LA LIBERTÉ
HUIS EN HOF,
CRÉDIT FONCIER
MOIS OTARIE.
MAENB VAN MARIA.
qui avait résisté tout traitement médical. -
N' 5o,416 Mle comte Stuarl de Decies, pair
d'Angleterre, d'une dyspepsie, gastralgieavec
toutes ses misères nerveuses, spasmes, crampes,
nausées. - N* 48,842 Mm° Marie Joly, de 5o
ans de constipation, indigestion, des nerfs,
asthme, loux.fiatus, spasmes et nausées. - N'
57,916 Si j'étais l'Empereur, j'ordonnerais
que tous les soldats affaiblis en fissent usage.
- Chevillon, officier de santé. - MAISON
DU BARRY12, Rue de l'Empereur,
bruxellbs. - En boîtes de 172 kil., 4 fr.;
1 kil.7 fr.; 2 172 kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr.
12 kil., 60 fr. Contre bon de poste. - Se veud a
Y près chez MM. Frysou, Becuwe, G. Peys,
pharmaciens, et Mahieu confiseur, et les pre
miers PharmaciensEpiciers et Confiseurs
dans toutes les villes.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Paris, 24 avril. Des troubles ont éclaté
Tunis. La France et l'Angleterre y ont en.oyé des
forces natales pour protéger les étrangers.
Marseille, 23 avril, au soir. On mande
de Rome, en date du 20, qne le général de Moole-
bello la tète des troupes et de la marine françaises
a pris part la réceptiou qui a été faite l'empe
reur Maximilien a Ci.ita-Vecchia.
Le soir de l'arrivée de l'empereur du Mexique
Rome, une bombe a éclaté auprès des fenêtres du
palais.
Le Pape a éprouve une violente commotion;
plusieurs vitres ont été brisées; toutefois personne
n'a été blessé.
Hambourg, 22 avril. Dans un conseil de
guerre présidé par le roi Guillaume, la cooqcête du
Jutland a été décidée.
Le quartier-général de l'armée a été transporté
de Flensbourg Veile.
FRANCE.
Le couseil municipal d'Avignon a supprimé la
subventiou de 20,000 fr. accordée précédemment
au théâtre de celte ville.
On vient de soumettre <1 l'examen de la
chambre de comoietce de Rouen un produit qui
paraît destioé faire uoe sérieuse concurrence au
coton; il s'agit d'une piaule donnant des filatneus
blaucs comme le cotou, longs comme la soie. Cette
plante s'appelle le Chioa-Grass; elle préseule une
économie de prix de revient de 3o,oo. la Chambre
de commerce a fait un rapport très-favorable.
PRESSE.
Dans la nuit du 17 au 18, des voleurs ont
pénétré par une fenêtre dans le château royal de
Stolzenfels, près de Coblence, et enlevé de la salle
d'armes le sabre offert Napoléon Ier par la ville de
Paris la naissance du roi de Rome et pris par les
Prossiens a Jemmapes, ainsi qu'un sabre de Murât.
La poignée et le fourreau étaient d'or pur et
eorichis de pierreries. Cela seul a tenté les voleurs,
car 00 a déjà retrouvé les lames.
SCHLESWIG-UOLSTEIN.
L'intérêt qui s'attache au grand fait d'armes qui
vient d avoir lieu Duppel, nous engage repro
duire le passage suivant que nous extrayons d'une
corresponce particulière de la Patrie:
Uo télégramme arrivé ce matin six heores au
ministère de la guerre, annonçait que sous le feu
terrible de l'ennemi, qui tirait environ mille coups
par heure, les redoutes 4 et 5 n'étaient plus qu'on
tas de décombres; on les avait évacuées quatre
heures et demie, et l'on attendait l'attaque de
mioute en minute. A six heures et demie, cette
nouvelle m'était communiquée; sept heores
je parlais eu toute hâte avec on officier d'ordon
nance porteur d ordres pour le quartier-général.
