LIVRES DE PRIÈRES, Le comte de Tenremonde est décédé, 57 arts, sans postérité, dans son château de Meriguies, près Lille. Avant 1070, ses ancêtres, seigneurs souverains de Teure- monde (aujourd'hui Termonde), prirent part aux croisades. Daniel fut de la pre mière.etThéodore,connétable de Flandres devint gouverneur de Komanie après la prise de Constantinople, et y mourut. Mahault, héritière de Tenremonde, épousa Guillaume de Béthune au retour de la croisade, en 1284; leur petite-fille épousa Guy de Dampierre, comte de Flandres, qui devint seigneur de Béthune et de Tenre monde; la branche cadette donna des chevaliers de Uhodes en 1597, des conseil lers el échansons des ducs de Bourgogne, des chambellans de Charles-Quint, des gouverneurs de Lille et de Tournay, el une chanomesse au chapitre de Mauheuge. usieurschevaliers de cette maison furent tues a Bouvines, Boraelle, Mous en-PuelIe; elle fournit aussi des membres des Etats d Artois. Les amis des éludes historiques appren dront avec plaisir la uominaliou de M. A. besplanques au poste d'archiviste en chef du département du Mord, Lille, en rem placement de M. Jules Leglay, si prématu rément enlevé sa famille el aux belles- lettres. Sorti de l'école impériale des Char tes, après avoir soutenu avec grand succès une thèse sur l'organisation des Etats pro vinciaux de la Flandre wallonne, M. Des planques s'esl fait connaître par une série d'ouvrages qui révèlent chez ce jeune savant une saine critique et une connais- sauce profonde des institutions du moyen âge; nous nous bornerons citer ses Etudes monastiques, un Essai sur la collégiale de Saint-Pierre de Lille el un travail intitulé: Des remaniements qu'a subis la province belge des Carmes durant les guerres de Louis XIV. (Notes pour servir histoire des couvents d'Vpres, de Rousbrugge et de Sleenvoorde.) AïW>îî(SIB^ écaille, ivoire, velours, chagrin, etc., etc. Tranches ciselées. elle est daDS son élémentelle apparaît dans toute sa majesté. Qoelle cordiale éloquence! Après avoir essayé de résnmer le sujet de la conférence du père Onclair, il nous reste faire un vœu. C'est de le *oir bien tôt retenir parmi nous. Les plus grands besoins moraux ne sont pas tou jours dans les plus grands centres de population. Noos aussi nous avons besoin d'un semeur de grandes idées et de nobles sentiments. La Chambre des représentants est convoquée pour le mardi, i,r mars, b 3 heures. Le budget du miuisière de la justice figuie eu tête de son ordre du jour. actes officiels. Un arrêté royal du 31 février stipule qu'il sera procédé de nouvelles élections dans toutes les gardes civiques non actives, dimanche 10 avril et les jours suivants s'il y a lieu, l'effet d'élire les titulaires de tous les grades de leur compagnie, b l'exception du sergent major. Les officiers qui auront été élus la réunion indi - quée il l'article précédent seront con«oqués pour le dimanche, 34 a«ril, b fin de procéder l'élection du major, du médecin de bataillon et du médecin adjoint, et pour le dimanche, 8 mai, a l'effet de former par deux scrutins séparés les lisies de présentation de trois candidats aux fonctions de lieutenaut adjudaut-uiajur el de lieutenant quai lier - ruai ire. - Par arrêté royal do 33 fé»rier i864, MM. F. Bayait, conseiller provincial el bourgmestre de Becelaere, L. Meigbelynck, éche»in de la ville d'Ypres, sout nommés membres suppléants du nou- seil de milice d'Ypres, eu remplacement de M.V1. Keingiaert de Gheluvelt et Demade, empêchés. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Ceux qui lueni des pigeons appartenant autrui, soit par un simple amusement, soit par esprit de lucre, ne savent pas toujours il quoi ils s'exposent. Il est donc utile de leur appieudieque des péualilés sé.