D'YPRES
REVUE POLITIQUE.
Le 27 de ce mois, 10 h. du malin, aura
lieu l'Hôtel-de-Ville (Salle Bleue) l'élec
tion de sept membres du Conseil commu
nal de celle ville, en remplacement de
MM. VANDEN PEEREBOOM, Alphonse,
(nommé.ministre de l'intérieur);
VANDEN BOGAERDE, Théodore;
VANALLEYNNES-SCHOCKEEL;
VAINHEULE, Louis,
faisant partie de la première série du
Conseil qui doit cesser ses fonctions le 1"
janvier 1864. Les membres sortants sont
rééligibles.
D'après un journal de la localité, MM.
Messiaep, juge au tribunal de 1" instance,
et Brunfaut, Auguste, négociant, auraient
été acceptés comme qancjidats au Conseil
communal, en remplacement de MM. Van-
den Peereboora, nommé ministre de l'inté
rieur, et Legraverand, décédé.
47me Année.
Samedi 24 Octobre 1803.
No 4,806.
lté soutum
XMluqrxj M
FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE.
Le roi des Hellènes est parti avant-hier de Paris
pour Toulon, où il s'embarquera pour se rendre
dans ses Etats.
La France annonce que l'empereur Napoléon a
reçu la députatiou mexicaine et que S. M. l'a
félicitée du résultat heureux de sa mission en lui
exprimant ses sympathies pour la régénération du
Mexique.
On écrit b la Gazette de Cologne qu'avant le
i" janvier prochain, tous les fonctionnaires polo
nais seront remplacés en Pologne par des Russes.
Déjb plusieurs hauts fonctionnaires sont arrivés de
Russie a Varsovie pour s'initier b la connaissance
des affaires. L'un d'eux est, dit-on, chargé de
mettre toutes les douanes du royaume de Pologne
en rapport avec l'administration de Saint-Péters
bourg. L'autonomie administrative des douanes
polonaises se trouverait ainsi abolie.
Un meeting polonais a été tenu, le 31, b Lon
dres. Le prince Czarioryski a prononcé un discours
dans lequel il a déclaré que les Polonais ne deman
daient rien d'autre 'a l'Angleterre que de les
recnnaîtrecomme belligérants,après avoir légitime
ment nié b la Russie tout droit de possession sur la
Pologne.
Les dernières correspondances de Rome con<-
firmeut ce qui a été dit de la manière dont s'est
terminé l'incident do Sacco. On croit dans la Ville-
Eternelle que le général de Montebello ne repren
dra pAS le commandement de la garnison française:
la position de cet officier, après le désaveu de sou
ordre du jour, serait, dit-on, trop difficile et trop
embarrassée. Au reste, l'opinion publique se mon
tre fort incertaine dans la cité pontificale. Conser
vateurs et révolutionnaires, tous paraissent craindre
de ne pas bien saisir le sens des événements dont ils
sont les témoins. Les derniers auraieol bien envie
d'applaudir au remplacement de M. de La Tour
d'Auvergne par M. de Sartiges; mais ils D'oseDt.
Le général Govone a, par une proclamation que
fait connaître l'Ârmonia, informé la population
de Palerme du résultat des mesures militaires
b l'aide desquelles il a essayé d'appliquer la loi du
recrutement dans la capitale de la Sicile. Or, voici
ce résultat: il y avait, on s'en souvient, 4,163
téfractaires et déserteurs, 463 se sont présentés
jusqu'au 13 octobre; préseotésîCe n'est certaine
ment pas le mot. Le général aurait mieux dit ont
été arrêtés; mais nous respectons le texte de sa
proclamation. 1,393 ont été rayés de la liste, soit
parce qu'ils étaient morts, soit parce qu'ils oot été
reconnus appartenir au sexe féminin, soit enfin
pour toute autre cause légitime. Donc, 3,4o8
testent b trouver; ce sont les propres expressioos du
général. 3,4o8, c'est plus, beaucoup plus que la
moitié! L'opération, décidément, n'a pas été
bonne. Le général Govone en est mécontent; c'est
<out simple. Il n'y renonce pourtant pas: il la
recommencera; 00 plutôt il la continuera. Il an
nonce, en effet, dans sa proclamation, que les
Mesures militaires seront maintenues jusqu'b ce
son oeuvre soit accomplie. Ce sera long, en
•opposant que l'oeuvre s'accomplisse! Les mesures
militaires sont la fermeture des portes de la vHIe,
l'interception, par conséquent, des communica
tions entre la ville et les faubourgs, les arrestations
en masse dans les rues, que des patrouilles parcou
rent incessamment, et les visites dôiuicilialres.
Voilb le régime auquel la ville" de Palërme sera
soumise tant que le général Govone n'aura pas
trouvé les 3,4o8 réfractaires et déserteurs qui lui
ont échappé! Le soussigné, dit-il en terminant
sa proclamation, pourra, alors, mais séolefnè'n:
alors, mettre un terme aux mesures militarrès
en cours d'exécotiou! Qu'est-ce que le recrute
ment de Varsovie a eu de plus illégal, de plus
violent et de plos odieux qoe celui de Palerme.
