D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 47lUP Année. 4.830. Samedi tO 2804. FOI CATHOLIQl'E. - LONSTITIITON BELGE. PRIX 1IE LABONNESEIIT. POUR Y PRES FR G .00 PAR AN. HOKS VILLE 7,50 ERRATA. V du 13 Janvier, "2mcolonne, fui de l'avant dernier aliéna. Le déplace ment d'un mol a rendu la phrase inin telligible, il laul lire et quoiqu'elle (l'enquête judiciaire) eût clé suivie d'une ordonnance de non lieu, elle servit seule de hase au plus honteux coup de parti que Fou vil jamais la Chambre. REVUE POLITIQUE. Ou commence craindre anjoiu .1 but que les off es conciliante* du Dati'tiiai k ne trouvent pas en Allemagne l'accueil la.manie quelles parais saient mériter. Déjà ou affi'itie Vienne qne le gouvernement aiilttchien te^nusseïail la proposi tion lie M. de Qnaade, et l'un aj..ul qu'il lécla- tuerait plus vivement qne jamais, Krancfo't, une prompte décision sur sa motion rel»ti«e la prise de possession, line de gage, du S' h eswig. Le peu de succès qu'a obtenu, aup'ès des Etats secondaires de la Confédét auon gei manique, la dernière dépêche de lui'1 Rnssell, a elcité l'émula tion de ses agents. Espé-.mt sans donie être plus persuasif, surtout en ptenaui un ion nés menaçant, le ministre il'Angleterre a Dresde, M. M-.rray, a pris sur lui, et saiisen avoir reçu i'ordre, d'adresser, en d .te du 5 janvier, M. te lîeust, une dé)éc.he pour sunnuei le gnuvernemeiil s.ixon d avoir adhérer au traité de Londres et respecter le Scirleswig. l e gouvernement anglais, y est il dit, est convaincu que les conséquences les plus g'a.es se produiraient dans le cas où des troupes fédéiales envahiraient le Schleswig. a.aol que les puissances stgnataiies du pr .lucide rie Londres se lussent pronoi cées. L'attitude des troupes alle mandes dans le Ho'stein. ajoute la dépêt lie, est non seulement contraire la lésoltl'inti de la Diète, niais aussi a la justice, et si elle persistait, la Ba vière. la Saxe et le VVurteinbei g ..liraient porter soltdaiienient la responsabilité d'une pareille dé- te> mutation. M. de Beust a répondu le même jour. Hit la Gazette nationale, en protestant comte ie langage blessant et la léièieté des assertions de M MiirrnT, Il a montré ace derniet qu'il parlait saris connaître les faits. Il a fini en déclarant qne la cnoduile tenue par les irnnnes fédérales, dan* un pays fédéral, était une affaire qui ne regardait en rteu aucun gouvernement étranger. f.e Moniteur français a publié avant hier 110 décret qui autorise le ministre des finances a téali ser. par la voie de la souscription publique, I etu- piuiil de 3oO millions, que le gouvernement va r.otiltactetconformément la lot dit 3o décembre dernier. Aux termes de ce décret, les nouvelles rentes Unis pour cent qui vont re créées seroot émises au taux de 66 fr. 3o c., avec jouissance complet du 1" janvier |864. Le déciet est sui.i d'un at 1 été inioislé'hl ayant pour but d'anooncer l'ouverture de la souscription publique et d'eo régler les conditions et les formalités. Les séances duCotps législatif commuent è're fort animées. C'est M. Thtets qui a pris le ptetoier la parole dans la séance d'avaut-bier. I.E CONGRÈS DE MALINES ET LES DOCTRINAIRES. L'n thème exploité a satiété par les journaux dits littéraux est la critique non pas précisément (Je ce qui a dit au Congrès de Malines, mais de ce qu'ils aJïirmenl meiisongèrement y avoir été dit, ou bien de ce qu'ils ont trouvé bon de dénaturer et de défigurer dans les paroles des orateurs. Ainsi en est il de quelques passages du distours de M. De Cerlache. Ce vénérable ancien Président du Congrès national a parlé de la liberté comme on l'entendait en 1830. La liberté du culie. de l'enseignement, de la presse, de l'associa tion, toutes ces libertés put été de nouveau affirmées et préconisées par l'illustre hom me d Etal. Mais, si M De Cerlache a été irréprochable au point de vue vraiment iibéial et constitutionnel, il s'est, parait il, rendu coupable d'un autre' crime en pailant de la liberté d'association, il a osé faire l'éloge des couvents; c'est là, on le comprend, un crime irrémissible aux yeux des faux libéraux. Et cependant voyez la différence qui existe, sous le rapport de l'appréciation de ces institutions, entre nos faiseurs et l'élite de la Société française. Le Prince de Broglie, dans son discours de réception l'Académie françaisea présenté le plus magnifique éloge des ordres religieux, dans le [tassé et dans le présent, et a signalé tous les