Les Nord de la Belgique varient de 2<)4-5o b l'Est belge de 296 2g5 5a. Les Liège li Maestricbt, longtemps offertes b 298, trouvent acheteurs h 297 5o. Les Tongres h Bilseo sont re cherchées b 3oo et offertes a 3o2 1(2. Les Calais soot délaissées complètement; les obligations ne tronveot point d'acheteurs a 291, ni les actions h 300. Les actions de la Banque Nationale se sont traitées 2,017-50 et les Réserve Société Géoé- rile h 1,322 5o; on traite les Capital h i,i5i et i,i3s. Les Mutuelles tienneot favorablement le cours de 725; les acheteurs sont nombreux snr cette valeur. La Société immobilière se négocie avec indifférence de 6oa-5o 'a 6o5. Les chemins de fer sont calmes. Il y a amélioration de fr. 5 sur le chemin de fer du Flénu °a 1,680, mais sans rien obtenir; les Aovers Gaod obtiennent 359 pour quelques pièces; les Namur a Liège mouteot de 927 a 25o A. On a détaché un coupon de 15 - 35 sur les Tournay a Jurbise; on a traité cette valeur ex-coupou 553, en baisse de 3 francs. Les Dendre sont rares h 545, il y a veodeurs a 545; l'Est belge reste beaucoup offert b 4 10; il o'y a pas d'affaires sur les Aovers Rotterdam, les vendeurs tienoent 254 et les acheteurs ue veulent pas dépasser 23o; quelques transactions ont eu lieu sur les Pepinsler Spa, 00 a payé 337 5o, il reste acheteurs b ce prix; les Luxembourg ont trouvé preoeurs h 262 1/2 et 261. Les charbonnages ne subissent aucune variation digne de mentioo. Couillet détache un coupon de 25 fr. et reste néanmoins offert b 325. Les Lioière S'-Léonard ont été poussées cette semaine, grâce a de oombrenx achats, de 310 b 33o. 2'ji A l'élection de Nivelles, le candidat libéral a obteou une majorité de 4i voix. ACTE OFFICIEL. Un arrêté royal da 3o septembre porte ce qui suit Voulant, par nn nouveau témoignage particu lier de notre satisfaction, récompenser les services tendus au pays pendant sa longue et honorable carrière par le baroo M.-C.-F.-B. de Macar, ancien sénateur et ancien gouverneur de la pro vince de Liège; Le baron M.-C.-F.-B. de Macar est promu au grade de grand-officier de l'Ordre de Léopold. NOUVELLES DIVERSES. Depnis jeudi dr, il est arrivé journellement en cette ville des détachements de cavalerie destinés b l'Ecole de Cavalerie. Il parait que l'effectif de la susdite école s'élèvera prochainement b 3oo hom mes dont une cinquantaine d'officiers et 25o sous- officiers, brigadiers et cavaliers. On nons écrit de (a Panne, le 5o septembre La pêche aox harengs vient de commencer sur Dos côtes, et elle promet d'être plus abondante que l'année dernière. Ce poisson, très-estimé des gour mets, o'est pas assez généralement conno; cepen- soo abondance même fait baisser son prix et le rend accessible toutes les boorses. Son goût rappelle le goût du maquerean et il se prépare de la même manière. Qouiqoe la saison des bains et des villes d'eaux tire h sa fin, la belle plage d'Osleode d'est pas encore déserte; on y rencontre particulièrement des Anglais et des Russes, plus aguerris contre les premiers froids. On écrit de Gand, le 3 Par acte passé devant le notaire Lammeos, de cette ville, le vaste enclos comprenant les bâtiments et préaux de Y Hospice Poortacker, a été vendu hier par les hospices civils de Gand, an prix de io5,ooo francs. L'acquéreur provisoire, M. De Smet-De Lange, a déclaré comme acquéreur définitif M. Joseph De HemptinDe, industriel en Dotre ville. Le nom de l'acquéreur dit assez que la chapelle deJ'bospice Poortacker conservera sa destination religieuse. Les catholiques de Gaod D'aoront pas le chagrin de voir disparaître un des plus antiques oratoires de notre cité, auquel se rattachent de nombreux souvenirs historiques.» Le prince de Daoeraarck, Georges I", roi des Hellènes, voyageant incognito sons le nom de comte de Fiioen, accompagné d'uoe suite assez nombreuse, est arrivé samedi majin, 5 heures, b la station du chemin de fer du Nord, par le coDvoi de ooit de