MAEIGRAZEN
ÉTAT-CIVIL D'YPKES,
ANGLETERRE.
FRANCE.
ITALIE.
Naissances 10. Sexe masc. 6, idem fém. 4.
Op Woensdag 6,D July 1864, ten 3 uren
namiddag, ter herberg de Zwaen, bewoond
door de kinderen Markey, ter dorpplaets
van Stavele, zal verkocht worden de na-
schreven MAEIGRAZEN
En B. Die van M. Debie, burgemeester
te Oostcamp, bestaende in l'de 6 gemeten
en 2# de 4 gemeten, beide op Beveren.
Voor den ontbloot van dit jaer, in koo
pen verdeeld en komptant te betalen in
handen van den Notaris CAPELLE, te
te Walou.
de ses jours ne fut qu'uue suite noo interrompue
de bienfaits.
Tout le monde a pu admirer l'élégance, la grâce
et la beauté de la princesse de Galles, aux fêtes de
Cambridge j mais ce qui distingue la princesse, c'est
nue qualité la plus attrayante de toutes, une
charmante simplicité.
Cette qoalité contraste avec le défaut opposé qui
ne manque pas aux dames de la suite de la prin
cesse Alexandra. A côté de ces manières guindées
qui sont l'exagération du bon ton la délicieuse
spontanéité de la jeune princesse ressort d'autant
plus et enchante tous ceux qui ont l'insigne hon
neur de lui parler.
Un jeune étudiant de Cambridge a voulu renou
veler vis-b-vis de la princesse la galanterie de
Raleigh, qui jeta son manteao afin que la Reine
Élisabeth pût passer sans salir ses chaussures. L'au
tre jour çoolez qu'il faisait sec) la princesse visita
King's; il s'agissait de passer un sentier; vite notre
étudiant se dépouille de sa toge d'université et la
dépose a terre.
La ptiocesse fut grandement étoouée; on lui
expliqua cet acte chevaleresque (seconde édition),
et c'était plaisir que de voir la princesse remercier
l'heureux propriétaire de la loge, et soulever en
même temps on peu sa robe pour montrer b l'étu
diant qu'elle mettait le pied sur la pourpre de
la toge de u la Trinité.
Quant au jeune homme, il est depuis ce temps
le plus heurecx de tous les mortels.
Les nouvelles de Fontainebleau rectifient au
jourd'hui sur quelques points des détails ao sojet
d'un accident arrivé l'Empereur. Ce n'est point
en s'exeiçant pagayer que l'Empereur est tom
bé l'eau. On raconte qoe Sa Majesté avait vooln
essayer uue espèce de patios en liège, invention
nouvelle au moyen de laquelle on glisserait sur
l'eau comme on glisse sur la glace avec des patins
en acier. Comme bien vous pensez l'Emperenr
n'eût pas plus tôt posé le pied sur l'élément liqui
de, en essayant de se diriger avec une sorte de
rame, qu'il enfonça comme autrefois saint Pierre
lorsqu'il manqua de foi sur le lac de Génézaretb.
Dans la crainte d'un accidenton domestique se
tenait b proximité sur une barque. Voyant plonger
son maître, il fit aussitôt force de rames pour voler
k son secours, et dans sa précipitation beurta même
assez violemment l'Empeteor, qu'il ramena saio et
sauf sur le bord. L'Empereur était très-pâle, et il
dit simplement Je ne croyais pas l'eau si froide.
On s'empressa de le changer et de le faire sécher,
et l'on espère que cet accideot n'aura pas d'autres
suites.
Cet événement, conou b la Bourse, a beaucoup
occopé le public, et n'a pas été sans influence sur
le cours.
On se demande si l'inventeur de cette nouvelle
espèce de patins sera nommé fournisseur de Sa
Majesté, ou seulement breveté sans garantie du
gouvernement.
