Y PRES. GARDE CIVIQUE^D'YPRES. ASSOCIATION Réunion générale Samedi 6 Août 1864, 2 l\i heures de relevée, la grande salle du Saint-Laurentt rue des Chiens, Ypres. AVIS. a propos de décorations et du faible que nous aauns tous pour ce que les républicains ap pelaient les horheis de la vanitéet dont ils se plaisaient pourtant k se pavoiser eo 1848, le chro niqueur de l'Europe cite le mot suivant de Mira beau d'hui. Elle se développe avec trop de rëgularitéel d'énergie, pour que son avenir puisse inspirer encore la moindre inquié tude. Ceux qui se sont obstinément refusés compter avec des opposants isolés seront forcément obligés de compter avec des sociétés nombreuses et compactes. Il y a un an, l'action des conservateurs de l'arrondissement d'Ypres n'avait ni unité, ni ensemble; ils travaillaient avec zèle, mais la débandade; et cependant les deux candidats libéraux n'ont triomphé qu'avec un nombre de voix beaucoup moindre que celui qu'ils avaient réuni aux précédentes élections: leur popularité était déjà en baisse. Or, aujourd'hui que nous sommes asso ciés, que nous disposons de beaucoup plus de moyens d'influence, que nos ressources et nos forces sont mieux disposées et mieux combinées, aujourd'hui que, depuis un an, nosadversaires ont accumulé contre eux méines de nouveaux griefs, et ont encouru une complète désaffection; que n'ont ils pas craindre, et que n'avons- nous pas espérer? Examinez froidement lasitualion,et vous serez convaincus que de la bonne volonté et du courage, suffiront pour faire suc comber les trois candidats doctrinaires et triompher les trois candidats modérés. Le parti libéral doctrinaire ferait très- bon marché de son candidat inévitable, le notaire Vanden Boogaerde; il le subit faute de mieuxet le laisserait en route au moindre accident II y a plus, M. de Klori- soone, l'homme aux portes dérobées, serait sacrifié, s'il le fallait, pour sauver le minis tre de l'intérieur. Quant ce dernier, il ne s'agit donc plus de sauver et d'entraîner les autres, accrochés aux pans de son habit, il s'agit de se sauver lui-même. Ils en sont là. Et vous n'auriez pas de confiance! La partie est engagée. Il s'agit de choisir entre un ministère despotique, anti reli gieux, anti libéral, et un ministère équita ble respectant les libertés religieuses et politiques; entre le ministère Frère et le ministère Dechamps. Voulez vous renverser un ministère qui porte atteinte aux libertés provinciales et communales; qui confisque les bourses d'étude; qui entrave les manifestations de la charité; qui maintient la loterie mili taire; qui ne diminue pas les impôts quand les receltes augmentent; qui dépense des millions pour diviser et affaiblir le pays; voulez vous renverser un ministère de six Van Maenen? Votez pour les trois candidats conser vateurs de l'arrondissement d'Ypres, et vous aurez bien mérité du Pays. CONSTITUTIONNELLE CONSERVATRICE. a Faute d'espace il nous a été impossible d'exprimer dans notre n* de samedi der- ■ier la vive satisfaction qu'a fait éprouver i tous les bons habitants de notre ville, la brillante illumination par laquelle la géné- reùse paroisse de S'-Jacques a clôturée la réception si digne qu'elle avait faite son nouveau pasteur Les rues que le vénéra ble curé avait traversées le matin même pour prendre possession de sa nouvelle église, étaient transformées dès 8 h. t/a en véritable paradis des milliers de lampes, de toutes les couleurs, suspendues en guir landes aux sapins qui bordaient les rues, répandaient sur elles la clarté du plus beau jour et pro eltaient leurs lueurs jusque sur le faîle des maisons. Pas un habitant qui ne s'était fait un plaisir de décorer la face de sa maison d'un riche luminaire. Nous n'en doutons pas, celte réjouissance par laquelle la ville d'Ypres aime tant manifester ses sentiments de sympathie, avait ici une signification bien prononcée les paroissiens de S'-Jacques ont eu cœur de prouver M. le curé que s'ils ont perdu dans la personne de M. le chanoine Boone, un curé qui les avait conduits et éclairés avec sagesse dans les voies de l)ieu, ils étaient sûrs de retrouver dans la personne de leur nouveau pasteur, cette lampe un moment éteinte, mais dont les feux se rallumeraient l'ardeur de son zèle apostolique. Honneur aux généreux paroissiens de S'Jacques, honneur la commission intelligente et dévouée qui a organisée la fêle. Le tir la cible fixé par le commandant- intérimaire au Lundi 8 Août 1864, est remis au Lundi 22 du même mois. FRANCE. La aille de Saint-Malo a été autorisée par uo décret impérial aéleaer une statue k Chàteaubriand, qui naquit, dans l'enceinte de ses aieux remparts, le 4 septembre 1768. La commission municipale, chargée sous la présidence de M. Rnuxin, maire, de préparer les moyens d'ériger ce mouumeot k l'auteur du Génie du Christianisme, fait un appel k toutes les sympathies, «afin, dit elle, que de tous les points des horizoos politiques et intellectuels elles se rencontrent autour de celle mémoire. Il ne s'agit pas d'uo hommage local k rendre par une aille k une réputation dont elle s'arroge l'héritage. Par son influence sur les lettres sur les opinions, sur les itlées contemporaines. Chateaubriand appar tient k la France eutière; c'est la France qui doit être conaiée k dresser sa statue aux lieux où sa tombe s'élève k quelques pas de son berceau, a En sortant