contemporains de la révolution et de la restaora- tion. Uoe tante oonagénaire d'un gardien des catacombes païennes mort il y a quarante ans dans l'exercice de sa charge, a fourni des indices rado teurs. Oo s'est cru un iostant sur la voie. Ce u'élait qu'une fausse alerte. Dans le bureau des renseigne ments ou»ert ad hoc, il est arrivé dès les premières quarante-huit heures, taot de moude, tact de renseignements hâbleurs, ou menteurs, ou stupides, qu'il y avait de quoi eo perdre la tête. A force de lumières, on n'y voyait plus rieo do tout absolu ment comme dans la civilisation moderne. Eo vérité, on n'est pas plus malheureux! Il ne reste aux adorateurs de Voltaire qu'un seul et ooique organe de ce grand homme, et c'est préci sément le plus mauvais. L'enquête continue néanmoins. Le peuple de Paris ne fait qu'en rire. Croyent ils pas qu'on aura dérobé leur Voltaire pat amour, par respect, pour le loger sous unevitriuede cristal et de palissandre Si quelqu'un a commis la hardiesse que l'on soup çonne, ce qoelqu'un aura ioséré le demi-dieu fa la nécropole de Montfaucon ou la fosse commuoe! Mais, s'exclament les plus vieux membres de l'Institut cette tombe désormais vide! Celte tombe glorieuse sanctifiée par leconlact de l'homme illustre vers lequel tendent les sublimes aspirations du nioude nouveau issu des principes de quatre- vingt-neuf, précieuses conquêtes de vos pères qui ont coûté tant de sang et de larmes, qu'en va-l-oo faire? Vous ne savez qu'en faire? Hé bien vous y mettrez M. Renan et laissez-nous tranquilles. On préteudait que M. Louis Veoillot allait prendre la direction ou la rédaction en chef d'une grande feuille catholique belge qui va se fooder ou se développer fa Bruxelles. C'est absolument faux; il n'en a pas été même question. nécrologie. M. le sénateur baron Mazemao de Coutbove, vient de faire uoe perte bien douloureuse en la personne de son fils Gaston, âgé d'une douzaiue d'années, décédé dimanche dr. fa Bruxelles. nouvelles diverses. On entend toujours quelques plaintes snr l'état des grains en terre. Ou assure que, dans plusieuts localités, les fortes gelées du mots de jaovier laisse ront des traces fâcheuses; cepeudaut on est déjà un peu revenu de cette première opiniou émise avec assez de légèreté et peol être un peu par spécula tion. Les hommes les plus experts eu agriculture conseillent aux cultivateurs de pratiquer un fort roulage snr les froments, les épeautres et les seigles, dès que le temps le pe-meltra; cette opération importante, que l'on exécute d'ailleurs tous les printemps dans un grand oombre d'exploitations bien tenues, sera celle aouée d'autant plus utile que les plantes ont été soulevées par la gelée et qu'il importe de le remplacer dans leur position normale afin que la végétation puisse avoir lieu ensuite dans les meilleurs conditions. LL. AA. II. l'arcbidoc Maximilien et Mm* l'archiduchesse ont assisté l'autre semaine fa la séance de la Chambre des représentants. Avant de se reodre fa la tribune réservée fa la famille royale, LL. AA. II. ont visité la salle du Séoat et la bibliothèque de la Chambre. Elles ont examiné avec beaucoup d'intérêt l'album renfer mant les bulletins originaux du vote du Congrès pour l'élection du Roi et le recueil des diverses publications qui ont eu lieu lots du décès de S. M. la Reine des Belges- MM. les questeurs Allard et le comte de Baillet- Latour ont fait les honoeors du Palais de la Nation. On lit dans I Echo du bord Le Roi des Belges a passé le 2 mars fa la gare de Lille, se ren dant eo Angleterre. M. le maréchal Forey et M. le préfet du Nord se sont reudus a le gare au-devant de Sa Majesté, qui est descendue pour les entretenir et les remer cier. Deux de oosfooctionoairesrécemmeoi décorés comme noos l'avons annoncé, de l'Ordre de Léo- pold, M. Girardio, doyen de la faculté des sciences, et M. Vieillard, directeor des domaioes, ont été présentés par M. le préfet au Roi, qui n'est resté que quelques minutes eo gaie, et qui a continué sa route immédiatement sur Calais, n La bière. Considérée chimiquement, la bière renferme beaucoup d'eau, de petites quantités d'alcool, de sucre, de gomme, de gluteo, de fro ment, de matière extractue brune, de matière jaune et amère, de houblon, de matière grasse, jaune, huileuse, fa