Drsons'Ie nel et clair, ces roueries ne seraient que méprisables et odieuses, si elles n'étaient de nature pouvoir entraî ner pour le pays des événements inatten dus et graves. Nous ne voudrions pas énoncer certaines appréhensions que les 'circonstances nous inspirent. Notre confiance en la sagesse du Roi est sans bornes et nous avons la conviction que celte sagesse ne se laissera point fourvoyer par un ministère de sir Van Maanen. Des bruits inexacts, trop graves pour n'être pas rectifiés, circulent dans le public au sujet des négociations qui ont cté indi rectement reprises cette semaine entre la Couronne et M. Dechamps pour la forma tion d'un cabinet parlementaire. On dit tort que M. Dechamps et ses amis n'ont consenti aucune des concessions qui leur élaieul demandées, en échange de celles qui leur étaient faites quant la pacification d'Anvers et la nomination des échevins par le conseil communal. La vérité est qu'ils ont adhéré des modifica tions assez importantes relativement au mode d'examen de la question anversoise et au choix du bourgmestre par le pouvoir central. Nous n'hésitons pas déclarer, pour notre compte, que leur modération a été portée l'extrême limite de leurs engagements envers la droite, et qu'il leur était impossiblede faire un pas de plus sans perdre l'appui nécessaire de la majorité de leurs adhérents. On dit, tort également, que la rupture de jeudi dernier a été InotiVée-pàr leurs dispositions menaçantes envers quelques administrateurs de haut parage. Cette al légation nous paraît au moins invraisem blable, car les intentions du cabinet- Dechamps étaient si conciliantes que l'opi nion publique aurait certainement ap prouvé les mesures de rigueur qui lui auraient été arrachées. Enfin, on dit, toujours erronément, que trois des collègues éventuels de M. De- champs se retireraient de la combinaison. Nous croyons pouvoir affirmer que l'eu- tente la plus intime n'a pas cessé de régner entre tous ces honorables membres de l'opposition, et que les rangs de celle-ci n'ont pas été menacés un seul instant d'une scission quelconque. De tous les bruits que nous recueillons, le plus vraisemblable et le plus grave est celui d'après lequel la rupture aurait eu lieu sur la réforme communale, dont le point essentiel était l'abaisement du cens électoral. Si cette allégation se vérifie, nous féliciterons hautement nos amis d'avoir insisté, avec un désintéressement égal leur fermeté, sur une réforme dictée par les vœux et les besoins du pays. En somme, ce n'est pas la droite, ni M. Dechamps et ses amis qui se sont ravisés, puisqu'ils ne se sont pas écartés de la ligne de conduite tracée par le programme du 28 avril; ce sont les ministres démission naires qui se sont ravisés et qui semblent vouloir garder définitivement leurs porte feuilles afin d'empêcher la formation d'un cabinet d'affaires ou d'un cabinet réfor miste. Un cabinet d'affaires les effaçait, un cabinet réformiste les écrasait. Ils ont atteint leur but; eux désormais toute la responsabilité de la situation qu'ils ont si tristement créée. (La Paix.) Canton de Passchendaele. MM. De Meuienaere, membre sortant. Van Eecke, Servais, brasseur. Canton de Poperinghe. M. Devos-Vandenbussche. Canton de liousbrugge, MM. Visart. Peel-Carton. Canton de Wervicq. M. Verhaeghe Vanelslande. Le jour de la Pentecôte vers fi 1/2 h. de 4'après-midi ân terrible incendie a con- summé sur la placede Brielen six maisons. Le feu paraît avoir été mis au magasin de lin de M. Verheylewegen, la Cour de Commerce par l'imprudence d'une petite .fille jouant avec des allumettes. Le feu s'est répandu avec une célérité étonnante. A peine s'était-on aperçu de l'incendie que les six maisons étaient en feu. Les secours ont été fort lents s'orga niser. Il n'y aVaillà personne pour prendre la direction. On nous cite M. Julien Froi dure comme ayant travailléel fait travailler avec beaucoup d'entente et de résolution. Les troupes et nos pompiers sont accou rus aussitôt que la nouvelle a été connue Ypres. Il ne restait plus qu'à sauver les habitations contigues. On a réussi grâce aux plus louables efforts empêcher de nouvelles dévastations. On frémit en songeant qu'un peu de vent eût pu occasionner l'incendie de tout le village des mèches de lin enflammé eussent semé partout un feu persistant et presque inextinguible. Nos Pompiers n'ont pu rentrer en ville que le lendemain vers 8 b. du matin. La plupart des meubles sont brûlés dans les habitations. La peite de lin est très- considérable, mais la marchandise était assurée. Tout le mondes'apitoie particulièrement sur le sort du boulanger de Smyler, père de douze enfants. Il avait chez lui une très-forte provision de blé, elle est devenue entièrement la proie des flammes. C'est une famille complètement ruinée si la générosité publique n'intervient pas. Une liste de souscription est déposée an bureau de cette feuille. Nous savons que pour pareillebonne œuvreon peutcompter sur le large concours de nos concitoyens. nKl'ir. Il r.S TÉI.