de la fameuse séance où la uoblesse elle- même avait brûlé ses parchemins sur l'autel de la patrie, M. le comte Riquetti de Mirabeau, fort échauffé, rentra chex lui et demaoda un bain; comme son domestique lui tirait ses chausses, il était encore tout transporté: Vois-tu Jean, «ois- tu, disait-il, un monde nouveau a commencé cette ouit. Pins de ces vaines distinctions, plus de ces titres offensants pour la dignité humaine, plus de seigneurs, plus de marquis, rien qoe des hommes. Moi même, tel que to me vois, je ne suis plus que Mirabeau! Il entra dans son bain, et Jean, qui le soutenait, loi dit doocemeot M. Mirabeau, voilk la serviette. A ces mots, il se retourna, prit Jean par lescheveux, et loi plongeant la tête dans l'eau Qu'est-ce k dire, faqoio! s'écria-1-il; j'espère bien que je serai toujours, pour toi, M. le comte, a C'est, je crois, depois ce temps-lk qu'on dit laver la tète k qoelqu'un, pour dire l'admonester, le corriger vivement, h ALLEMAGNE. Une lettre de Bade raconte quesur les réclamations de beaucoup de visiteurs hoDoètes, l'autorité locale, aidée de la police, s'était occupée de moraliser on peu la salle des jeux, en en inter. disant l'accès k une foule de dames du demi monde qui s'en montraient les hôtes les plos assidus. Mais cette détermination n'était pas plutôt prise, qae l'on vit les habitués déserter la salle peu k peu i peine si quelques rares et honoêtes joueurs erraient encore comme des ombres autour de la roulette et des tables du trente et quarante, et les recettes bais sèrent k l'avenant. Alors, effrayés de celte solittade et de cette baisse subite, M. Bénazet, l'habile direc teur des jeux, ainsi que tous les restaurateurs, cafeîiets, maîtres d'hôtel, etc., réclamèrent h leur tour, et il fallut revenir sur les mesures prises, de sorte que les Daines aux Camélias et les Cléopâtres étalent désormais comme auparavant dans la salle leuis toilettes tapageuses et leurs crinolines impos sibles, et la foule des joueurs est retenue papillon ner autour d'elles et y laisser ses plumes. CHINE. Noos avons sous les yeux, dit on journal français, un document officiel émanant des autorités anglsi. ses k Sbang H->ï, et constatant le développement des affaires dans cette ville. Elle n'existait pas, il y a quelques années, an point de vue du commerce européen; aujourd'hui, elle occupe sa place parmi les première* cités mercantiles du monde. La valeur des objets importés en 1 863 s'est élevée k liv. st. 29 709,000 (743 millions de fr.j. Les marchan dises de tout genre figuieni dans ce total pour liv. st. 19,603 000; l'opium, pour liv. st. 6,434,000 le numéraire pour liv. st. 3,671,000. li faut re- maïquer que ce chiffie ne leprésente que les im portations par bàiimems étrangers, et qu'un peut estimer k 10 00 12 millions sterling l'importance des arrivages par navires chinois k leur égard il n'existe pas de relevés authentiques et minutieux. Shang Haï aurait donc reçu en un an pour près d'un milliard de francs d'objets divers; et il est essentiel de faire observer que la guerre civile qni désole les plus belles provinces de la Chine, et précisément celles qui sont k peu de diifaoce de Sbang Haï, exercent nne influence des plos fâcheu ses sur l'activité des échanges. Si ce fléau dispa raissait, on ne saurait prévoir jusqu'à quel point se développerait le commerce dans ce port de l'ex trême Orient. RÉCLAME M° 5. La Revalenta Arabica Du Barry délicieux ali ment réparateur,a opéré 60 ooo guérisons sans médecine et sans purger. Elle économise mille fois son prix en d'autres remèdes, rendant la parfaite santé des organes de digestion, des nerfspoumonsfoie et membrane mugueuse, aux plus épuisés même, dans les mauvaises ou laborieuse* digestions dyspepsiesgastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémor- rhoïdes, glaires, vents, palpitations, diarrhée, gonflement étourdis se mentbourdonnement aux oreilles, acidité, pituite, nausées et vomis sements même en grossesse, douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac, insomnies, toux, oppression, asthme, bronchite, phthisie (con somption), dartres, éruptions, mélancolie, dé périssement, rhumatisme, goutte, fièvre, catar rhes. hystérie, névralgie, vice du sang, la flueur blanche, les paies couleurs, hydropisie, manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse. Extrutsdf.6o ooo guérisons. - N* 52 081 .- M. le duc de Pluskow, maréchal de cour, d'une gastrite. - A* 58.6o4 .- M Dedé. s 3rue Duvivier, Paris, d'une maladie inflammatoire qui avait résisté tout traitement médical. - TV* 5o 416 M. le comte Stuart de Decies, pair d Angleterre, d une dyspepsie, gastralgieavec toutes ses misères nerveuses, spasmes, crampes, nausées. - Nm 48.842 .- Mm° Marie Joly, de 5o ans de constipationindigestiondes nerfs, asthme, touxflatus, spasmes et nausées. N* 57.916: a Si j étais l'Empereur, j'ordonnerais que tous les soldats affaiblis en fissent usage. - Chevil/on, officier de santé. - MAISON DU BARRY, 12, Rue de l'Emferbur, Bruxelles. - En boîtes de 172 bil., 4 fr.; 1 Ai'/., 7 fr.; 3 t/2 hil., 16 fr.; 6 kit., 32 fr.; 12 Ai/., 60 fr. Contre bon de poste. - Se «end h Ypres chex MM. Frysou, Becuwe, G. feys, pharmaciens, et Mahieuconfiseur, et les pre miers Pharmaciens, Epiciers et Confiseurs I dans toutes les vilUs, 4

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2