Je sois arrivé a Hœrup six heures, ce soir. Le
vacarme de l'artillerie est effroyable; un nuage de
fumée roogeâtre plane sur l'île; des détachements
de soldats blancs de poussière, aux vêlements en
lambeaux, arrivent lenteroeut et se raogent sur la
plage; beaocoup ont la figure entortillée de linges
et les bras en écharpe; la douleur est peinte sur
tous les visages; cependant aucune plainte ne
se fait entendre.
Pendant toute la nuit, l'artillerie ennemie
avait dirigé un feu des plus nourris sur les batte
ries 4 et 5, qui, comme je vous l'ai dit, faisaient
angle rentrant sur la chaussée de Sonder bourg. Au
petit jour, la position n'étant plus tenable, le
général Duplat et le lieutenant-colonel du génie
Drayer, qui se trouvaient dans la batterie 5, se
décidèrent ordonner la retraite.
Les troupes, fort maltraitées, se retirèrent
donc dans les redoutes qui venaient immédiate
ment derrière. Le feu continuait toujours avec
violence; les batteries 3, 6 et 8 répoodaient de
leur mieux, mais bien qu'elles fussent aux trois
quarts démantelées. A dix heures, toute celte par
tie centrale des ouvrages de Duppel n'offrait plus
que l'aspect d'un monceau de terre labourée; la
brèche était faite. A dix heures et demie, un torrent
humaio pénétra par cette brèche: c'étaient les
Prussiens qui donnaient l'assaut. Les Danois qui
leur faisaient face soutinrent le choc et se battirent
comme des lions; le général Duplat essaya même de
reprendre l'offensive; il put arriver jusqu'à la
batterie 5 là, il tomba grièvement blessé et fut
pris.
Le colonel Drayer heureusement peu blessé,
fut également pris en cet instant. Pendant que le
centre devenait ainsi le théâtre d'une lutte acharnée,
corps corps, les ailes de l'armée danoise de garde
aux tranchées évacuaient les batteries et se re
pliaient, défilant vers les ponts. Cette retraite des
ailes se fit en bon ordre, les ponts purent être fran
chis sans trop de malheurs; le ceotre combattait
toujours, les masses d'assaillants succédaient aux
masses, les batteries s'emplissaient d'ennemis, mais
ceux-là furent massacrés. Le Dannebrog au sud,
le Rolf- Krake au nord avaient pris position dans
le caual et tiraient bout portant et mitraille;
vous savez ce qu'on appelle la mitraille noire, des
grappes de biscaiëns mélangées de grenades. C'était
comme une pluie de fer rongé qui tombait sur les
Prossiens. Ceci arrêta leur élan; les troupes danoi
ses pureut passer. A trois heures, le drapeau prus
sien flottait au sommet des ouvrages de Duppel sur
les ruines du moulin; trois on quart, les pionniers
danois coupaient les ponts.
Toute l'armée danoise est maintenant dans
l'île, le canal seul la sépare des Prussiens; mais le
canal est sillonné par le Rolf Krake, et le Danne
brog en protégel'entrée. A peine les pontsétaieut-
ils coupées qu'une terrible caoonuade s'est engagée
entre les batteries de l'île et l'artillerie de compagne
que les Prossieos avaient déjà mises en batterie sur
le rivage. Kirche batterie, ou batterie de l'église,
située en avant du cimetière, Sonderbourg,
au moment où je vous écris, tire toute volée; le
Reinhave l'imite. Ça me rappelle Sébastopol les
jours où l'on s'échauffait un peu. Je ne puis vous
dire eucore le chiffre des pertes de notre côté; elles
doivent être considérables, eo officiers surtout. Le
capitaine me disait que la plupart de ses camarades,
an moment où ils auraient dù passer le pont,
avaient été pris d'une sorte de rage, et que,
désobéissant pour la première fois aux ordres don
nés, ils s'étaient précipités vers le centre et s'y
étaient fait tuer. Les pertes des Prussiens doivent
être énormes.