ÉGR A l'Il IQUES. LISTE DES CANDIDATS POUR LE CONSEIL PROVINCIAL. MM. les officiers de la garde civique de celle ville, se sout re'unis hier soir sous la présidence de leur coiumandaot intérimaire, pour procéder l'éleciion définitive d'un major-coniuiaudant. M. le chevalier Auguste HjudeiicL a téuni tous les suffrages et a été eu cooséqueuce nouimé tuajor- commandaut de la garde civique active de la ville d'Ypres. Le nouveau titulaire a reçu les félicitations d'usage et une sérénade lui a été douuée par la musique des Sapeuts-Poiupiers. •I*: -rf— Noos lisons, dans un journal d'Ostende, que M. le ministre des affaires étrangères, forcé de se rendre aux réclamations d'Ostende, vient de don ner des ordres l'administration de la marine pour faire mettre uu terme aux empiétements des pê cheurs aDglais, qui viennent depuis quelques temps pêcher la crevette dans notre mer territoriale. Hier vers 5 heuies de l'après-midi, tin incendie s'esl déclaré dans l'érable b porcs d'une ferme appartenant aux hospices d'Ypres, occupée par Bossaerl, situé pies du cabaiêl les Trois Moulina, près de la ville. I.e guel de la tour de Sainl Mai lin a sonné la cloche d'alarme. Les troupes et les Pompiers se sout portés en toute hâte sur le lieu du sinistre, et l'oit a pu se rendre maître du feu. Aujourd'hui, veis il heures du matin, le tocsin s'esl fait «nteudre de nouveau, l/éléweitl destruc teur mal éteint la veille s'était communiqué l'étable vaches, conligtie l'étable a porcs, et menaçait de réduire en cendres l'habitation du fermier qui touche aux étables, le feu avait presque cnusnmé cette étalée avant que les secours eussent pu arriver. Un groupe de Pompiers, officier» en tête, s'est lancé, avec deux pompes, sur In théâtre de l'inceodie. C'était temps, l'habitation du fermier courait grand tisque de devenir la proie des (lam ines, Grâce s de louable efforts, le feu a été concen tré et les bâtiments adjacents préservés; on parle d'un cheval renfermé dans l'étable et qui grâce h sou instinct rie conservation eu parvenu a force d'efforts, se sauver du danger qui le menaçait. nomination ecclésiastique. M. Desrne.lt, vicaire 'a Gulleghem, est nomme' cuté Kern mel. paris, 12 maiau soir, On lit dans le Moniteur, du soir N s' L'adhésion des plénipotentiaires danois b la levée du blocus a amené une crise ministérielle Copenhague. HCiLtnr: Le problème de se guérir sans médicaments a été parfaitement résolu par timportante dé couverte de MM. Barry et Livingstone, de la Revaleota Arabica Du Barry pour déjeuner, qui économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes. Voici un petit extrait de 60,000 gué- risons parfaites.- N' 52,o84, M. le duc de Pluskow, maréchal de cour de Saxe d'une gastrite. - N° 5o,4i6, M. le comte Sluarl de Decies, pair d Angleterred'une dyspepsie [gastralgie), avec toutes les misères nerveuses, spasmes, crampes, nausées, douleurs la poi trine et entre les épaules. a 62,476.- S1' Romaine des Iles {Saône et Loire), ce 5o Décembre 1862. MonsieurDieu soit beniLa Revaleota Arabica Du tiatry a mis fin a mes 1 u ans de souffrances pour m*accor der de nouveau le précieux trésor de la santé. - J. Jomparel, Curé. a* 47,121 .- a/"' E. Jacobs, de quinze ans de souffrances horribles des nerfs, indigestions, éruptionshystérie, mélancolie. - N' 48,3 14. M E. Yeoman, de 10 ans de gastrite et toutes les horreurs d une irritabilité nerveuse. - a* 49,842, Mm° Marie Jo/y, de cinquante ans de constipation, indigestion, des nerfs, asthme, toux,flatus, spasmes et nausées. - N' 56,211. M. le capitaine Allen, de la marine royale, sa fille d'épilepsie. - MAISON DU BARR Y. 12, rue de l'empereur, bruxelles. - En boîtes de 172 kilo., 4 fr1 kil., 7 fr.; 2 172 hil., 16 fr.6 kil., 32 fr.; 12 hil.60 fr. Contre bon de poste. - Se vend a Ypres chez MM. Frysou, Becuwe, G. Veys, pharmaciens, Mahieu, con fiseur et les premiers PharmaciensEpiciers et Confiseurs dans toutes les villes. (5)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2