ZËBR SGHOONE 50GMEN
ce régime minislériel avec lequel la liberté
et l'égalité ne sont que des mots, et les
institutions représentatives que le traves
tissement du despotisme.
GEMEENTE BU1ELE.V
LE CONGRÈS EUROPÉEN.
S. M. Napoléon III, Empereur des Français par
la grâce efficace du coup d'Etal et la grâce con
comitante du suffrage universel, se trouve en
ce moment, relativement au Congrès qu'il a pro
posé aux puissances, dans une situation des plus
équivoques. Sa position ressemble un peu celle
d'un amphitryon qui ayant lancé ses invitations
pour un ditier, reçoit pour répouse de ses invités,
ces mots
Monsieur, je suis bieo sensible l'honneur de
votre aimable invitation, mats avant d'accepter
votre dîner, je voudrais bien en connaître le menu.
Mon médecin prétend que certains plats sont
nuisibles mon tempérament, et vons avez fait
preuve jusqu'à ce jour, de sentiments trop élevés,
pour exposer vos coovives au désagrément d'une
indigestion oo, au moins, d'une indisposition dont
on ne peut calculer les suites.
Aussitôt que j'aurai reçu votre aimable menu,
je vous ferai connaître ma réponse.
Agréez, etc.
Sauf la forme, toutes les réponses que l'Empe
reur des Français a reçues jusqu'à ce jour, relative
ment ce Congrès, ressemblent fort ce billet de
fantaisie que oous venons d'écire.
Ainsi, l'Angleterre n'aimerait pas de trouver
dans le menu, des oraDges de Malte, oi des citions
de Gibraltar.
Le Roi d'Italie, qui, cependant, n'a pas l'estomac
délicat, craindrait de devoir reudre les saucissons de
Bologoe, le macaroni de Naples, les figues de
Sicile et la polenta de Florence.
Ls Turquie craindrait de voir figurer sur la carte,
les vios de Chypre, de Candie, ou les oranges de
Rhodes.
Le Danemark, qui voudrait bien voir figurer sur
la table la choucroute holsteionoise et le pomper-
oicbel schleswicknois,veut,avanlde décider, savoir
si ces mets figureront sur la caiteet si l'on pourra
se servir soi-même.
La Russie approuve fort l'idée de ce banquet,
mais elle craint que la société n'y soit un peu mêlée
et elle voudrait s'assurer si elle n'y trouverait pas
des convives en shi, qui troubleraient sa digestion.
Jamais amphitryon ne fut plus embarrassé que
Napoléon 111 tous ceux qu'il a invité, ont quelque
raison faire valoir; quel motif de récusation
alléguer. L'un trouve redire au rneoti, l'autre aux
convives.Oncraint que lebaoquet ne finisse comme
celui des Ceotaurres et des Lapitbes, qui, réunis
pour fraterniser, finirent pas se jeter les plats et
les bouteilles de Champagne de Bannes la tête.
L'Autriche dit Je ne demande pas mieux
que de venir, mais il y aura des Savoyards et ces
Piémootais sont des ataleurs de charettes qui me
demanderont cbaqoe instant de leur passer des
bécassines de Matone ou du rosolio de Venise.
Plutôt que de me voir obligée de leur jeter les
assiettes la tête, je préfère n'y pas aller.
NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE.
M*. VaDoieuwenhoizen,curé-doyen Tbourout
est nommé curé de Saint-Sauveur Bruges.
I NÉCROLOGIE.
Il vient de mourir Denonville, écrit-on, an
Journal de Chartres, one fille de 80 ans qui,
depuis plos d'un demi-siècle, s'était condamnée
nn silence absolu. Elle n'a pasassnrémeot prononcé
vingt paroles depuis 1810, encore ne lui ont-elles
échappé qu'à plusieurs années d'intervalle.
Pendant cinquante ans, ni les caresses, ni, les
menaces, ni la joie, ni la tristesse, ni la misère, ni
les infirmités, ni la maladie, pas même la mort de
ses proches, rien enfin oi personne n'a jamais pu
loi (aire dire uo seul mot.
Sa nièce, qui l'a soignée avec an dévouement
absolu pendant les quinze dernières années de sa
vie, lui a peine, peodaQt tout ce temps, entendu
prononcer deux ou trois paroles.