Le public accueille avec empressement les
anecdotes relatives k Meyerbeer. En voici une, dit
le Paye, qui se rapporte au Pardon de Ploèrmel:
Oo sait qu'à l'un des moments les plus drama
tiques de l'œuvre, le tonnerre se fait eotendre avec
une saisissante réalité. Aux répétitions, le tonnerre
de l'Opéra-Comique ne satisfaisait point Meyer
beer, et b chaque audition sa préoccupation était
évidente. Je ne sois pas content de votre tonner
re a répétait-il k M. Nestor Roqueplan alors
directeur de l'Opéra-Comique.
Ce besoio de tonnerre devint une idée fixe.
Meyerbeer errait çb et lb, interrogeant toos les
bruits, analysant les divers roolements de voiture,
lorsqu'il trouva enfin un beau matin ce qu'il cher
chait, devant une maison en démolitioo, au coin
de la rue do Faubourg-Montmartre. Il se trans
porta en toote hâte b l'Opéra Comique.
Il me faut, s'écria-t-ilun long toyau en
planches et des gravois.
On confectionna immédiatement les objets de
mandés, et l'expérience commença.
Ce n'est pas encore cela, dit Meyerbeer, le
bruit est trop sec! Il me semble qu'on objet en
plomb remplirait mieux le bot.
M. Roqoeplao fit lancer on vieil encrier.
Parfait! exclama le maestro. Eh bien, mon
cher Nestor, procurez-vous one centaine de bis—
caïens.
Impossible!
Comment, impossible?
Impossible! il faut une autorisation.
C'est bien, répliqua Meyerbeer, je m'en
charge.
Et il écrivit k ce sojet au maréchal Vaillant,
ministre de la guerre. Le maréchal prit gaiement
la chose et fit répondre b Meyerbeer que l'arsenal
de Vincennes était b sa disposition.
A partir de ce moment, les machinistes, sous les
oreilles du maestro, commencèrent de sérieuses
études sur l'art d'imiter le tonnerre en lançant des
biscaïeus dans un canal de bois.
Mm* La Pommerais a reçu vendredi la visite
de M. l'abbé Crozes, le digne et saint aomônier de
La Roquette. L'entrevue a été déchirante. La mal
heureuse veuve a chargé le vénérable ecclésiasti
que de lui choisir une maison religieuse où elle
pourrait achever son existence si cruellement
éprouvée.
Oo trouve dans une lettre particulière venant
d'Alger ces quelques mots sur les derniets moments
du maréchal Pélissier
Le maréchal Pélissier, doc de Malakoff, vient
de rendre son âme k Dieu. II s'est entouré de toos
les secours spirituels et est mort dans les sentiments
qo'iospire une foi profonde jointe k l'éoergie d'un
caractère héroïque.
C'est Mgr. l'évêque d'Alger qui lui a prodigué
toutes les consolations de la religion et qni loi a
donné de sa main les derniers sacrements.
v Sa glorieuse épée de MalakofT, d'après les in
tentions formelles du maiéchal, doit être déposée
dans la chapelle de Notre-Dame d'Afriqoe. Ce
nouvel hommage tombant de si haut, vient s'ajou
ter aux gloires dece pèlerinage naissant, au moment
où une circulaire de S. Ex. M. le ministre de la
guerre fait un appel k tonte l'armée en faveur de
cette œuvreet où les listes de souscription se
convrent de signatures de nos braves soldats.
Sous ce titre le Chapeau du ministre
protestantle New-York raconte l'anecdote sui
vante
Une assemblée de fidèles avait en lieu et le
ministre qui avait formulé on appel k la charité fit
circuler k la ronde son chapeau pour recevoir les
offrandes.
Le chapeau qui avait fait le tonr du temple
revint au ministre, qui n'y trouva pas uue obole. 11
le vida alors sur la table pour faire voir qu'il ne
contenait rien, et il s'écria avec ferveur
Merci, mon Dieu! de ce que mon chapeau me
soit revenu après avoir passé par les mains d'one
a pareille assemblée!