l'Allemagne. Des voitures de la cour, avec, le général Borman, aide camp du Roi, et on officier d'ordonnance, s'étaient rendues b la station pour recevoir l'auguste voyageur. Le roi Georges et sa suite ont été conduits b Y Hôtel de Belle Vue, la façade duquel flottent les drapeaux nationaux de Grèce et de Belgique. Le comte de Flandre, accompagné d'un officier d'ordounance, a été faire visite au roi Georges, Y Hôtel de Belle Vue. Le Roi et la famille royale sonl venus samedi après-midi au palais de Bruxelles. Ainsi que dous l'avons annoncé, la première visite a été faite par le comte de Flandre au roi Georges b Y Hôtel de Belle- Vue. Le duc de Brabant est allé b son tour faire visite' b S. M. Ensuite le roi Léopold, accom pagné dé son aide de camp, le général Bormans, est allé faire sa visite officielle b S. M. Hellénique, qui après a rendu sa visite au roi Léopold et b la famille royale. A sept heures, il y a eu grand dîner officiel b la cour. On annonce que le Roi, dont la santé est parfaite, partira mardi prochain pour l'Allemagne, et qu'il s'arrêtera en premier lieu a Bade. Le roi de Grèce, accompagné do ministre de Daneroarck, a visité pendant la journée plusieurs établissements industriels de la capitale, où S. M. a fait divers achats. t ,iu' Le roi Georges de Gièce s'est embarqué avant hier après-midi Calais, se reuduat Dou vres. Le roi Georges avant de quitter Bruxelles, a visité l'exposition triennale des beaux-arts. M. le ministre des fioaoces porte b la con naissance des intéressés que le payement du 3° trimestre 1863 des pensions de toute nature, inscrites sur le graod-livre, sera effectué, b partir du 10 de ce mois, par les soios des agents du trésor dans les divers arrondissements du royaume, sur la préseotatioo des pièces ordinaires. Les traitements d'attente b la charge de l'Etal seront émis payables b partir de la même date. Depuis le i" octobre et pendant toute la saison d'hiver, le clergé de l'église de N.- D. de la Victoire au Sablon b Bruxelles fait célébrer toos les jeudi b 9 heures une messe du saint Sacrement pour implorer du Ciel la cessation des maux qui accablent l'héroïque Pologne. On nous écrit de Malioes, le 2 Les dispo sitions qoi régissent la vente du pôissou en notre ville viennent d'être complètement modifiées. Le nouveau règlement consacre les principes de la liberté la plus large, eo laissant b chacun le droit de vendre quand et comme il lui plaît, au marché, b domicile 00 par colportage, et sans autres restrictions que celles qui sont nécessaires daus l'intérêt de la salubrité publique et du bon ordre de la voirie. La minque est maintenue pour les adjudications publiques de poisson, mais elle n'est plus obligatoire; les frais sout réduits au strict nécessaire, et le tarif d'expertise est supprimé. Un semblable régime doit, sans aucun doute, profiter aux marchands comme b la population; car, en favorisant les approvisionnements et la vente, il rendra les prix plus accessibles el la consommation de poisson plus générale. La population de la prison de Saint Bernard étàît au t" de 96^ individus, dont 27 malades et infirmes; celle d'Anvers se composait de io3 détenus civils, dont 5 malades, et de i54 militaires, sans malades.' Le fait suivant, rapporté par YOrgane de Huy, prouve combien les idées superstitieuses sont encore vivacesdans uos campagnes. Il y a quelque temps, le sieur Jeao Brevers, charretier, domicilié a Sloutnoni, revenait vers minuit avec son attelage par Loizé. Arrivé près du moulin Collioet, sur les bords de:l'EmbJève, il fut pris d'uu sentiment de terreur. Le voisinage de ce moulin est réputé comme recélaot une bourse d'or, et plus d'un crédule campagnard a fait des fouilles dans les conditions voulues, c'esi-b-dire pendant la oui: et après certaines pratiques mystérieuses. Brevers dirigea on regard craintif vers le rnooli0 et fut tout surpys d'entendre les engrensgK V l'intérieur faire