Elle n'était pas muette, et les organes de sa voix
étaient régulièrement conformés. Les personnes de
son âge s'accordeut dire que dans sa jeunesse elle
était une des plus jolies, des plus gaies, des plus
aiiuab'es jeunes filles du pays. Faudrait- il attribuer
ce mutisme volontaire ce que, étant devenue
presque complètement sourde dès l'âge de vingt-
deux vingt-trots ans, elle se croyait la risée de
tous? Celte raison aurait été la cause de cette espèce
d'exil moral de la société.
NOUVELLES DIVERSES.
An département de la justice, il a été constaté
qn'iodépendamtueoi des voyageurs, il existe en
Belgique 120,000 étrangers qui y ont élu domicile.
Les Anglais sont en majorité daos ce nombre:
on en compte 34,ooo; les Français y sont pour
2Ô,ooo; les Allemands pour 20,000 et les Hollan
dais pouf environ 16,000. Ces chiffres sont
naturellement variables; ils n'expriment qu'uue
moyenne approximative.
Après Napies et les villes de bains, Bruxelles,
toute proportion gardée, renferme le plus d'élrao-
gers.
Nous apprenons qu'il vieut de se former
Alost uu cercle catholique. Le nombre et* la
qualité des signaluies qui fcuuvrent déjà les listes
de souscription sont uu heureux auguie pour
l'avenir de cette utile association.
Oo écrit de Rouie au Journal des villes et
campagnes
Mercredi de la semaine dernière, ia congréga
tion des Rues s'psl réunie, sous ia présidence du
souverain pontife, eu assemblée générale, pour
examiner les miracles proposés pour la canonisa
tion de ia bienheureuse Marie- Françoise des Plaies
de Jésus, lertiaire de la réforme de Suint-Pierre
d'Alcaula^amorte Naples, en 1791, l'âge de
soixante di'x-sept ans. Les Napolitains ont nne
grande confiance dans la protection de celle bien
heureuse, et ont contribué largement et généreuse
ment aux frais de la canonisation, qui aura lien,
suivaot toutes les probabilités, dans le conraut de
l'année prochaine, avec celle, dit-on, de la bien
heureuse Germaine Cousin et de deux autres
bienbeuieuses, dont les causes approchent de leur
terme. Oo sait que le Saiut Siège réonit ainsi
diverses (êtes de canonisation en une seule, afin de
diminuer les dépenses considérables qu'exigent de
semblables céiéiuonies.
Le public égyptien va bientôt voir paraîue
l'émission de timbres-poste spéciaux pour l'affran
chissement des lettres l'intérieur. Ces limbres-
pos'.e seront fabuqués eu Angleterre par une
administration spéciale qui a presque le mpnopole
de cette fourniture pour les diveis Etats de l'Eu
rope. L'idée du timbre-poste fait sou tour du
j - -, 1 -
monde, et il était facile de le prévoir.
luir.Uti
mil. v 111 v»
li 11
LeS gastrites, gastralgies, toux, cuusoluptiou, dépérissement
pour lesquels la luéitcçiue u utile aucuu leuiede ellicace, tout
parlailctuiul guéris par la délicit-use Hecalenta Arabica du
Mai ry, île Luuiiros La Cuavllle, l'avis, irr iléoeoibie ib6i,
Muusieur, peudant liuit mois, j'avais des vouiisseuipqts
journaliers et des coliques lioiriblet, mauvaises digéatloas,
insomnies; j'ai dépeusé ucut ccuts francs eu inédeciucs,.ci,
loin d'y tiouver des soulagements, je dépénssais a vue d'oui,
ayaut perdu 4° livres de cb.ui; sans espoir de guéusotl y'je
commençai, il y a huil jours, a preuiire la tievaUnta Arabica.
Dès les premieis'repas de octtc délicieuse faiiue île saulé les
Vomissemeuls et coliques cessèrent, le auinuieil .revint et ma
dicestiou se fait maintenant a ma plus grauile satisfaction.
Franrola Hllvain. - XAIbO/f OV BAKRY, .2, Rte ne
L't-.»ee%t-u», BacxtLi.Es. tu boites de 112 kit., 4 fr.; t kij.,
y fr.; 1 -il kil 16 fr 6 kil., 3a fr.; li kit6o fr. Coutie
bon de posle. --'Se vend Y^res chez SAM. frysori, Oeçuive'et
G. ers, pharmaciens, et llatiieu(-ei>ptiseur, et les premiers
Pharmaciens, Épiciers et l ouflseurs dans toutes les villes. 9
ESPAGNE.
oauaûi au iicl 100 rJnofcm cl ob 9<nail I
Les tribunaux espagnols viennent de statuer par
un jugement définitif sur un procès pendant de
puis deux cent quarante ans. Il s'agissait de
l'héritage de François Pizarre, d'un majorai créé
par Gonzalo Pizarre et d'antres bieus laissés par
Ferdinand Pizarre, frère du célèbre coritfoêrànt.
