ce que l'on dit, est arrêtée et conduite k la prison de cette tille. On nous écrit de Poperinghe, 3o c* An marché de ce jour le houblon a été coté de fr. 98 a fr. 103 les 5o kilogrammes. On écrit de Wervicq La récolte de tabacs de Werticq et de ses eotirons, compromise an débat, s'est faite dans des conditions ordinaires. La plopart des tabacs n'auront pas la couleur jaune dorée de l'année passée ce seront principalement ceux qui ont été conpés tard et qui ne sont pas encore secs. Quant aux autres, déjà engranges, ils pourront très-bien se cooserter. Les transactions sont encore assez calmes; par suite, quelques par ties de bons tabacs ont été achetées aux petits cul tivateurs dans les prix de 55 h 56 fr. les 5o kilog. Les grands planteurs attendent l'arrivée des négo ciants du pays; ils maintiennent les prix de l'année passée (65 k 70 fr.) D'après les dernières nouvelles, le Roi qui est en parfaite santé, vient de quitter sa villa de Côme pour revenir, assure-t-on, Bruxelles, dans quel ques jours. Le bruit court que S. M. ouvrira la session législative de t863-i864. Le Roi, assure-t-on, est attendu sous peu de jours h Bruxelles, de retour de son voyage en Allemagne et en Suisse. La Correspondance générale autrichienne croit savoir que le roi des Belges effectuera son retour d'Italie par la Sodbahn et qu'il passera deux jours h Vienne. L'Escaut rapporte qu'un fait d'une certaine gravité s'est produit lundi soir h Anvers. M. le baroo Nottebohm, consul général du Danemark, y a été, de la part de la foule, l'objet de manifesta tions très regrettables. Il parait que l'honorable consol avait convoqué, dans la salle des concerts des Variétés, les 800 chefs de nations de la ville, h l'effet de leur faire certaines recommandations k la veille des élections. Or, on avait défié, k cette occasion, les orateurs du meeting, au moyens d'écrits et de placards, d'aller défendre leurs opi nions devant les chefs de nations, et il paraîtrait qu'k l'heure fixée pour l'ouverture de la réunion plusieurs milliers de personnes, parmi iesquelles se trouvaient les chefs du mouvement anversois, se présentèrent aux portes des Variétés, dont l'entrée leur fut refusée, la réunion annoncée n'était pas publique. Lorsque M. le baron Nottebohm descendit de voiture, les milliers de spectateurs qui remplis saient la rue des Escrimeurs l'accueillirent, dit l'Escaut, par une effrayante bordée de sifflets et par des huées épouvantables. M. le baron, surpris de cette réception, remonta précipitamment dans son fiacre, et fit tourner bride, poursoivi jusqu'au détour de la rue par un concert de rires et de sifflets. Un triste événement est arrivé vendredi dernier dans une houillère de Marchieune. Un jeune ouvrier, nommé Emile Lessèoe, est tombé dans un tuyau servant k conduire les charbons daus les travaux souterrains et y a été étouffé par les charbons qui sont tombés sur lui. Un convoi venant de Charleroy a heurté dans la nuit du 26 au 27 un train exécutant des manœuvres daos la station de Poot-h-Celles. Le choc a été assez fort pour briser entièrement plu sieurs waggons, mais il n'y a heureusement que des pertes matérielles. On croyait, on avait dit, 00 avait même imprimé que le Géant était le dernier des ballons le plus gigantesque, le plus monstrueux des aérostats. Erreur voici que M. Godard eu fait construire un autre, deux fois plus grand encore que le Géant i4,ooo mètres cube de gaz. Le Géant n'en contient que 6,000. M. Godard demande k grands otis des ouvrières eu couture. Son ballon doit faire sa première ascension au mots de novembre. Denx fois plus grand que le Géant! Alors il enlèvera un régi ment. Une personne arrivée tout récemment du Midi de la France rapporte un fait bien simple assurément k la première vue, mais auquel il serait peut-être permis d'attacher une signification qui en ferait une révélation, tardive sans doute, mais k coup sur bien étrange. Cette personne se trouvant dans l'étude d'un notaire des environs de Lyon, chez lequel l'appe lait une affaire d'intéiét, a eu l'occasion, k raison de celte même affaire, d'y recevoir communication directe d'un testament émauaut d'uo jeune et riche propriétaire de la localité, enlevé il y a quelques mois par une fluxion de poitrine, et qui, daus ces dernières années, s'était fait, k Lyon, la répuialiou d'un viveur émérile. Or, au nombre des clauses de ce testament, il s'en trouvait une dont on affirme la scrupuleuse exactitude et qui se résumait eu ceci Le testateur poursuivi depuis deux ans, disait-il, par le remords d'actes coupables dont la loi n'avait atteint que le plus vil complice léguait, en vue de se recommander par une œuvre méritoire k la clémence divine, une somme de cent cinquante mille francs pour fonder une maison de retraite exclusivement réservée aux servantes hors d'état de gagner leur vie par le travail. Venaient ensuite diverses dispositions relatives k la fondation prescrite; puis le testament se termi nait par la prière adressée k ceux que devaient tourmenter les mêmes remordsde coopérer, dans la mesure, de leur fortune respective, k l'ac complissement et au succès de l'œuvre expiatoire. Voilà ce qu'un homme digue de loi déclare avoir vu de ses yeux. Le fait admis, n'est-on pas fondé k eu tirer une singulière déduction et k se demander si les hommes barbussur la