D'TPRES A 4,SOL 47me Année. Mercredi 7 Oclobre 1803. ligne confédérée occupe uneppsilion très- susceptible d'èire défendue, seiendant du Rapidan Charloltesville. On ne s'attend pas de nouveaux mouvements d'ici quelques jours. .n-iaup Une dépêche annonce que les forees espagnoles, San to- Domingo, sont bloquées par les insurgés. La presse de Madrid incline voir dans cette affaire la main des Etats-Unis. >1 Il.'b 1 j 1 uO L'accueil fait par l'archiduc Maximilîen la députalion mexicaine est consigné au Moniteur universel. Le journal officiel repro duit textuellement le discours prononcé par le jeune prince autiichien. Des avis particuliers de Vienne disent que le langage «le l'archiduc a causé une vive et favorable impression dans les cercles diplomatiques, où les adversaires du projet franco mexi cain ont toujours été trèsmombreux Une réjiciion semble donc la veille de s'opérer, et les journaux qui ont le plus vivement repoussé les offres de la populalion mexi caine vont peut être, dit la Patrie, ména ger. par un silence de quelques jours, le changement de front qu'ils se disposent opérer. D'après la Gazette de C Allemagne du Nord, il serait de nouveau question du rempla cement du général Mourawieff comme gouverneur de Wilna Divers journaux de Saint-Pélershourgen parlant de cette mesure, font remarquer que la tâche du successeur de Mourawieff serait plus facile, attendu que la tranquillité et la paix sont presque rétablies. Ils annoncent, en effet, que la pacification de la Pologne est en bonne voie, et qu'on la poursuit plus activement que jamais. Le général de Berg aurait, dit-on, assuré l'empereur Alexandre qu'il en aurait fini avant l'hiver avec l'insurrection. Au printemps dernier, on avait déjà donné l'empereur l'assurance qu'en troissemaines l'insurrection serait réprimée On doit savoir la valeur de ces promesses Saint- Pétersbourg. Le Journal de Posen a reçu un avertisse ment pour avoir dit de la tentative dirigée contre le général de Berg Varsovie, que c'était un châtiment mérité. Le conflit entre le Danemark et la Con fédération germanique semble prendre un caractère inquiétant pour le maintien de la paix. Malgré le nouveau sursis de trois semaines qui lui a été accordé, et qui serait, d'après une correspondance de Copenhague, la conséquence de la Note adressée la Diète par le comte Kussell, le Danemark ne se montre guère disposé obtempérer aux résolutions adoptées Francfort. Tout indiqué, au contraire, de la part du gouvernement danois, la ferme intention de s'opposer par la force l'exé cution fédérale. Il a été question, dans ces derniers temps, d'un traité d'alliance entre les cabinets de Copenhague et de Stockholm pour garantir les intérêts Scandinaves. On assure qu'aux termes de celte convention la Suède s'engagerait fournir au Dane mark des troupes auxiliaires contre tout ennemi qui franchirait l'Eider pour quel que cause que ce fût. Les prétentions de la Confédération germanique sont en effet considérées,àCopenhague,comme portant atteinte aux intérêts sacrés de tout le j*ord, et ce sont ces termes mêmes que >e cabinet danois emploie dans une dépê che circulaire dont il a été donné commu nication le 5 septembre au Higsraad On sait que le grand-duché de Bade, qui déjà le 9 juillet avait voté contre les pro positions des commissions réunies de la Diète, s'est prononcé de nouveau contre l'exécution fédérale. Nous lisons dans la Gazelle de Carlsruhe la déclaratiou faite ce sujet au sein de la Diète par le repré sentant grand ducal. Le gouvernement grand ducal, est-il dit dans cette déclara lion, ne peut espérer aujourd'hui qu'en persistant dans la voie d'une exécution accomplir dans le duché de llolslein, on puisse obtenir un résultat profitable aux intérêts des duchés ou un arrangement définitif des affaires politiques des duchés répondant au droit allemaud. Suivant lui, il n'y a qu'une seule marche suivre, puisque le Danemark méconnaît les obli gations qu'il a contractées il faut que les États de la Confédération se déclarent, de leur côté, affranchis de toutes les obliga tions résultant des conventions de 1851 et 1852 et des règlements fondés sur ces conventions. Le Courrier du Dimanche publie des documents d'un grand intérêt sur l'état financier du royaume hellénique. Le défi cit, dans le budget de la présente année, s'élevait, en juillet, la somme de 10,700,000 drachmes; si l'on lient compte maintenant du déficit qui se produira pour les mois d'août et de septembre, c'est-à-dire peu près jusqu'à l'arrivée du roi, il est néces saire d'ajouter 1,500,000 drachmes, ce qui [>ortera 12 raillions le déficit