ITALIE. HËCLtnG s»,». les gastrite», gastralgies, toux .consomption, dépérissement pour lesquels'la médecine n'offre aucun remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse RevaleM» Arabica Du Barry, de Londres. Paris, ce 17 avril 1862. Monsieur, - par suite d'une maladie du foie, j'étais tombée dans un état de marasme qui a duré sept ans. Il m'était impossible de lire ou écrire; j'avais des battements nerveux par tout te corps, la digestion fort difficile, des insomnies persistantes et j'étais en proie une agitation nerveuse insupportable qui me Jqisait aller et venir, sans pouvoir me reposer, pendant des heures entières j'étais d'une tristesse mortelle. Plusieurs médecins anglais et français m'ayant prescrit des remèdes inutiles, en désespoir de cause j'ai voulu essayer de votre farine de SantéDepuis trois mois, j'en fais ma nourri ture habituelle. La Revalenia Arabica est bien nommée, car béni soit le bon Dieu! elle m a fait revivre je puis maintenant m occuper, faire et recevoir des visites, enfin reprendre ma position sociale. - Marquise DE B RE H AN. MAISON DU BARRY, 12, RUE UE l'EMPE reur, Bruxelles - En boites de 172 kil., 4 fr.; 1 kil.7 fr 2 173 kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr.; 12 kil.. 60 fr. Contre bori de poste. - Se vend Y près, chez MM. Frysou, pharm., Becuwe, pharm.,G. Veys, pharm.. Mallieu et les pre miers PharmaciensEpiciers et Confiseurs dans toutes les villes ,8 1 Pap] atz Annonça,)tv DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Paris, 3 octobre. On mande de Rome que le coosistoire public s'est occupé, dans la première matinée, de la- béatification de la! reine Christine de Naples. V.LI III.. ANGLETERRE. (Joe feuille anglaise rapporte comme suit les exploits de deux ttreuis Voici deux exemples d'une remarquable justesse de tir. Au dernier concours des tireurs du Yoikshtre, daos le prix offert aux tireurs étrangers, le capitaine Healou, de Manchester, a placé succes sivement dix balles daos l'œil de bpeuf, une dis tance de 5oo ou 600 mètres. A 200 mènes il a fait encore trois blancs et deux mouches, additionnant en tout 58 points, dans uoe partie où le plus fort point ne pouvait pas dépasser éo. Un aofré'tifeur, M. Edward Ross, de l'Université de Cambridgej aux trois mêmes distances, a fait dix blancs et cinq mouches, formant 00 total de 55 points. La saison des brouillards et des pluies, qui commence poo cours fastidieux, ramènerait-elle les élrangleurs b Londres comme le printemps ramène les hiroodelles? On aurait pu croire, la race de ceui-lb détruite par Ta chasse énergique qneJeur a faite le baron Bratnwell, mais ils viennent d'affir mer S plusieurs reprises leur existence. Dans la nuit de vendredi b samedi, vers trois henres du matin, un ouvrier imprimeur, Josèph De Marooff, revenant de son travail, passait dahs Drury-Lane. Trois hommes sortirent brusquement d'un des nombreux passages qui abondent dans cette rue populeuse; l'uu d'eux lai saisit La gorge par derrière, b l'étrangler, tandis qu'uo autre lui donnait dans le ventre un coup de pied qui lui ht perdre tonte connaissance. Retenu b lui, il ue put que constater Ja disparitioo d'une trentaioe de s; ses vêtements avaient été mis en lambeaux. FRANCE. •il O Le bruitcourl que Mgr de la Rochelle est destiné •tt siège archiépiscopal d'Avignon, devenu vacant par la mort de Mgr Debeley. Esprit publtd.j On écrit de Chalon-sur-Saône au Journal de Saone-el Loire: Les champignons ne pro duisent pas seulement des cas d'empoisonnement, "tais ils déterminent encore des cas de fo)ie. Nplre 'j'Ie vient d'en fournir 00 exemple. Deux employés d une maison importante faisant ly commerce des b°'s, se trouvant une forêt des envïroos, y firent provision de champignons qu'ils accommodèrent Uqs prendre les précautions que commande la prudence. Mais peu