un vacarme épouvantable, pendant que la roue hydraulique, qui commande tout |e mouvement, restait calme el immobile. Son iia8B nation fut frappée, et il se disposait b hâter le p„ lorsque tout b coup une boule de feu vint lui entre.les jambes. Alors tout éperdu, il se lança dan, l'Emblève, faillit se noyer et o'échappa au dang.r qu'au prix d'une maladie, car il eut oDe espèce d'éruption de sang. Malheureusement, Brevers eot le tort d'aller racooter (tout en étant de bonne foi), cette a»en- tore par le village. Il eo résulta que le moulin Collioet fut déserté par la clientèle. Depuis lors nos naïfs campagnards craignent de manger do pain dont la farine peut avoir été moulue par les sor cières. C'est pourquoi la famille Culltnet a coocu un vif ressentiment contre Jean Brevers. Or, dernier étant venu b passer près du moulin Colli. net, le 6 septembre dernier, a failli être tué d'un coup de feu. Le fils Collioet s'était emparé fusil de In maison, et, le dirigeant sur le chemin que suivait Brevers, a lâché la détente. Heureuse- nient la balle n'a atteint que quelques feuilles d'un taillis près de Brevers. La justice informe sur celle tentative de menrtre. On lit dans YÊcho du Luxembourg La dyssenterie sévit depuis quelque temps dans la commune d'Anlôy. On a constaté jusqu'à présent six cas de mort et quinze personnes sont encore assez gravement atteintes. 1 y* Anlova une population de 5oo âmes. Elle ne possède pas de médecin. Les plus rapprochés en sôot éloignés d'environ deux lieues, ce qni fait que les secours ne peuvent pas y être donnés aussi proinptemenl qu'il serait b désirer. Nous avons sous les yeux une lettre écrite de Roumont (Luxembourg), le 29 septembre, qni contient les détails les plus navrants sur les tarages causés daus cette commune par la dyssetnetie sanguinolente et sur l'ex rêrae pauvreté b laquelle plusieurs familles se trouvent réduites. Au hameau d'Awiscourt, on trouve des bulles en terre ou gazon, couvertes de genêts ou de fou gères, hautes de cinq pieds au plus, mesutaot 3 l'intérieur de 6 b 7 mètres carrés, sans autre paré que le sol et ne rece»ant le jour que par la porte ou par une petite lucarne. Quatre familles nom breuses sont logées dans ces trous; elles n'ont pour se coucber qu'un peu de paille ou un las de feuil les. Il est impossible de se figurer la misère horrible qui règne dans ces pauvres réduits. Dans l'une de ces baraques habitait une mère avec ses quatre petits enfants; le plus jeune avait de cinq b six mois; en trois jours detemps, celte infortunée est morte de la dyssenterie, et bientôt après deux de ses enfants ont été également eropoi- tés par cette maladie. Dans une autre cabaue, le père et la mère sont atteints; le père succombe après 5o jours de suffrances. Leur fils aîné, rappe du service militaire pour soigner ses parents, est obligé de s'aliter b son tour; une botte de foin lut sert de lit. Les autres enfants, aa nombre de cinq, ont été aussi atteints; ils sont maintenant eo plei°{ convalescence.; Les aotres cabanes soot témoins de scènes 0011 moins lamentables. Tout manque daus ces pau»|M ménages; nourriture, feu, vêtements, linge, ®hje!' de couchage; c'est la misère la plus profonde qo" soit possible d'imaginer, c'est le tableau le pl"i affligeant qoe l'on puisse avoir sous les yeox. La dernière liste officielle des étrangers qQl ont visité Spa cette année, depuis te 1" ma'» ÈC porte le nombre b 13,859. Le sceptre en or massif et garni de pierreries, que la dépotatioD mexicaine doit offrir b I arcbtdor- Maximilien en retour de son acceptation de 1 couronne du Mexique, a été fabriqué aux frais la ville de Mexico. L'Écho du Pacifique rapporte que lf0 cents Chioois, b bord du Saint Paul, naufrages^' Spittal's, oot été massacrés par les sauvages de Nouvelle-Zélande. Six seulement oot pusesau'® Ils ont été recueillis par la barque Stafford*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2