odeur de malt, et quelques sels avec l'acide acétique. Elle cootient toujours bien moins l'acool que le vin, et fa peu près autant que le cidre et le poiré. Elle est plus ou moins riche eo acide carbooique libre la bière mousseuse n'eo contient que 20 p. c. eu volume; celle qui mousse en cootient depois 8 jusqu'à 25 et 26 p. c. L'usage de la bonne bière est sain. Elle engraisse et excite les organes digestifs, comme le prouve l'embonpoint des Flamands et des Hollandais. C'est une boisson excellente pour les personnes maigres 00 faibles. Il faut éviter les bières fortes, mal préparées, trop chargées de levure, et ne faire usage, pour l'ordinaire, que des bières récentes, claires et légères. Prise en trop grande qoaotité, la bière douue des vertiges, pèse fa l'estomac, produit une ivresse prolongée et stupéfiante. Moïse trouva celte boisson eo usage en Egypte. Les auteurs grecs, qui l'appellent vin d'orge, et attribuent l'invention aux Egyptiens suivant eux, ce serait fa Pelose, ville située fa l'embouchure du Nil, qu'ou l'aurait d'abord préparée. Les Espa gnols, les Germaios, les Gaulois la connaissaient de temps immémorial. îicci.Aase m» s. Les misères, dangers et désappointements que. jusqu'ici, les malades oui éprouvés daus les diogues nauséabondes, se trou vent préseut remplacés par la certitude d'une radicale et prompte guérisou moyeuuaut la délicieuse Revalentci Arabica Du Barry de Londres, qui reud la parfaite santé des organes de digestion, des nerfs, poumous, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés même, dans les mauvaises digestions (dys pepsies) gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hé- morrhuïdes, glaires, vents, palpitations, diarrhée, gonilement, élourdissomeut, bourdonnement aux oreilles, acidité, pituite, nausées et vomissements; douleurs, aigreurs, crampes et spas mes d'estomac; insomnies, toux, oppression, asthme, brou- chite, phlhisie, (consomption), dartres, éruptions, mélancolie, dépérissomeut; rhumatisme, goutte, lièvre, catarrhes, hystéiie, névralgie, vice du saug, la llueur blauche, les pâles couleurs, hydropisie, manque de fraîcheur, et d'énergie nerveuse. Extraits de 60,000 guérisons. N® 52,061 M. le duo de Pluskow, maréchal de cour, d'une gastrite. - l\® 5o,4»6 M. le oomtc Stuart de Decies, pair d'Augleterre, d'une dyspepsie (gastralgie), avec toutes ses misères nerveuses, spasmes, cram pes, uausées. N® 49>^42 Mme. Marie Joljde 5o ans de coustipatiou, indigestiondes nerfs, asthme, toux, fia tus, spasmes et nausées, N® 36,418 le docteur Miuster, de crampes, spasmes, mauvaise digestion et vomissements journa liers. N° 3i,3u8 M. W. Patching, d'hémorrhoïdes. N® 46,270 M. Robert* d'une cousomptiou pulmonaire, avec toux, vomissemeuts, coustipatiou et surdité de u5 années. N° 46,no M. le docleur-médeciu Martin, d'une gastralgie et inilaliou d'estomac qui le faisait vomir i5 16 fois par jour pendant huit aus. N® 46,218 le colonel Walson, de la goutte, névralgie et r.onslipatiou opiniâtre. N° 18,744: 'e docteur-méd. Sborlaud, d'une hydropisie et coustipatiou. N® 49,422 m. Baldwin, du délabrement le plus complet, paralysie des membres par suite d'excès de jeunesse. »- N® 53,86o Mile. Gallard, rue du Graud Saint-Michel, 17, Paris, d'une phlhisie pulmouaire, après avoir été déclarée iu curable, et qu'elle n'eut que quelques mois vivre. Elle a opéré 60,000 guérisons où tout autre remède avait échoué. MAISON DU BARRY, 12, Bue de l'Emp. reur, Bruxelles. En boites de 112 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 ip kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr 12 kil. 60 fr. Contre bou de poste. Se vend Ypres, chez MM. Frtsou, phartn., Beclwe, pharm., G. Veys, pbarm Mahieu et les premiers Pharmaciens, Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. (Poir aux Annonces.) DÉPÈCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Hambourg, 7 mars. Uue lettre de Copen hague annonce l'organisation d'un corps d'artillerie par les citoyens de la ville. Ce nouveau oorps a été établi pour la défence et le service éventuels des forts qui protègent Copenhague du côté de la mer. Il devra également mettre en état les travaux extérieurs des citadelles qui s'étendent depuis le nord-ouest du Sund jusqu'à Charlotteolunt. Berlin, 7 