de i865, organise' sous le patronage du Roi et de
LL. AA. RR. le dnc de Brabant et le comte de
Flandre.
Cette belle cérémonie a été honorée de la pré
sence do comte de Flandre, qui est venu la présider.
Un arrêté royal en date do 5 de ce mois
porte qoe les bergeries ou étables de moutons
dans les parties agglomérées des communes de plus
de 5,000 habitants sont rangées dans la 2" classe
des établissements soumis au règlement du 29
janvier 1863. Il y a donc lieu, pour les adminis
trations communales, de faire de cette disposition
l'objet d'une annotation sur la liste annexée audit
règlement.
La femme d'un des suppliciés de la bande
noire, l'épouse Leclercq, qui n'avait plus fait que
languir depuis l'exécution de son mari, est morte
ces jours derniers Sombreile, laissant trois tnal-
heoreox orphelins charge de la commune.
Le maréchal d'Ornano, qui vient de mourir,
a habité Liège pendant quelque temps après la
Restauration. Il occupait la propriété dite des
Marronniers, b Fragnée. Il avait épousé la mère de
M. Walewski, lequel était enfant et habitait
également Liège avec sa mère et son beau-père.
Il y a eu vendredi trente-trois ans qne la
citadelle de Liège fut livrée aux autorités commu
nales et qu'elle fut occupée par les légions de la
garde urbaine.
On sait que la garnison hollandaise l'avait
évacuée le 6 octobre i83o, par suite des résultats
du combat du 5o septembre tournés a l'avantage
de la révolution. Mais d'après l'une des conditions
de la reddition, signées aveclegénéral Van Boecop,
il avaitété convenu qu'elle ne pourrait être occupée
par la garde urbaine que dix jours plus tard, ayant
voulu ainsi se ménager l'adhésion de son gouver
nement.
La journée do 16 octobre constitue donc l'on
desanuiversairesles plus glorieux pour les patriotes
liégeois, car la reddition do fort, qui menaçait a
chaque moment la sécurité de la ville, couronna
réellement l'œuvre de la révolution, l'indépendance
de la Belgique.
Une trouvaille, qui n'est pas sans intérêt au
point de vue archéologique, a été faite, dit la
Meuseil y a quelque temps b Bouvigoes, par
M. N. D..., ingénieur des mines.
Dans un petit arsenal souterrain, on a découvert
environ 200 boulets en pierre, dont le poids varie
de 2 44 kilogrammes.
La plupart de ces projectiles sont munis de
rainures qui semblent indiquer qu'on les lançait au
moyen de balistes. Il est b présumer que ces boulets
soQt d'une date antérieure b x554, époque du
dernier siège de Bouvignes.
M. D... a gracieusement fait don de sa décou
verte au Musée archéologique de Liège, où les
boulets sont arrivés par les soins du chemin de fer
du Nord, qui a bien voulu en faire gratuitement le
transport.
ItËCLAMK
Voici encore un extrait des 60,000 guérisons opérées sans
tnédeciue par la délicieuse Revalenla Arabica du Barry après
que toute médication avait échoué
N° 5o,4i6: M. le comte Stuartde Decies, pair d'Angleterre,
d'uue dyspepsie (gastralgie), avec toutes ses misères nerveuses,
spasmes, crampes, nausées, douleurs la poitrine et entre les
épaules. N* 4a,(a 1 M"" E. Jacobs, de souiirauces horribles
des nerfs, iudigestions, éruptions, hystérie, mélancolie.
MAISON DU BARRE, ta, rue de l'Empereur, Bruxelles. --
Eu boites de i|2 fc.il.fi 1 Lit., 7 fr.; a i|2 kil 16 fr.; 6
kil., 3a fr.; 12 kil., 60 fr. Contre bon de poste. - Se vend
Yvres. chei Mil. Frysou, pharm., Becuwe, plural., G. Veys,
pbarm., Mabieu et les premiers Pharmaciens, Epiciers et
Confiseurs dans toutes les villes. 1a
(Voir aux Annoncée
ANGLETERRE.