Le comte de Concelada, le dac de Noblejas et la
marquise de la Conqoista revendiquaient tous trois
la propriété de ces biens. Le tribunal a décidé que
l'héritage de François Pizarre appartenait de droit
a la duchesse de Cuocelada, actuellement marquise
del Duero et nméchale de CoDcha; le majorai créé
par Goozalo Pizirre a été atliibué la marqi,jse
de la Cooquis'a, et les biens de Ferdinand Pizarie,
frère du conquérant, ont été distribués aux établis
sements de bienfaisance de Madrid.
PRESSE.
L'ouragan a beaucoup eedamtnagé le pont du
chemin de fer de Berg et Marche sur le canal du
Rhin Duisbourg. Uu des.côte's est tombé dans le
canal, l'autre est remonté 4o ou 5o pieds.
A Kalk, près de Cologne, le vent a pris des pro
portions d'une véritable trombe, renvetsaot les
voitures sur la chaussée, emportant des toits, bri
sant des fenêtres et des pignons, délurisant même
une maison, où plusieurs personnes ont éié bles
sées, et l'uue d'elles mortellement.
Gazette de Cologne.)
AMÉRIQUE.
On avait cru jusqu'ici que l'infortuné Dauphin,
fils de Louis XVI, était mort au Temple; les faux
Louis XVII n'avaient pas manqué en Fraoce; mai-
aucun n'avait fourni des preuves suffisantes d'idens
tué. Enfin, ou auiait découvert le véritable. Veur-
ou savoit comment a fini Louis XVII Il est mort
il y a trois ans, en Amérique, et il était ministre
méthodiste. Ou semble douter Voici les preuves;
on «erra si elles sont concluantes. Le Ré». D'
V111 ton vient d'expliquer tout au long, l'histoire
Brooklin (New-A 01 k). En 1794, une jeune enfant
fut apporté au Canada par deux gentilshommes
fiançais. Cet enfant a été élevé sous le nom de
Eleazar Williams; plus tard, il devint ministre de
l'Eglise épiscopalienue méthodiste; il a fait de
nombreuses missions parmi les Indiens et s'est
endormi en paix il y a trois aus, ne laissant pas
d'héritiers.
I
Le docteur Vinton exhible deux poitiaits, l'un
d'Eleazar Williams, qui a eD effet les traits bour
boniens, l'autre d'un vieil Indien, mon il y a deux
ans, âgé de quatre-vingt-dix ans, qui se rappelait
parfaitement l'arrivée de cet enfant et le recon
naissait dans le Dr Eleazar. Le D' Vinton dit qu'un
jour il se troovait Newport avec cet Eleazar
Williams, son ami; en regardant quelques gravu
res, ce dernier se récrie tout coup Ab,1 j'ai
connu cëlui - là Dans mes rêves, je le vois sou «eut,
cela me rappelle de tristes images de prison et de
coups. C'était le portrait de l'infante geôlier
Simon Gîraodv
Uoe autre fois il imita Eleazar Williamsà offi
cier dans son église. Pendant l'office, un membre
de la famille de ff urlemberg, qui était piéseot,
fut frappé de cette physionomie et dit plusieurs
personnes que sûrement c'était là on Bourbon. Le
D' Vinton ajoute qu'il a d'autres détails plus inti
mes pour confirmer ses assertions, mais qu'il ce
peut les rendre publics sans l'autorisation de ce
membre de la famille de Wurtemberg Espérons
qu'il obtiendra celle autorisation et fera part de ce
qu'il sait aux amateurs. Peut être alots le mystère
sera-t-il mieux éclairci. t .^atnutoil 000.d"-
met verre van de plaetse.
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DIENSTIG VOOll
aile qroole werken en voor tvagenmakers.
Op den DONDERDAG 24° DECEMBER
1863, 's namiddags, zal er door deit Nota
ris LA3IB1IS te Yper verblyvende Toorts-