mars, au soir. La Gazelle de la Croix publie une lettre de Paris annonçant que les négociations relatives fa la conférence sont suspendues. Le cabinet danois a déclaré de rechef an gou vernement français, qu'il n'accepterait ancone négociation sur la base de l'union personnelle. Le Danemark préfère se laisser enlever les duchés par la force et attendre des événements ultérieurs le rétablissement de son autorité. Dans les hauts cercles officiels de Paris, 00 ne croit plus fa la possibilité d'un compromis. Les affaires sont trop embrouillées. (.a France ne peut plus désormais se dispenser d'intervenir dans la question. ANGLETERRE. C'en est fait dn Great-Eastern. On peut, selon tonte apparence, prononcer son oraison funèbre sans craindre d'avoir versé des larmes prématurées. Le géaot des mers, ce colosse, cette folle accumu lation de matière amassée, eutassée, coordonnée, ajustée, liée et chevillée, avec tant de peines, de temps et d'argent, pour l'humiliaiiou définitive de toutes les marines du monde, ce pandéruoninm du génie nautique commence fa se dissoudre et s'en va pièce par pièce en menue poussière, sous les incantations ri a zi I lardes d'un commissaire-priseur. Bientôt il n'en restera pins que la carcasse, qui sera bieo bonne fa rnettie en pièces et fa garder sur chantier pour l'hiver prochain. Sonnons avec le Morning Herald, le premier glas du mastodonte fa jamais regrettable. Vaine ment le journal aoglais essaie-1- il d'égayer par quelques lazzis celte scèce véritablement funèbre. On nous saura gré de supprimer ces plaisanteries glacées qui sont d'un effet sinistre. Il ne faut ici qu'on long sanglot. Voici les faits La vente de tout ce qui appartient au vaisseau fa vapeur le Great-Easlern, et que le shériff* du comté a saisi eo vertu d'un jugement dans l'affaire de Parry, contre la Compagnie du Great-Eastern, s'est terminée le i" mars. Parmi les articles ven dus se trouvait l'élégant service de table inscrit sur le catalogue comme étant de la plus belle porce- laioerichement dorée, faite sur les dessins et sortant de la fabrique de W.-K. Kerr, Binns et C', de Londres, expressément destiné fa l'usage de Sa Majesté. Si l'on considère que le service était incomplet, le prix réalisé a dépassé tout ce qu'oo avait pu attendre. Du reste, tous les articles se sont parfai tement vendus et l'on estime que le prodoit de la veoie s'élèvera environ fa 4,ooo liv. st. Une singu lière passion de posséder quelques débris du gigaa- tesque vaisseau semble s'être emparée du public et, en certains cas, elle l'a entraîné jusqu'à offrir, pour des articles naturellement dépréciés en valeur, des prix extrêmement élevés. Le shériff est encore en possession des objets qui restent bord du vais seau, fa savoir l'ameublemeot et l'outillage des mécaniciens et des bateliers. FRANCE. On parle, dit l'Echo de l'Est, d'une réduction que ne serait pas éloignée d'annoncer l'admiois- Iratioo des houillères royales de Prosse. Celle baisse serait de 5o centimes par tonne et serait occasionnée par l'abaissement des droits de douaoe dont profitent les charbons belges et anglais de puis le décret du 27 jaovier. Un moyen prompt et facile pour fabriquer do beorre, dit la Gazette des Campagnes, est de placer la crème daus un sac de toile ni trop fioe ni trop épaisse; on lie le sac et on le met eo pleine terre daos un trou de 4o fa 5o centimètres de pro- foodeur; od recouvre le trou et 00 laisse la crème peodaot 25 heures; on retire ensuite la crème, qui est fort dure, et 00 la broie avec uo pilou de bois poor faire sortir la beurrée; oo verse dessus un demi-verre d'eau, et le beurre se sépare do petit lait. C'est l'affaire de deux minutes. Si l'on a une très-grande quantité de crème, il faut la laisser en terre plus de vingt-cinq heares. Eo hiver, lorsque la terre est gelée, l'opération peut se faire daDS une cave avec du sable. Ce procédé n'a jamais manqué son effet; daos la Normandie et le Berry, le beorre ne se fait pins autrement, car non-seulement on évite UDe perte de temps, mais eneore la crème rend davantage et le beorre est excellent. Quel ques personnes renferment le sac plein de crème daos no autre sac poor éviter de mettre la terre trop en contact avec le beorre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 3