CHALES CACHEMIRES ses bandes forcenées Rome ou la mort! et blessé pour le reste de sa vie pendant sa marche sur Home. Mais voici maintenant Turirt. depuis seize ans le siège de tous les complots contre I Eglise et conlfe le Saint- Siège; Turin, qui avait absorbé son prolil les couronnes royales et ducales des an tiennes capitales de l'Italie; Turin, qui depuis quatre ans convoitait Home, comme si le grand nom et le prestige unique de cette capitale du monde pouvaient seuls satisfaire son ambition; Turin qui voulait faire descendre Home du haut rang qu'elle occupe dans le monde pour la réduire n'être plus que la capitale de je ne sais quel monstrueux petit royaume bybrique et précaire; Turin perd son titre et ses prérogatives de capitale et se voit obligée de céder la couronne qui ceignait son front, non pas Home, sa maîtresse, mais Florence, sa rivale. Turin va devenir une simple ville de province, paisible, déserte, qui verra l'herbe pousser daus ses ruescomme ces citées maudites dont parle l'Ecriture. Laissez passer la justice de Dieu! On conçoit donc que toutes les pro vinces annexées, jalouses de se voir dépos sédées de leurs anciennes capitales au profil de Turin, se montrent satisfaites du coup qui la frappe son tour et accueillent avec enthousiasme la convention du 15 septembre. Sous la date de Cbambéry, 24 sep tembre, le Courrier de ta Savoie, raconte que le dimanche précédent le cri Au feu s'étant fait entendre, on se mil aux fe nêtres et l'on demanda au crieur Où est le feu? Chez Lambert? répondit-il en couraul. Drôle'.s'écriait on, il n'est pas permis de faire de pareilles plaisanteries au mi lieu de la nuit. Et les fenêtres se refermaient. Cependant c'était bien réellement chez Lambert, charcutier.qu'un commencement d'incendie venait d'éclater, incendie que des secours intelligents, bien que tardifs, ne tardèrent pas étouffer. La maison eût pu brûler sans que bien des gens se fussent dérangés, tant on craint d'être l'objet d'une mystification dès qu'il question de Lambert, même lorsqu'on in dique sa profession et sa demeure. Un fait peine croyable, écrit-on d'Yville au Journal de Rouen, s'est passé pendant une des fortes marées du mois d'août. Uncultivateur.en atlendaut l'heure de la marée, s'était couché au fond de son bachot, et il ne fut point réveillé par l'ar rivée du Ilot, qui culbuta celui-ci sens dessus dessous, en rompant la chaîne de son ancre. Le cultivateur, désagréablement réveillé et pris comme sous une cloche pleine d'air, s'en allait la dérive, cram ponné instinctivement aux parois, lorsque la chaîne d'un antre bachot fit retourner le sien et le ramena l'air libre et la vie. On écrit de Creusot Mercredi, vers neuf heures du matin, six jeunes gens do miciliés (treuil ou au Creusot s'étaient rendus a l'étang de Monlaubry, commune de Breuil, pour y pêcher. Deux d'entre eux, les nommés Lacour et Bouillot, traî naient un filet; les trois frères Laligant et le sieur Tbibaudin restaient sur le bord pour observer la pêche. Tout coup Bouillot perdit pied et s'a gita dans l'eau, en mouvements désor donnés. Larour, qui était bon nageur, s empressa d'aller son secours; mais mal heureusement Bouillot, obéissant en aveu gle, I instinct de tout homme qui se noie, le saisit pleins bras et le mil dans l'im possibilité de se mouvoir utilement. Tous les deux disparurent. A ce spectacle, les frères Laligant se dé barrassèrent la hâte de leurs vêtements et entrèrent dans l'étang Us n'étaient qu'à une dizaine de mètres de la berge, quand l'un d'eux, René-François, s'enfonçanl dans une vase épaisse et profonde, cria qu'il ne pouvait ni avancer ni reculer. Ses frères vinrent aussitôt son aide; mais malgré tous leurs efforts, ils ne purent l'empêcher de disparaître son tour. Un témoin de ces scènes affreuses accourut au village du breuil pour y chercher des secours qui de vaient arriver trop tard. Une heure après on retirait de l'étang trois cadavres. Un heureux hasard a fait découvrir, il y a une dizaine de jours, vis-à-vis Tracy- sur-Mer, devant la pointe du Crouin, en vue d'Arrotnanches et deux kilomètres peine en mer, un banc de grosses huî tres de la plus belle venue. Une vingtaine de grandes barques de divers points du littoral y font depuis lors et fructueuse ment leur pèche quotidienne. Chacune re cueille déjà de G 7,000 huîtres par jour. La vente s'en opère Courseulles, au prix de 18 20 francs le mille. Au 1" octobre les règlements vont fermer celte pêche, pour ne la rouvrir que vers le 1" sep tembre suivant. Dernièrement le capitaine des pom piers d'un village