ères peuvent les atreilidie, surtout quaud ils s'approjirient le fruit de celle chasse illicite. Le sieur Ch. Urbain, âgé de 4o ans, maréchal- fenanta Bu'iiiue vient de taire la triste expérience du fait, eu se voyant condamner par le tribunal de Charlerni, a un mois d'eiiprisouneiiient, pour avoir, le 31 juillet dernier, volé uu pigeon appartenant un habitant de Burin ne, pigeuri qu'il avait tué coups de fusil. I.a cour d'appel de Biuxelles, saisie b son tour de cette affaiie, vient de confirmer la sentence. nécrologie. M. le comtede Tenremonde avait épousé a Y près, M* d'Artois, dernière descendante de la famille de Moucheron. nouvelles diverses. Ce matin, un enfant de neuf ans s'esl noyé dans les moud.t.oos de cette ville, entre la Porte de Lille et I ancienne Porte do Temple. Cet enfant jouait b la boule au bord de l'eau. En lançant la boule dans la direction de l'eau il voulut courir la reprendre mais il fit une chute qui lui fracassa le bras et le culbuta dans l'élément liquide où il trouva la mot t. On écrit de Mooscron Mardi des ouvriers occupés b déblayer un tenain bâtir, ont mis a jour des ossements humains, qui, d'après une déclara tion d'on homme de l'art, paraissent y avoir séjourné pendant plus d'on demi-siècle. On peose que ces ossements proviennent du cadavre d'un soldat qui aurait été déposé eu cet endroit dans les guerres do premier empire. L'archiduc Maximilien et l'arcbiducbesse Charlotte sont atrivés vers quatre heures avant- hier, Bruxelles. Le comte de Flandre, accompagné des officiers et dignitaires de sa suite, est venu recevoir b la sta tion du Nord, les augustes personnages qui oui été conduits au palais daus les voitures de la cour b la livrée gala. iiËrLtu»: v i a. Voici encore un extrait des 60,000 guérisons opérées sans médecine par U délicieuse Hevalenta Arabica Du ZGny après que toute médication avait éclioué N® 43,4 i? la comtesse de Castel-Stuart, de 9 ans d'une irritation horrible aux iicrfs aliénant l'esprit. N® 44»^'^ M. l'archidiacre Alex. Stuart, de 3 ans d'horrible souilrauces des nerfs, de rhumatisme aigu, insomnie et dégoût de la vie. N° 43,112 M. G. Hencke, de scrofules. f\° 4(VJ,° M. le docteur médecin Maitiu, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui le faisait vomir i5 16 fois par jour pendant huit ans. JN7® 46,2 <8 M. le coipuel Watsou, de la goutte, névralgie et couslipaliou opiniâtre. MAISON DU f ARttY, 12, rue de l'Empereur, Biuxelles. -- Eu boites de i|2 kil., 4 fr 1 kil., 7 fr 2 |2 kil iG fr 6 kil Si fr.; 12 kil., 60 l'r. Contre bon de poste. Se vend Yprea. chez AhM. Frysou, pliai ni., ffecuwe, pbarm., G. Veys, phanu., Mabieu et les premiers Pharmaciens, Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. 14 (Voir aux Annonces.) FRANCE. AMÉRIQUE. Voici un épisode du siège de Poebla qui est racooté dans la France par M. de Bazancourt Au dernier bal des Tuileries, on a remarqué que l'empereur s'était eotretenn longtemps avec un jeune officier de cavalerie. C'était le sous-lieutenant de James, des chas seurs d'Afrique, l'uu des héros de notie expédition au Mexique. Soo nom était daus toutes les bouches, et chacun se répétait tout bas l'action héroïque du jeuoe officier. Quelques jours avaot le siège de Poebla, ou avait sigualé un corps de cavalerie mexicaine qui apportait b la ville assiégée ud convoi de vivres et de munitions; le sous-lieutenant de James, parti en éclaireur avec soixaote et dix cavaliers, se trouva tout a coup eo face de deux mille lanciers mexicains. Sans hésiter, il ordonna la charge, et, se laDçant en avant avec une grande impétuosité, il coupe la cavalerie eunemie et la traverse, saDS s'in quiéter s'il a pu être suivi. Déjb il a reçu trois blessures; soo bras droit est traversé d'uo coup de lance. Saisissant son sabre de la main gauche, il cherche b se frayer un pas sage, car, dans