Sous ce litre La Liberté et les Gendarmes
YArmonia publie ce qui suit
Le nombre des gendarmes croît k mesure que
croît cette chose qu'on appelle de nos jours
liberté. Aiosi,
la France a 1 gendarme sur i,54o habitants;
l'Espagne 1 i,36o
l'Italie 1 a 760
tandis que l'Autriche n'en a que 1 sur 5,55o habi
tants. En sorte qoe la France, foyer de la liberté
européenne, possède plus do double de gendarmes
qoe l'Autriche; l'Espagne en compte le triple, et
l'Italie, dont le gouvernement s'appuie sur
[amour des populations en a qoatre fois et
demie davantage.
A Guardistallo, près de Volterne (Toscane),
le 33 mai, la foudre frappa une paysanne, Palmyre
Gennariâgée de 30 ans, pendant qu'elle causait
avec son mari, et la tua roide en laissant toutefois
son mari sain et sauf.
A Rapolano (Sienne, Toscane), le s4 mai, la
foudre frappait une autre paysanne, Margoerite
Mignati, au moment où elle avait ao sein soo en
fant; la mère mourot sur le coup saos que sou
enfant eût aucun mal.
DU JUIN AU 10 INCLUS.
Mariages. Allaer, Juvenal, cordonnier, et
Ryckebuscb, Marie, sans profession. Vaude-
wiele, Bruno, joornalier, et Vauoverbeke, Marie,
domestique.
Décès. Harre, Pierre, 33 ans, journalier,
époux de Norberte Lugghe, rue de Menio.
Larousse, Colette, 74 ans, dentellière, époose
d'Augustin Fagel, rue ao Beurre. Bruynsteeo,
Pierre, 78 ans, sans profession, veuf d'Isabelle
Pertry, rue de Dixmude. Diegerick, Alfred, 31
ans, étudiant, célibataire, Cloître S'-Martio.
Seminet, Théophile, 53 ans, peiotre, veuf, (décédé
b Péra lez-Coostantinople, le 7 mai i864.)
Jaspar, Marie, g3 ans, sans profession, veove de
Jean de Vassal Dumarrais, rue au Beurre.
Enfants au-dessous de 7 ans 5. - Sexe
mas. 4, sexe fém. 1.
réclame n° 9.
Les gastrites, gastralgies, toux, consomption, dépérissement
pour lesquels la médecine u'oifre aucun remède efficace, sont
parfaitement guéris par la délicieuse Revalenla Arabica Du
Barry, de Loudres. La Chapelle, Paris, i" décembre 1864.
Monsieur, Pendant huit mois, j'avais des vomissemeuts
journaliers et des coliques hurrildes, mauvaises digestions,
insomnies; j'ai dépensé neuf cents francs en médecines, et,
loin d'y trouver des soulagements, je dépérissais vue d'œil,
ayant perdu 4° livres de chair; sans espoir de guérison; je
commençait il y a huit jours prendre la Hevalenta Arabica.
Dès les premiers repas de cette délicieuse farine de sauté, les
vomissemeuts et coliques cessèrent, le sommeil revint et ma
digestion se fait maintenant ma plus grande satisfaction. --
FRANÇOIS SILVAlN. - MAISON DU BARRY, ia, aie ne
l'Eufereur, Bruxelles. En boites de ip lit., 4 fr., 1 kil.
7 fr.; a ip kil., 16 fr.; 6 kil 3a fr.; 1a kil., 60 fr. Contre
bon de poste. Se vend ïpres chez MM. Frysou, Becuwe,
G. Veys, pharmaciens, Mahieu, ooufiseur, et les premiers
Pharmaciens, Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. (9)
OPENBARE VERKOOPING
van
AL FYN PEERDENHOOI,
TE STAVELE.
A. Degene van M. baron Pyckb de
Peteghem, bestaende in 16 gemeten op
Beveren, 28 gemeten op Stavele, en de
Torrelle, ook op Stavele; eene nieuwe
verdeeling der koopen gedaen zynde rust
het plan derzelve ter voormelde herbere
Markey.