services qu'ils rendent l'humanité, la science et la civilisation. Des applaudissements unani mes ont répondu ces paroles et, dans l'auditoire qui applaudissait, figuraient les illustrations de la France. MM. Guizot, Villemain, Cousin, Thiers et tant d'autres hommes considérables, qui ne voyaient pas dans cette apologie la réhabilitation des abus d'un autre âge. Le discours du Prince de Broglie, applaudi Paris et au sein de l'Académie française, aurait été sifflé Bruxelles par nos soi disant libé raux. Où donc nousconduiraienl de pareils hommes avec leurs tendances anlt catho liques? Nos doctrinaires ne sont pas plus véri- diques dans leurs allégations touchant ce qui aurait été dit au Congrès de .Malines par des étrangers, que justes envers leurs concitoyens. C'est ainsi que MM. Rogier et Bara n'ont pas rougi d'avancer, en pleine Chambre des Représentants, que le Cardi nal Wiseman aurait donné une leçon au clergé belge en lui déclarant qu'il était le mieux traité de toute l'Europe, qu'il avait tort dese plaindre, qu'il devait être content et se tenir tranquille; alors que l'illustre prélat a tenu un largage diamétralement opposé, et qu'il a engagé les catholiques belges ne pas désespérer,dans la position où ils se trouvent, que ce serait abdiquer la vie politique, et se condamner volon tairement une sorte de suicide. Vous avez pour vous, a dit l'éminent Evéque, le droit et la vérité, et avec une volonté et une persévérance viriles, avec l'arme de la liberté qui n'est certes [tas brisée entre vos mains, le droit et la vérité doivent finir par triompher. LA MODÉRATION DE M. DEN'AUX. i f A D f Ci.il Tout le monde parle encore de la chute définitive de M. Devaux; les libéraux célèbrent sa mémoire de toutes les façons; quelques uus loin son oraison funèbre eu exaltant la modération du ci-devant repré sentant. Il nous répugne d'accabler un vaincu, mais le devoir (Je la presse est d'opposer la vérité au mensonge. Voici de quoi édifier tout le monde sur la modération de M Devaux. nous ex trayons d'une lettre adressée M. Devaux par un homme éminenl les passages sui vants Quand avez «otis été modéré? J'excepte tiolte première péjiode publique, ju.squ'tu tiito. L'avez vous été quand vous saisissiez l'inci dent Vaudètsmiaseo, pour le grossir, l'envenimer, l'éle*er la hauteur d'une question politique, pour renverse' le raiuistè'edu entHie de T'Ileux, que vous a vit z appuyé pendant sept ans, dans ce véri table piège tendu par vos mains? E iez mus modéré quand'vous at bot ioz. dans lowe Revue nationale, le Jrapeau de l'exclusivisme et du guuvet iieuieitl de par ti, rendant ait.si impos sible le ministère de M VI. I.ebeau et Rogier qtre vous aviez formé, er provoquant a la tribune la protestation de M. Lecletcq, ministre de la justice, qui a désavncé votre pingra niiii», seule cause de la cbû'e du ministère de i84l? Etiez vous modéré quand, pendant cinq an nées; vous avez pou:suii l'un des hommes d'Etat les plus émitieiiis dou.1 la Belgique s'honore, M. J. B. Notbomb, de vos violences, de vos injustices, de vos haines irtéconciliables L'étiez- vous quand vous disiez tut ministère eu possession d'une majorité parlementaire de 4o voix Devancez les arrêts du corps électoral, résignez le pouvoir quand vVVns reprochiez, V M. Nothotub consentir être méprisé, pourvu qu'on le laissai vivre quand vous combattiez pied pied, article par article, la loi de 18 4 2 sur l'instruction piimaiie que vous «oos vantez d'avoir adoptée, mais qu'en réalité vous a«ez c- mbattne outrance, ne l'adop tant, an vote final, qne par la peur de trouver votre nom seul et isolé, entre ceux de MM. Delfosse et Verhaegeo? (.'étiez-vous quand vous vous associiez cette opposition mesquine, sans bonne foi, que M. Vethatgen dirigeait, qui faisait de la Dîine, du petit catéchisme de Nauiur, de la tabatière da cardinal de Malines, de l'affaire de San/o Tomas les griefs passionnés d t essés contre le ministère? quand votre voix animée par la haine politique contrp M. Na'honib, poursuivait ce ministre cou rageux et capable, de vos sarcasmes, de vos ironies, de vos accusations injustes, jusqu'à le décourager de la vie publique et le forcer b celle retraite diplomatique qui prive ie pays du concours de son expérience et de son taleut? Etiez-vous modété, quaod, la chute da ministère de M. Notbomb, vous conseilliez M. Rogier, appelé par le Roi pour former ou midis- i

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 1