Le Morning-Post publie la note suivante
Nous sommes priés de déclarer que l'alléga
tion récemment faite d'après laquelle l'empereur
du Brésil aurait refusé l'offre du roi de Portugal de
terminer son différend avec l'Angleterre et dit qu'il
ne se déclarera satisfait que si des excuses lui sont
faites par le gouvernement britannique, est
inexacte sous tous les rapports.
L'origine de l'introduction do whist dans le
monde des cartes, remoDte b peioe b quatre-vingt
ans. Lord Lyndhurst, né en 1772, avait assisté b
son éclosion. 11 eu fut uo des plus ardents adeptes,
et c'est b lui qu'on doit l'invention de ce coup de
jeu, consiste, lorsqu'un partenaire n'a qu'une seule
carte de couleur, b la jouer comme invite. Les
maîtres de l'art blâment cette tactique, mais les
joueors modestes la conservent} tant est-il qu'elle
est restée en usage et qu'on la nomme le coup du
siugletou... Eh bien, ce nom, qui traversera les
âges, est celui de son inventeur, sir John Siogleton
Copley, lord Lyndhurst. Ses services publics tom
beront dans la poussière de l'oubli, mais son nom
survivra daos 00 coup de ganaches!
HOLLANDE.
Nous avons dit déjb que la pèche du hareng
promettait, cette année, d'être abondante. En
effet, nous apprenons que do 7 au i5 de ce mois,
i4 pinques sont arrivées b Schéveningue apportant
ensemble 1,121,000 harengs. Les prix variaient
de 11 b 17 fl. le mille.
Une correspondance de La Haye dit qo'il n'y
a pas moyen de voir clair encore dans l'affaire de
l'archevêque d'Utrechl. Il y a très-évidemment un
mystère là-dedans, mais on manque de données
positives pour le résoudre. Un domestique de
l'archevêque, arrêté sous de fortes présomptions,
n'a pas voulu oty n'a pu éclairer la justice, et
on commence b désespérer de jamais savoir qui a
pu tirer, eu pleine maison habitée, un coup de
pistolet sur le prélat, et disparaître sans laisser de
traces.
FRANCE.
Ou lit dans la Patrie
u Le roi des Hellènes a chassé aujourd'hui b
Saint-Cloud.
S. M. assistait hier b la représentation de
l'Opéra. Elle avait dans sa loge le comte Sponneck,
le général de Failly et M. Davillier.
Le roi s'embarquera vendredi b Toulon, et
revêtira l'uniforme d'amiral grec.
Les obsèques de M. Billault, ministre d'Etat,
ont été célébrées aujourd'hui en l'église Saint-
Germain-l'Auxerrois, au milieu d'une foule consi
dérable.
Le corps a été reçu b l'entrée de l'église par le
curé de Sainte-Elisabeth, remplaçant le curé de
Saint-Germaiu-i'Auxerrois, malade en ce moment.
Tout le cletgé de la paroisse entourait le curé de
Sainte-Elisabeth, qui a célébré la messe, dite en
musique et chantée par la maîtrise de l'église, sous
la direction de M. Frédéric Vtret.
Au moment de l'absoute, faite par Mgr Darboy,
archevêque de Paris, une seconde salve de quinze
coups de canon a été tirée, et, le corps replacé sur
le cbar funèbre, le cortège s'est dirigé vers le cime
tière Mont-Parnasse, par les rues de Rivoli, Saint-
Denis, le port au Change et le boulevard de
Sébastopol, rive gauche.
Sur tout le parcours du cortège, la foule se
découvrait en silence et payait ainsi un dernier
tribut de respectueuse sympathie b la mémoire de
M. Billault.
A la descente du corps dans un caveau provir
soire, S. Exc. M. Baroche, ministre garde des
sceaux, a prononcé un discours, daos lequel il a
éloquemment rappelé les titres de M. Billault b
l'admiration et aux regrets publics.