les hasards de cette lotte inégale, il a été séparé des siens. Vingt cavaliers l'entourent et s'acharnent après loi; son cheval, mortellement blessé, s'affaisse pour ne plos se relever lui-même, très gravement atteint, se redresse avpc peine sur ses deux genoux, el, se plaçant en travers de son cheval qui lui sert de rempart, il continue avec tme énergie re doutable encore cette Ijme dé'espéiée. On lui crie de se it-udre; il répond eo doublant d'efforts. Ce qu'il veut, c'est combattre jusqu'à la dernière goutte de son sang qui s'échappe par douze larges blessures, et ne laisser b l'ennemi que le corps inanimé d'an officier français; mais ses forces l'abandonneot, son sabre lui ébeappe des mains et il s'affaise mourant. Alors les lanciers mexicains s'approchent et le contemplent, avec une joie féroce, étendu b terre. Il faut l'achever, dit l'uu d'eux. Et, prenant sa carabioe, il lui pose le canon sur la tempe; mais par un mouvement instinctif, le mourant, en seotaut le froid de l'arme qui s'appuie sur soo front, rejette la tête eo arrière et la balle lui fracasse la mâchoire. Voyant ce corps mutilé donoer encore quelques signes de vie, un autre lève sa lauce el vent le clouer au sol en lui traversant le corpsdernier acte d'indigne cruauté contre cet héroïque soldat, devant lequel la mort semble elle-même reculer. Mais tout b coup un cri terrible se fait enten dre et le lancier mexicain tombe mort le corps transpercé. D'où lui vient ce secours inespéré? Le brigadier du sous lieutenaut de James, qui, ne voyant plus sou chef et apercevant b une certaine dislauce un groupe de Mexicains, oe doute plos que le brave officier ne soit eotouré; suivi de trois chasseurs, il s'est élancé de toute la vitesse de son cheval, et c'est son sabre qui a traversé la poitrine du cava lier mexicain. Surpris par cette attaque imprévue, l'ennemi tente de se rallier; mais le biigadier et ses compa gnons, qui l'ont rejoiut, fondent sur les quelques groupes qui cherchent b se reformer et les sabrent avec une telle énergie que tous s'enfuient eo dé sordre, laissaul plusieurs des leurs sur la plane. Alors le brave brigadier se jette b bas de son cheval et soulève le corps inanimé de son lieute- uanl il n'est pas mort; un faible mouvement a révélé que la vie oe s'est point encore échappée avec le sang qui coule b flots par ses douze blessu res béaules. Le brigadier prend aussitôt de la terre glaise, en étend une couche épaisse sur chaque blessure, qu'il entoure avec le mouchoir et la che mise déchirée du mourant. Puis, trouvant près de Ib une caisse longue que les Mexicains ont aban donnée, il étend le lieutenaut dans cette caisse. Un des soldats a ramené uu chariot attelé d'une mole on dépose sur ce chariot le pauvre blessé et l'on se dirige vers le camp mais la mule, effrayée par quelques coups de feu qui retentissent non loin de Ib, s'emporte; le chariot verse, et le malheureux lieuteuaut est précipité dans un ravio. Le brigadier fait alors un brancard avec des branches, et c'est ainsi que le monraut est rapporté au camp, où les soins les plus empressés lui sont prodigués par un de ses anciens camarades de collège, aide-chirugien. Aussitôt que le général Forey eut appris cet acte de grand courage, il voulut au moins qu'une digne récompense vint honorer le lit de mort où repose un si brave soldat, et le mourant eo ou vrant les yeux, vit la croix de la Légion d'Hon neur attachée a son chevet. Pendant cinquante-six jours, le sons-lieuteoant de James fut eo'.re la vie et la mort; les soins qu'il a reçus lui ont sauvé la vie; mais ses blessures le rendeut incapable de coutiuuer la carrière mili taire. EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE RUE DE LILLE, 10, YPRES. RELIURES EN

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 3