des environs de Toulouse étant décédé, il lut décidé, comme c'était un ancien sous-officier décoré, que la compagnie lui rendrait les honneurs militaires. A cet effet, chaque pompier mit une cartouche blanc daus son lusilet le mort fut conduit sa dernière demeure. Sur le bord de la fosse, le lieutenant prononça un discours dont voici la péro raison Je ne m'étendrai pas plus longtemps sur les qualités du défunt, ce serait inu tile, car vous l'avez tous connu, feu M. Benoît. A ces derniers mots, la douleur des assistants et le fusil d'un pompier firent explosion. Qui donc a tiré sans mon ordre? demanda le lieutenant d'uue voix sévère. C'est moi, répoudil un pompier, homonyme pu défuut; j'ai tiré parce que vous m'avez dit Feu, monsieur Benoit. Il y a quelques jours, chez M. Hosney, rue Hoyale, 7, a Paris, une chatte a mis bas sept petits, dont six présentaient une particularité phénoménale. Ils étaient at tachés les uns aux autres par les parties postérieures, de façon former un cha pelet, si bien que lorsqu'on en soulevait un, les cinq autres suivaient. Cette liaison n'était cependant pas assez solide pour ré- sister un mouvement un peu brusque par lequel un des petits animaux fut isolé. La patte par laquelle il adhérait son frère saignait après la séparation. Celui qui était isolé était mort peu de temps après avoir respiré l'air extérieur. C'est la seconde fois que cette bizarrerie se présente chez M. Hosney, où, il y a quinze ans, une autre chatte a mis bas cinq petits siamois. ETAT-CIVIL DÏPKES, Dl' 23 Al 30 SEPTEMBISE INCLUS. ÉTAT-CIVIL DE POPER1NGHE MARCHE D'YPRES. 4 10-00. COMMISSA ItlAT DE POLICE. L'Administration communale de Pope- ringhe, invite les personnes qui désirent obtenir la place de COMMISSAIRE DE POLICE de Poperinghe, d'adresser leurs requêtes au Secrétariat de la ville avant le 25 Octobre 1864. Le traitement attaché cette place est de 1.700 francs, y compris les frais de bureau. MA ISO A DE CONFIANCE. français, LONGS ET^CARRÉS. Madame A. Lazare, de Paris, a l'honneur de faire part aux Dames de son arrivée avec un choix magnifique île Châles fran çais longs et carrés, copies de l'Inde, Châles Nouveautés rayés, longs et carrés. Faisant l'exportation, elle reprend en paiement les Objets de toilette démodés et jes anciens Rijoux. Madame Lazare se rendra chez les Damesqui voudront bien la fairedemander. Descendue Hôtel de la Tcte d'dr. - 3 - Naissances io. Sfx<- masc. 5, sexe fém. 5. Mariages. Demoor, Charles, marchand, et Ameel, Rosalie; domestiqua. Labaere, Pierre, journalier, et Lanneetiv», Eugénie, dentellière. Pareil) Ploriniorid, tailleur, et Pannecoocke Éiueience deoiellière. CapeininckJean, artiste peintre, et Strobbe, Eoeience, s.us profes sion. Allaer, Aloïse, cordonnier, et Hoygbe, Stéphanie, sans profession. DÉCÈS. Efckbout, Isabelle, 53 ans, deotel- lière, époose de Bernard Cartier, rne de Menio. Declercq, Constance, 66 ans, dentellière, céliba taire, rne de Lille. Calmein, Antoine, 83 ans, tailleur, époux d'Elisabeih Dorna, rue de Dix- mude. Verrneeisch, Clémence, 30 aos, déntel- iière, (célibataire-, Brielen les Ypres. EnfaSts au-dessous de 7 ans 6.Sexe masc. 3, idem fém. 4. Du «S au Septembre Inclus. Naissances 8. Sexe masc. 5, idem fém. 3. Mariages. Bossaert, Arnaud, célibataire, âgé de 37 ans, cordoonier, Bvec Permeke, Louise, célibatai-e, âgée de 45 ans, bontiqnière, Deroo, Aogoste, célibataire, âgé de 3o ans, ouvrier, avec Sperlaeken, Sophie-Ma-iecélibataire, âgée de 19 ans, seraao e. Delaaa, Philippe-Jacques, célibataire, âgé de s4 ans, charpentier, avec Bergbe, Louise, célibataire, âgée de s4 aos, den tellière. Décès. Caeneo, Léonie, âgée de 33 ans, ménagère, épouse de Jostin Meneboo, roe du Nord. Enfants au-dessous de 7 ans 3. Sexe masc. 3, idem fém. fcT%T Indiquant lm quantité» et le prix moyen de» Grain», Fourraige» el autre» produits agri cole» vendu» le 1" OCT#RHIti: m«4. au marché de cette ville 1 NATURE DES Grain» et Denrée». Froment Seigle Avoioe Pots Féveroles. Pommes de terre. Paille Foio Keurre QUANTITÉS PRIX S t .- VENDUES. kx f par 100 Kilogrammes. kilogrammes. 36.700 34-35 80 15,8oo 16-37 73 60 600 )8-5o 45 834 30-87 82 AO 306 30 87 82 iO 10,600 6-35 3o5 00 Pain de farine de froment brute 33 c* le Idem pour les Fondations de 3o c', grammes. POPERINGHE, 3o SEPTEMBRE 1864 Fromenthectolitre, fr. Seiglen Avuiuei,l. Fcvrsjj. Pot*ici. Pommes de terre les 100 kilogrammes Beurre le kilogramme, Houblon les 5o kilogrammes, kilo. i,36o 18-S6. 12-25.' 7-2S. Ï5-Î5. i5-e5. 5-5o. a-5o.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 3