Cette douloureuse cérémonie s'est terminée par
une salve de monsqueterie tirée sur la tombe par le
bataillon de la garde de Paris, qui a défilé devant
le cercueil. [Patrie.)-
Une grande et pieuse afïluence a assisté Te
16, b la chapelle expiatoire, aux messes dites b
neuf heures et b midi pour le repos de l'âme de I
reine Marie-Antoinette.
On annonce que la seconde fille de M de
Montalembert se fait religieuse au couvent do
Sacré-Cœur} elle doit prendre l'habit a la fin de
ce mois, et c'est Mgr l'évêque d'Orléans qui p^.
sider* la cérémonie.
On dit que la Bibliothèque impériale possède
aujourd'hui deux millions de volumes imprimés
200,000 manuscrits, trois millions d'estampes et
pins de 5oo,ooo cartes et plans topographiques
vues, etc., outre son riche cabinet des médailles et
des antiquités.
On lit dans le Bulletin de Paris Tous
les hommes qui, dans l'armée, connaissent l'état de
menuisier ou de carrossier, sont dirigés sur Veruou
(Eure), où l'on construit en ce moment un très-
grand-nombre d'équipages de campagne sur uo
nouveau modèle.Ces équipages sont surtout destinés
au transpotl des habillements et des effets des
officiers.
Les journaux do Midi annoncent qu'a Air
des ouvriers boulangers se sont associés et fabri
quent do pain b deux centimes meilleur marché
que les autres boulaugeries de cette ville.
Nous engageons les amateurs de champi
gnons b lire avec soin les lignes suivantes extraites
d'une lettre adressée la Gazette des Hôpitaux
par un médecin de Paris Plusieurs journaux
donnent le moyen suivant de s'assurer si les cham
pignons sont dangereux. On les jette dans l'eau
bouillante, et, l'on plonge daos cette eau une
cuiller d'argent. Si la cuiller noircit, les cham
pignons sont vénéneux, b coup sûr.
Ce procédé, malheureusement trop répandu,
a du etre cause de nombreux empoisonnements} je
l'affirme, car jamais les champignons vénéneux
n'altèrent par leur cuisson l'éclat de l'or ni de
l'argent. Ce sont des expériences faciles b répéter,
et que j'ai faites personnellement sur l'agaric amer,
l'agaric sulfureux, l'agaric annulaire, l'agaric, caus
tique, l'agaric meurtrier, le bolet azuré, le bolet
pernicieux, le bolet chrysanthère, l'amanite fausse
rouge, l'amanite bulbeuse verte, l'amanite bul
beuse jaune et la terrible amanite bulbeuse blanche,
qui occasionne la presque-totalité des accidents
que l'on déplore.
On écrit de Nérac b VAigle de Toulouse:
Le travail des vendanges est terminé b peu près
dans toute la contrée. Tout le monde est satisfait
de la récolte, qui dépasse les espérances qu'on en
avait conçues. Dans l'Armagnac surtout les résul
tats annoncés des vendanges se justifient b ce point,
qu avant d'avoir fini de vendangerbeaucoup
de propriétaires ont non-seulement rempli leurs
tonneaux ordinaires et les supplémentaires restés
vides depuis i858, mais ont encore été obligés de
pratiquer des trous dans la terre ou de vendre leur
vin b raison de 4 fr 60 l'hectolitre pour se débar
rasser de leur excédant. Tous les appareils de
1 Armagnac sont en mouvement sans pouvoir salis*
faire aux nombreuses demandes des propriétaires.»
Le Siècle publie, eu feuilleton, un récit de
la bataille de Solferino. Nous en détachons I anec
dote suivante, en en laissant au narrateur la res
ponsabilité
L'empereur d'Autriche était encore
Cavriana quand nos troupes envahirent les rues.
Des chasseurs de la garde se précipitèrent versuoe
maison de belle apparence où stationnait un
superbe cheval} ils pensaient faire prisonnier quel
que officier supérieur.
Uo Italien b cheveux blancs se présenta b eux
et leur demanda avec beaucoup de calme s ils135
cherchaient point l'empereur d'Autriche. ^ul'
I répondirent les chasseurs. Alors, tournez b ga°"