1803. A<> 4,795. - LE PROPAGATEUR j i. ».J .1 I REVEE POL111QEE. Les réponses russes aux noies des puissances soi.I an i >éesà Londres, Paris et Vienue. Suivant u Nation, I réponse du cabinet de Saint-Péters- buurg évite de .«mener la discussion sur les six points, attendu l'accord des cabinets ce sujet. Elle oe louche pas davantage la question de l'ar mistice et des conférences. Le prince Gorlschakoff se borne, disenter l'opportunité de l'application des mesures réclamées pour la Pologne. Le gouvernement national de Varsovie a pris la résolution de continuer la lutte, eo reconnaissant l'impuissance manifeste de la diplomatie. Cette iléclaiation est coiiienue dans le dernier numéro de l'organe officiel du gouvernement. Elle porte que la clef de la position n'est ni k Paris, ni Londres, ni a Vienne, mais sur les bords de la Vistule. La remarque que le départ du grand-duc Con stantin a été signalé par l'adoptioo du système te plus rigoureux ei le plus arbitraire contre la popn- taiiou varsovieone, n'est malheuieusenient que trop fondée. Des dépêches apprennent que chaque maison de Varsovie est maintenant confiée a la garde d'un agent russe, qui sera responsable de vant les conseils de guetre des allées et venues des locataires placés sous sa surveillance. On n'aurait jamais pu, prévoir l'application d'une pareille mesure. Ainsi se trouvent désormais k la discrétion d'agents subalternes russes tous les habitants de la capitale Ingénieux système de police, assurément, tuais étrange démenti donné par la Russie elle- même a ses propres allégations louchant la soumis sion des Polonais. C'est k Varsovie, c'est-k-dire su centre de la domination russe, que de telles précautions sont nécessaires pour assurer le main tien de cette autorité paternelle et magnanime que vantent encore certains jooinanx La France donne divers détails sur la déraissioo du ministre des affaires étrangères du prince Cooza. Ce ministre ayant appris que le prince aurait conclu, a sou insu, une alliance offeosive et défen sive avec le prince de Servie, a cru devoir se retirer. Les dernières nouvelles d'Amérique sont datées du 5 septembre, au soir. Le fort Sumter oe s'était pas encore reudo, et le bombardement de Char- lestoD avait cessé. La convention républicaine de Mew-York ayant protesté contre toute proposition de paix aux insorgés, M. Lincoln loi a adressé ane 'ettre par laquelle il déclare que tout compromis est impossible et que la paix ne peut être obtenue lie par les armes. Lacooteniion du Missouri a demandé ao gon- ♦ernement de résister k l'influence française an Mexique. Les gouverneurs de toos les Etats confédérés ont décidé l'appel de 4oo,ooo nègres sous les armes. Un envoyé spécial est parti de Richmond pour Mexico afin de négocier la mutuelle reconnaissance de l'indépendance du Sud et de l'empire mexi- «aiu, Par le paquebot des Indes occidentales, qui tient d arriver a Soutbiuipton, on a appris qu'une nou ille révolte de nègres avait éclaté le 38 août k Saint Doiuiogue. Deux mille hommes de troupes espagnoles étaient partis de Porto Rico pour se rend e sur le théâtre de l'iiiSorreclioD. H-? Ou écrit de Gaud le i4 septembre au soir Après l'ooverture solennelle du Coug'ès pour le piog'ès des sciences sociales, l'événement capi tal de la journée a été l'inauguration de la statue de Jacques Van Arlevelde. Ou peut affirmer que le succès de cette solennité nationale n été complet. La place do Vendredi, s'élève la statue du fameux ruwaert, avait subi une métamorphose élégante. Différentes tribunes avaieol été dressées pour recevoir la famille royale, la société des chœurs, les autorités et une partie des invités. Les membres du Congrès se sont rangés autour de la statue du tribun flamand. Toutes les maisons, recouvertes de dtapeiies noires et blanches (cou leurs de la ville), avec lesquelles les étendards nationaux formaient un contraste frappant, regor geaient d'une foule compacte qui se pressait jusque sur les toits. S. M. le Roi et ses augustes eo fan ts, qoi avaient fait leur entrée en ville, vers une heure, sont arri vés sor la place du Vendredi 5 1|3 heures, au bruit des acclamations enthousiastes de tous les spectateurs belges et étrangers. Lorsque notre sou verain bien-airué eut pris place sur l'estrade, M. le comtedeEercbove- Delimon, boutgmeslredeGaod, adressa quelques mots de bieuvenoe a S. M., qui répondit avec sou affabilité habituelle. Daus cet iostant la statue de Jacques VaD