de temps après en avoir mange ils furent eu proie b nue surexcitation nerveuse telle qu'on les eût dit atteints de folie furieuse. On dut les ramener b Châloo, où les soins les plus intelligents leur furent donués. Aujour d'hui, ils oui recouvré la santé et la raison et n'ont pas même gardé le souvenir des actes auxquels ils s'étaient livrés sous l'empire d'une-démence mo mentanée. Ou lit daos le Temps Garibaldi vient d'envoyer b plusieurs de ses amis b l'étranger sa photographie, récemment exécutée b Caprera par uo artiste ilalieo, et de laquelle il n'a tiré que vingt-quatre exemplaires, ta planche ayant été détruite aptes. Dans celle image, Garibaldi appa raît bien changé au moral comme au physique; il a l'air triste et aussi malade que jamais, bieo qu.'on le dise parfaitement guéri. SUISSE. Les journaux do canton dé Vaod contiennent une déclaration d'un Anglais de distinction, lord Wtdtuer de Castellaui, lequel, en descendant au port d'Ouchy, d'uu des bateaux b vapeur tenant de Geuève, perdit un poiteleuilk coutenaoi pour 5o,ooo Irancs de valeurs. Ce n'est qu'arrivée b Lausanne que la notabilité britannique s'aperçut de cette peile. L'Anglais relourua immédiatement sur ses pas, et au moment où il prenait des infor mations auprès d'un employé, il fut abordé par une jeune dame, Mm" Motel, .tenant un magasin de coufisetie b Lausanne, qni lui ternit le portefeoille intact. Lord VVidmer du que, n'osant pas lui offrir un cadeau, vu sa posidou, il recommande chaleu reusement son magasiu b tous ses compatriotes. C'est par l'intermédiaire du juge de paix que l'Anglais a jugé propos de douuer de la publicité b celle recommandation d'un nouveau geore. r"~ - J L'Italie militaire dooue le tableau suivant dn matériel dout se compose actuellement la marine militaire italienne, y compris les navires eu con struction pyro-vaisseau hélices, 1; pyro-frégates b hélice, g; pyro- frégates cuirassées, 11; bélier, 1; corvettes il hélice, 4; pyro-corvettes cuirassées, 2; corvettes b roues, 16; pyroscaphes-avisos, 11; pyro-canonnières, 8; transports b vapeur, 18; remorqueurs, 5; corvettes b voiles, g; brigantius a voiles, 4; trausporis b voiles, 4; bâtiments plus peins, 2g. Total, 136. t." I VA mi M. K.oçbbano, président du conseil munici pal,^ ité parije magistrat b fafrjp des propositions relatives b des décorations b.conférçr b. des mem bres de ce conseil, a refosé et motive, oit-on, son refus, b peu' près comme suit Les'Wêorafioos pour récompenser les services de fonctionnaires communaux non salarié» sont une institution d'un temps qui n'est pins. La plus be.ile récompense du citoyen est et doit être la conscience du devoir accompli, et son honneor suprême, l'estime publi que. Qni en demande davantage tombe dans vanité, dépouille la dignité de l'homme indépen dant et ferait mieox de s'abstenir do service de ses coocitbyens. En refusant, M. Kocbhann croit agir selon les convictions du conseil municipal actuel. HONGRIE. il! IU1I A noe des représentations de Faust, b Pesth, MIU Cariua, qui chantait le tôle de Marguerite, ne fat pas pen embarrassée, an moment où elle ouvre la boîte qui renferme les bijoux de Méphistopbélès, de la trouver vide. Après des recherches, on acquit la certitude que les bijoux avaieot été placés dans la boîte, mais qu'ils avaient été volés snr la scè'pe. Le voleur, qui n'a pas encore été découvert, s'était .r 11 j J V-e1; v -D'Vni.l mepiis sur la valeur du cadeau de batan, car le prix réel de cette éclatante capture ne s'élève pas b 2Q florins. >lyl l,q t - 1 il 11. /II .MEXIQUE. On écrit de Mexico an Moniteur universel, b la date du 28 août il 'tlic.ll Les adhésions au nouvel ordre de choses arri vent tous les joars en foule.'Tout ce qti'il y a d'honnêtes gens dans les prov-iiices: tient h apposer a signature sur les adresses envoyées b la