total Pour e couvrir et pour faire face aux nouveaux besoinsauxquelsdonneralieu l'installation de la royauté, il paraît indispensable de contracter un emprunt de 15 millions de drachmes, soit 500,000 livres sterling au moins (12,5000,000 fr.). D'après le journal l'Egypte, le bruit cou- rail Alexandrie que le vice-roi aurait été invité se rendre Constantinople. Ce voyage se rattacherait au règlement de la question de l'isthme de Suez. Toutes les informations qui nous par viennent sur la dernière bataille perdue par les fédéraux témoignent que l'action a été des plus chaudes et que l'acharnement a été extrême des deux parts. L'affaire a commencé le 19 onze heures du matin. L'armée fédérale, mise, dès le premier choc, dans une situation presque désespé rée, n'aurait ni plié ni perdu courage, sauf au centre, où sa ligne a été un moment rompue. A la fin de la journée, sur les six heures, elle serait parvenue reprendre ses positions de la veille. Le 20 au matin, le général Bragg a renouvelé l'attaque, et cette fois, malgré une résistance opiniâtre et prolongée pendant toute la journée, legénéral Rosen- cranz a été forcé la retraite. Les fédéraux ont perdu beaucoup d'hommes et un grand nombre de canons. Les pluies récentes et les orages ont rendu le sol, en Virginie, peu propice aux opérations militaires. Le général Meade reste sur la rive noid du Rapidan. La oc-^»C,IÎ «sàtitit U ICI,! i - il •:,e:i no ;oi tsï,| 4 »l«1 Ml i IggiaM »#J FOI CATHOLIQUE^- C0.NSTITLT10S BELGE. BULLETIN FINANCIER HEBDOMADAIRE. L'allemalite enire la crainte e» l'espérance contribue beaucoup an ralentissement des affaires. La baisse l'emporte cette semaibe. - ii Le Crédit autrichien clôture la semaine par une dépréciation de 6 lr.; le cours «Arie de 44& 44o. Les Métalliques, par sympathie, ont suivi le mon* ement. Le derbier cours de 67 accuse une béisst d'en»tron 1 p. c. sur le cours de la semaine prête* dente. Ictl:>a 2t> jiduiwO )b L'attention se reporte particulièrement sur les obligations des chemins de fer étrangers* qui cfco- stitueut des placements ataotsgeux au point de «de du revenu en même temps qu'entourés de garanties suffisantes. Les Espagnols, sauf les Nord, qui se niaiutieuneol il 361-70, ont légèretneot fléchi îjles Cordoue de 369 20 258 75, et les 8adajq?id« 2^7 u45 5o. Un courant d'affaires très suivies s'établit sur les obligations italiennes qui main tiennent leur fermeté. Les Méridionaux se négo cient de 233 h 234, cours auquel il reste vendeurs* Il n'y a pas de variations sur les Bra h Ale^andriej le cours reste 233. Les Ceotral toscan patahs^nï ue pouvoir franchir le cours de 4oo; après avoir fait 4oo-5o, on retombe a 399 76 avec affaires nombreuses et suivies. Les capitaux sont en pré sence d'une souscription nouvelle de 24,000 obligations nouvelles offertes par la Compagnie du chemin de fer espaguol de Grenollers San-Juan de Las Abadesas. La sousciiption se fait au coûts de 237 5o dont il faut défalquer la jouissance des intérêts du 1" juillet, ce qui réduit le taux 233-75. Le i|3 du capital seulement, émis eu obligations, constitue nne garantie. Les valeurs de placement sont languissantes avec affaires limitées et peu suivies. Le 4 1J2 p. c. con serve le pair, plutôt demandé qu'offert; le 4 p. c. est recherché, probablement par la caisse d amor tissement, 98 5o; le 2 i|3 p. c. a fléchi de 60J00 60-80, offert. Les lots de Bruxelles i8ô3 s'arué'ioreut de ioa-25 b io5; la rareté se fait sentir pour ces obligations. On traite les lots i856 de ioi-5o io3-25; on place facilement Tes 1862 96; les Anvers varient entre gg-5o et gg-25; les Liège 2 i|2 entre 7^ et J?4-25. Le marché des obligations accuse un peo de lourdeur et des affaires peu suivies. Le» obligations Anvers-Gand soot cotées 531 sans vendeurs; lé# Namur Liège 1" émission sont tombées un mo- meDt 307-5o, elles sont retournées leur tônrs habituel de 3o8; la umémission se traite rég'ujjfc- remeot 3o6 7$ et 307-60 par exceplfaft; lés Flandre occidentale n'obtiennent que 3iO A; il y a vendeurs a 3i2; les Anvers-Rotterdani Se pla cent difficilement 5 294-76; Je# actions MorlS b Hautroont, suivant les besoins, h 79O' êt 79,6-5 Cette valeur est très-courante poor les achats comme pour les ventes; les Luxembourg s'écoulent assez bien 4g5, cependant les offres abondent; les nouvelles soot offertes 5 4g4; les CBitnay ont repris faveur de 368 a 37O-50; les Centre baissent de 253-75 b 253. Les Hainaut-Flandrés Sonï'ftit» variablement demandées et offertes b 366-60; on soutient le fonds pour mieux l'écouler. W REVUE POLITIQUE.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 1