O J'EN H ARE VERROOP1NG
VAN EEN
TE DICKEBUSCH,
met gkwin van \jî 0/0 voor instelpremie.
EEN1GEN KOOP.
Een HUIS met twee aren 94 centiaren
Grcmd en Hovenierhof daer raedegaende,
gelegen te Dickebuscb, en bekend op 't ka-
daster S' 13, N" 415 en 416, paler.de oost
en noord aen land van d'heer Ludovicus
Huyghebaert, t'Y'pér, zuid aen den steen-
weg van Yper naer hel Allebasl en west
aen zaeiland der weduwe Vandermeersch.
De hagen rond dezen liof, hier mede.
Gebniikt door de medegeregtigden
Pieler Caura en Leopoldus Thant, met regt
toi 1" December aenstaendemils vyf
franken te maende, boven de belastingen.
ZITDAGEN
INSTEL, Maendag 9" Mei ,ar.
En OVERSLAG, Maendag 25'° Mei ,80*;
ter herberg genaemd la Belle Vue (Bisquons
Tout), ter plaels van Dickebuscb telkens
ten vier uren precies namiddag
De Toewyzing zal gesebieden, ten over-
staen van den bevoegden heer Vredereg-
ter, ingevolge de wel van 12'° juny 1816,
voor den Notaris 1££ZZZ32?S Recollet-
tenstraet, Nr 22, te Yper.
THE INTERNATIONAL LAND CREDIT COMPANY
(LIMITED.
o-i
SOCIÉTÉ
DE
INTERNATIONAL
A RESPONSABIEITÉ LIMITÉE.
w
L'Administration a l'honneur d'informer
MM. les porteurs de Lettres de Gage de
l'ancienne Banque Hypothécaire Belge
que le semestre d'intérêts de leurs titres,
échéant au 1er Mai 1864, est payable soit
la Caisse de la Société, rue Royale, n° 28,
Bruxelles, soit chez ses Agents en pro
vince.
EN VENTE CIIE/. LAMltlN-LAMRIN,
rue de lille, 10, ypres.
DE L'ESPRIT HUMAIN
DANS LA FOI CATHOLIQUE
JJar If tî. y. iflnttgiton,
DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS.
Cette combinaison nouvelle, basée sur
des principes non connus des mé
decins anciens, remplit avec un'bon
heur remarquable toutes les conditions
du problème de la médication purga
tive. a l'opposé des autres purgatifs,
celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est
pris avec de très bons aliments et des
boissons fortifiantes. Il ne manque pas
son effet, comme cela arrive souvent
l'eau de Sedlitz et d'autres purga
tifs. La dose est faeile régler selon l'âge ou la force des in
dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé
bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour sa
purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieur selon
ses occupations habituelles. La fatigue de la nurgalian étant
complètement annulée par l'effet de la bonne alimention pres
crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que
cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moven,
ne rencontrent pins de malades hésitant se.purger, sous pre-1
texte de mauvais goût, ou par la crainte de s'affaiblir La Ion-,
gueur du traitement n'est plus nn obstacle, et lorsque le mat
exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite on
n'est plus retenu par la crainte d'être oblige de renoncer avant
la nu. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand
il s agit de maladies sérieuses, telles que tumeurs,engorgements,
affections cutanees, catarrhes et bien d'autres maux réputés in-
c arables, mais qui cèdent une pnrgation régulière et long
temps réitérée. Voir le Manuel de la me,d{calion purgative du
docteur Dehaut, volume de 264 pages, dJnné gratuitement.
Paris, pharmacie du Dr Debaut, et dans toutes les bonnes
pharmacies de l'Europe. 5 fr. et 2 fr. 50 cent.
Déposé la Pharmacie de Fni'NOl-Vli oiTBITE;
rue de Dixmude, 35, Ypres.