régence. j ••fti Ainsi nous avons vu arriver successivement dans |a capitale les généraux Barrera et Moreno, M. de Saudovai, sous-secrétaire d'Etat du tnioistète.de la guerre sous Juatez, et plusieurs t^ntaioes d'officiers supérieurs et subalternes. Les mêmes faits se pro duisent daus les provinces, et le 30 de ce mois 5oO hommes des troupes da'Gueliar, commandés par Rodriguez, Carillo et Prielo, ont fait leur soumis sion entre les mains de l'autorité militaire b Puebla. Cette dernière ville a célébré avec le plus vif enthousiasme la fête du x5 août. Grâce aux efforts des officiers du ^éuie, la cilé reprend tous les jours son ancien aspect. Les barricades, les fortifications passagères ont presque disparu, les rues sont dé- ALLEMAGNE. - - f t On écrit de Leipzig, 2g septembre Not'rè foire d'automne, qui n'a commencé que (jepuis huit jours, es. déjà finie pour k rente des cuirs. et reconslruir #n j oombre de Les auaqes ont eie actives et les cuirs a se me les fil - e J maisons. L occupation mixte rayonne autonr de et,aiçqt de io a i5 p. c. plus chers qu b.la foire de K 3 Pâques. Les affaires eu draps se poursuivent en- core, mais 00 en a déjb vendu de graudes quantités, et tout porte b croire que le résultat sera très- satisfaisant. Malgré l'iusutreçtiou en Pologne, l'affiuence des acheteurs, polonais est très-forte; les frontières de la Russie n'étant pas bien gardées en ce moment, la contrebande y iutroduit d'immenses quantités de marchandises achetées surtout dans la Pologne autrichienne. Jusqu'ici les cotonnades et les étoffes mi laine sont principalement achetées pour la Pologne. Plusieurs maisons préseulas b notre foire ont déjb fait des achats importants, surtout en fourrures. PRUSSE. Depuis quelque temps, le Kladderadatsch de Berlin avait publié plusieurs caricatures de M. de Beust, ministre des affaires étrangères du gouverne ment de la Saxe. Récemment M. le docteur Hart mann, rédacteur du Journal de Dresde, taisait ses adieux b M. de Beust, avant de partir ponr Berlin. Le ministre lui donna, b cette occasion, quelques portraits-cartes en disant Veuillez remettre ces photographies b la rédaction du Kladderadatsch; ses caricatures prouvent qu'elle ne possède pas de bon portrait de moi. M. Hart mann a rempli sa mission, et le dernier numéro da journal satirique contient déjb on portrait frappaot de M. de Beust. Gazette de Cologne.) Puebla; le colouel La Cauorgue vient de s établir a -jj ,vi;t>i3i .«mTnio rot Huamantla, et le voisinage des troupes françaises relève le courage des milices urbaines, qui s'habi tuent b défendre leurs pueblos contre les voleurs et les guérilleros. Plusieurs de ces malfaiteurs ont été pris et passés par les armes pat1 les Indiens. De sinistres révélations viennent répandre de plus eD plus le jour sur les crimes, les exactions et les excès de toute sorte auxquels s'est livrée pen dant son passage au pouvoir la faction qui s'était emparée du gouveroement'du Mexiqae. Un savant légiste de Mexico, le licencié don José del Villar, vient de publier uDe lamentable nécrologie nomi native des personnes tombées en défendant contre Juarez leur liberté leurs biens et leur vie, depuis te 35 décembre 1860 jusqu'à l'entrée de l'armée française Mexico. Cette courte période ne com prend pas moiDS de 7,3o5 victimes, dont 2,o65 ont péri assassinées par les sicaires de la démagogie. Parmi elles figurent des généraux, une foule d'offi ciers, des propriétaires honorable^ et inoffensifs et même des éiraogers. L'effet de cette publication, basée sur les rapports et les documents officiels, a ri été immense. Ce martyrologe a ouvert les yeux aux plus incrédule; et a fait redoubler les seoliments de reconnaissance du peuple mexicain pour l'armée libératrice, pour la France et pour l'Empereur.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3