Arle velde fut débariassée de sou enveloppe et saluée de longs bravos que les cris enthousiastes de Five le Roi poreol seuls interrompre. On s'accorde k faire l'éloge de cette oeuvre colossale. Le célèbre flamand est représenté debout, la main gauche appuyée sur sou bouclier et la mate dioite étendue daus l'attitude d'un iribuo maîtrisant et entraînant une multitude agitée. Les applaudissements apaisés, les chœurs, com posés surtout de jeuues exécutants, ont entonné uue cantate de circonstance doDt les paroles sont dues M. N. Destanberg et la musique k M. Gevaert. Il était qoatre heures quand le Roi et sou au guste famille se sont retirés, la cérémooie finie, ao milieu des acclamalioDS qui avaient marqué leur arrivée. Ce soir a eo lieu, k 6 heures, le banquet offert k S. M. le Roi par la régence de la ville. Uu grand nombre de membres du Coogrès y assistaient. Au moment où je vous euvoie ces lignes, toute la ville est magnifiquement illuminée; dans cer tains quartiers la circulation est pour ainsi dire impossible. Il faot se reporter aux grandes solen nités de la crpitale pour retrouver nne animation et un éclat pareils. Gand soutient vaillamment sa vieille réputation de générosité et de bonne hos pitalité. Les fêtes continueront demain et les jours sui vants, elles ne se termineront que samedi. ACTE OFFICIEL. Pension. Un arrroyal du 1 g août accorde une pension de 3,o4o fr. k M. E. Van Schelle, capitaiue au 6* régiment de ligne. -•'d i cjui'. >iiu«;î Hal i p rastiKui si ,kté.> FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES. M. De Meulemeestervicaire de Notre-Dame k Bruges, nasse en la même qualité k Lophem. Il est remplacé par M. Becqosert, vicaire de Ste Anne Bruges, qui a pour successeur M- Taveruierac tuellement vicaire a Lophem. CHRONIQUE JUDICIAIRE. On écrit de Toulon, 8 septembre Simooet, canonnier vétéran, qui, il y a quelques mois, avait tué k coups de sabre le eapoial Lombard, pour une cause insignifiante, a été condamné, hier au soir, k la peine de mort, par le conseil de guerre. Cet homme avait cherché k se suicider après avoir accompli soo crime; mais, transporté k l'hôpital, on est parvenu, k force de soins, k loi sauver la vie, afin qu'il n'échappât pas k la justice des hommes, n NOUVELLES DIVERSES. On écrit de Poperingbe, le 11 Hier, le convoi partant de Poperingbe vers 10 b. i/4 du malin, a déraillé entre Vlamertingbe et Ypres; voici daus quelles circonstances Trois jeuoe» porcs s'étaieut égarés sur la voie ferrée. Deux ont été reuversés et mutilés par le convoi; par snite deux waggoos ont quitté les rails. Le miebioiste ayant apeiçu plus loin un troisième porc, ralen tissait déjà la marche quand un signal donné par le garde l'avertit qu'un accident venait d'avoir lieu. C'est alors que l'on vit les restes des auimaux écrasés et deux voitnres renversées. Les voyageurs qui occupaient ces voilures avaieot reço, presque tons, des contusions plus on moins fortes, mais qui, heuieusement, n'auront pas, paraît-il, de soites fâcheuses. Le ministre des finances fait coouaîte que les pensions do troisième trimestre 1863, k charge de toutes les caisses spéciales, seront payables, k partir du >4 de ce mois, chez toos les agents du trésor du royaume. {Moniteur.) Par suite d'one décision de l'administration des postes britaooiques, le port des lettres de Bel gique k destination de la république d'Haïti est fixé dorénavant k 1 fr. 5o c. par lettre simple (i5 grammes). 1 Nous avons constaté, il y a deox jours, les magnifiques succès de l'athénée de Gand, an concours général des établissements d'iostructioD moyenne; 00 sait que, pour la langue flamande, il a obtenu le dixième accessit et n'atteint pas même k la baoteor du collège de Gheel. Le Moniteur d'hier complète le tableau des snccès de notre cher athéoée il publie les résultats du concours de mathématiques eu rhétoriqoe latine ainsi qu'en première professionnelle. Les soecès de notre athéoée vont eo grandissmt il n'est plus nommé do tont. {Bien public.) Les étrangers qui se disposent k venir assister aux prochaines fêtes du 33' anniversaire de l'indépendance nationale arrivent dès k présent en grand nombre dans la capitale. Tout fait prévoir qoe, le temps aidant, ces fêtes seront pins animées qoe jamais. De nombrenx logements sont retenus chaque jour. Pendant le terrible orage dn 10, k Bruxelles, la fondre a renversé une cheminée et a endommagé

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 1