Il paraît que la Russie prend vis-b-vïs de la
Porte une attitude de plus eu plus impérieuse.
S'il fallait s'en rapporter au journal autrichien
le Bolschafter, la conduite de 1'ambâssadéut russe
b Constaotinople équivaudrait b celle du prince
Menscbikoff, sauf le fameux paletot. Lé gou
vernement ottoman, cd vue des éventualités, con-
-wjii iir nbuiom tu- -j. rt usvoi .0Titra sou
tiuue ses armements.
YP11ES.
LEGRAVERAND, Martin (décédé);
CARD1NAELEdouard;
BECUVVE, Charles;
A nos chers filsle baron de Gerlache, Henri-
Edouard Manning et Jean-Baptiste Casoni,
Matines.
Pie ix, Pape. Chers fils, salut et bénédiction
apostolique
Nous avons éproové une très-grande joie b la
réception de votre lettre du 18 août dernier, signée
par vous et par un grand nombre d'autres personnes
présentes b l'Assemblée des catholiques qui a eu
lieu bMalines- Nous avons été,en effet,très heureux
de voir, par cette lettre, combien sont vifs en voos
et eu tous ceux qui oot assisté b la même assemblée
les sentiments de foi, de piété et de respect envers
noos et envers ce Siège de Pierre. Et ce n'est pas
noo plus sans une grande satisfaction que nous
avons compris que voos et tous les autres membres
du Congrès de Malines, vous n'avez rien de plus a
cœur,en présencede cette vastecoospiration dirigée
contre l'Eglise catholique par ses ennemis, que de
mettre en commun vos lainières et d'unir vos efforts
pour défendre vaillamment la cause, la doctiiue et
les Institutions de cette même Eglise. Cette résolu
tion que vous avez prise avec les autres membres
de la susdite Assemblée, et qui, certainement,
mérite les plus; grands éloges, rions a donné
.d'abondantes consolations an milieu des très-graves
sujets d'nfiliction qui nous assiègent de toutes parts.
Nous désirons ardemment que, dans ces temps
très-malbeorenx, les fidèles catholiques s'appli
quent, sous là conduite de leurs pasteurs,b défendre
noire sainte religion er sa doctrine salutaire. Enfin
recevez, comme augure de tous les dons célestes et
comme gage de noire bienveillance particulière, fa
bénédiction apostolique qoe nous vous donoons,
avec toute l'affection et tout l'amour de noire
cœur, vous, cbers fils, et b tons çeox qui nous oqt
adressé avec vous la lettre ci-dessus mentionnée.
Donné b Rome, Saint-Pierre, le 10 septembre
de l'an 1863 et de notre pontificat le dix-
hoitième. PIUS, P. P. IX.
.h là
Un congrès de l'église protestante a lieu en ce
momeot Manchester, sous la présidence del'évê-
qoe de ce diocèse. Voici l'aveu naïf qui a été fait
.par un des membres :u 1
M. le rév. d'Orsay se plaint de ce qoe le pér
ir sonnel du clergé compteaojonrd'hui des hommes
ri si peu instruits, qu'ils soient obligés de s'adresser
b des écrivains publics poor rédiger leurs sermons
n qu'ils débitent ensuite eu donnant.
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necrologie.
Le clergé vient de faire une perte sensible eu la
personne de M. R.-J. Raepsaet, archidiacre doyen
du chapitre de la cathédrale Saiol-Bavoo et vicaire
général du diocèse de Gand. Ce vénérable prêtre
est pieusement décédé b la suite d'une maladie
qui, déjb depuis plusieurs semaines, laissait peu
d'espoir.
nouvelles diverses.
Dès l'ouverture de la Chambre, deux propo
sitions de loi concernant la pressé et dues b l'ini
tiative parlementaire seront déposées sur le bureau.
On lit dans un journal de fa capitale:
Plusieurs officiers supérieurs, officieusement con
sultés par S. A. R. le duc de Brabant, ont déclaré
qoe le dispositif actuel des fortifications d'Anvers
est insuffisant, qu'une attaque efficace du côté de la
Tête de Flandre est facile et inévitable, et que de
grands travaux complémentaires doivent y être
exécutés, même dans l'hypothèse invraisemblable
où une marine militaire serait créée et où la cita
delle do nord serait reriduehabitahle. Cette opinion
émise par des hommes compétents, et non contre
dite par M. Cbazal, a prodoit une très-forte
impression sur l'esprit du duc de Brabant, qui s'en
serait expliqué avec les chefs du cabinet. Les écrits
de Mangonneau ont acquis une vraie popularité
dans l'armée belge où les conclusions de ce savant
sont généralement admises. Aucun de nos généraux
n'a consenti b en signer nne réfutation.
La Epoca croit savoir que l'on a déjb envoyé
an cabinet de Bruxelles le mémorandum relatif b
l'arbitrage accepté par le roi I.éopold dans la
question pendante entre l'Espagne et les Etats-
Unis relativement b la zone maritime de Cùba.
On nous rapporte, dit 'Organe de Huy,
qu'on individu de cette ville, un sieur D..., âgé dé
66 aûs, ayant été piqué b la figure, il y a une