complicité desquels Dumollard étayatt sou système de défen se, n'auraient pas réellement existé et exercé sur ce célèbre assassin la pression tyrauuique qu'il leur attribuait. Dans la matinée du 21, nue tentative de vol a été commise daus l'église Saint-Jean-Baptiste, k Libourne. M. l'abbé Aruoull venait d'entrer daus son confessionnal, quand il vit s'approcher timide ment du tronc placé eu face de lui, au-dessous du graud bénitier, et introduire dans l'ouverture du couvercle un instrument très-mince, dont il ue put distinguer la nature. Après s'être assure qu'il avait devant iesyeux un hardi voleur, il s'élança hors de son confessionnal et courut directement k cet homme, qui, k sa vue, s'eofuit par la graude porte. L'abbé Aruoult le suivit en criant; Au voleur! et bientôt le fuyard fut arrêté par des passauts et conduit devant le commissaire de police. C'est un nommé Mathieu (Philippe-Jacques), originaire de la Belgique. Ne pouvant nier, puisqu'il avait été pris eu flagrant délit, il a eu l'audace de prétendre, le saint homme, que, voulant prendre de l'eau bénite, il s'était trompé de récipient et avait intro duit la main daus le tronc au lieu de la plonger dans le bénitier! Il a été mis k la disposition du parquet. ulicl.tnii ix. Foici encore un extrait des 60,000 guérisons opérées sans médecine par la délicieuse Reva- lenta Arabica Du Barry après que toute médi cation avait échoué N' 29,422 M. Baldwin, du délabrement le plus complet des nerfs, estomac, vessie, intestins et paralysie des membres par suite d'excès de jeunesse. N' 5i,6i5 M. le baron de Po- leniz, préfet de Lanqenaude constipation opiniâtre et souffrances des nerfs. Nm 48,721 M. le baron de Zaluskowski, général de division,de souffrances terribles de plusieurs années dans les voies digeslives. MAISON DU BARRY, 12, Rue de l'Empereur, Bru xelles. En boites de 1 j3 kil., 4 fr.; 1 kil. fr.; 2 112 kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr.; 12 kil., 6oVr. Contre bon de poste, Se vend k Ypres, chez MM. Frysou, Becuwe, et G. Veys, pharmaciens Mahieu et les premiers Pharmaciens, Epiciers et Confiseors dans toutes les villes. ,5 {Poir aux Annonce*.) ANGLETERRE. Le Morning-Post a une correspondance de Copenhague qui représente les affaires du Dane mark comme prenant un aspect de plus en pins sérieux. En voici la substance Il n'est plus personne qui ne croit qu'en dépit des efforts que peuvent faire l'Angleterre ou la Frauce pour l'empêcher, l'exécution tant de fois et depuis si longtemps annoncée sous forme de menace, ue soit avant peu mise k effet dans le Hol- steio, et qu'il n'en résulte inévitablement une guerre entre le Danemark et l'AHemagoe, guerre dont nul ne saurait prévoir la fio. Ce u'est pas là seulement l'opinion de ceux qu'on peut supposer intéressés daus les événements politiques. C'est aussi celle de la population entière du Danemark. Elle s'est manifestée alors que les gens du peuple, réuuis en graud nombre pour assister au départ des détachements de troupes et des officiers du génie actuellement occupés la construction des ouvrages du Danemark daus le Schleswtg, ont témoigné par leurs adieux qu'ils croient fermement que l'absence des parlants sera longue et que beaucoup ne reviendront pas. FRANCE. Ou lit dans le Moniteur S. M. l'Impératrice a quitté Madrid le 33 octobre au matin. A son départ du palais, les hou- neuis royaux lui ont été rendus avec le même cérémonial qu'a son arrivée. Au moment de monter eu voiture, la reine a fait présent k S. M. d'uo bracelet portant inscrit en diamants et rubis le mot recuerdo (soovenir) et a voulu, ainsi que le roi, accompagner l'Impératrice jusqu'à la gare. Ou lit dans la dation On nous écrit de Rome qu'on s'atteud k la prochaine évacoation des Etats-Pontificaux par l'armée française, dont une partie resterait pour tant k Ci ita - Vecchia. On ajoute qu'en vue de cette éventualité, la cour de Rome est déjà entrée en négociations avec le gouvernement espagnol, qui serait prêt a envoyer dix mille hommes Rome. On lit daus le même journal D'après ce qu'on nous écrit de Turin, le gouvernement italien est fort préoccupé en ce moment des uouveaux projets du parti de l'action et des tentatives des deux chefs de ce parti, dont l'aulagonisme est manifeste. Mazzioi voudrait diri ger ses efforts du côté de Venise, Garibaldi voudrait diriger les siens du côté de Rome. Il paraît que les agitateurs possèdent les fonds nécessaires k leur entreprise, mais que l'un veut les faire servir k on coup de main sur Venise, tandis que l'autre veut les employer k organiser uoe nouvelle expédition dont Rome serait le but. On annonçait depuis longtemps la vente k ('hôtel Dronoi, k Paris, de deux Murillo. Il y a quinze jours, l'heure des enchères arrive. Personne ne se présente, alléché par une si bonne aubaine. Les deux tableaux sont retirés, faute d'enchères. Le lendemain, un amateur se rend au domicile de la persoooe qui était dépositaire. Il offre 8,000 fr» pour les deux tableaux. Etonnement du déposi taire, qui croyait qu'il ne débarrasserait pas de ces deux croûtes le propriétaire qui les lui a confiées. L amateur revient encore quelques jours après. Il va jusqu'k 12,000 fr., jusqu'à 20,000 fr. Noo- veaux refus, mais le dépositaire commence k rêver chefs d'œuvre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2